eighteen.

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𝐀𝐩𝐫𝐢𝐥 𝐂𝐥𝐚𝐫𝐤ღ

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𝐀𝐩𝐫𝐢𝐥 𝐂𝐥𝐚𝐫𝐤

J'étais sortie de la douche bouillante qui m'avait de plus endormie. Cette salle de bain était gigantesque, autant énorme qu'illuminée. Une couleur beige qui reflétait les rayons de la lumière artificielle.

Le miroir était si grand que j'aurais presque pu perdre mon reflet. Pourtant, le voir à l'intérieur rendait encore plus dérangeant mes formes rondes. Quelques minutes avaient suffit a mon regard pour être obnubilé sur chacun des complexes que m'avait créé cette grossesse. Une peau hétérogène, des vergetures ainsi qu'un ventre dégonflé.

Ça avait été inévitable, l'élasticité de ma peau ne s'était pas rétracté, et avait causé une peau que j'aurais pu croire comme dégonflé. Peut-être ce complexe avait été l'un des seuls qui me dérangeait réellement. La marque de ma grossesse que je n'avais pas perdue.

Mes doigts s'étaient faufilés dessus, ma tête tombait sur ce ventre et non plus le reflet écœurant que ce miroir m'avait proposé. Rien de plus que de la peau, dans laquelle il avait arraché la vie.

Sa maison, la maison du seul être qui me faisait espérer à un monde meilleur.

Et il était parti, de la même manière que Jesse s'était enfui après l'opération. L'opération que j'entendais encore, hurler des douleurs de contractions artificielles, sans personne à ma main, sans personne, tout simplement.

Et sûrement pour cette raison, j'avais tant de mal à montrer les sentiments que j'éprouvais réellement pour lui. Peut-être au fond car je ne me remettrais jamais de cet énième traumatisme qu'il aurait pu réguler, seulement en me prenant dans ses bras au moment de toutes mes crises.

J'avais beaucoup perdu de poids depuis, sûrement à cause de mes journées à m'évader dans un sommeil profond.

J'avais été dans un cauchemar dans lequel je voulais m'évader en rêvant.

Et toutes ces séquelles qu'accentuait mon physique m'avait par-dessus tout marqués.

Tellement que lorsque celles-ci m'étaient revenus en tête, j'avais accompagnés ces souvenirs atroces de quelques larmes que j'avais difficilement essayé de retenir. Cependant, mes yeux brillants décrivaient les émotions qui se mélangeaient dans mon corps.

La salle aseptisé, de couleur terne, dans laquelle j'avais mis au monde celui qui l'avait déjà quitté.

Renifler, respirer profondément, rien n'avait réguler ces pleurs que je n'avais jamais hurlé aussi fort que ma tristesse le voulait.

chute d'étoiles | IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant