four.

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𝐉𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐋𝐢𝐧𝐠𝐚𝐫𝐝ღ

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𝐉𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐋𝐢𝐧𝐠𝐚𝐫𝐝












Mon esprit se dissipait aux allures de sa carrure. Mon corps avait cette sensation de ruminer un espoir vain, son visage creusé par des longs cernes qui avaient donné un sentiment de chagrin à son visage pourtant si joyeux, habituellement. Elle n'était que l'opposé des sentiments que je connaissais chez elle. Elle n'était plus elle.

Les lumières qui défilaient sous mes yeux me réchauffait les pupilles, comme auparavant elle, sa joie de vivre que j'avais vu disparaître.

Elle avait mal, et je le savais. Pourtant mon mal-être m'avait ponctué de cette envie qu'elle souffre, autant que la souffrance que j'éprouvais en moi. J'avais mal, et elle le savait.

Il aurait pu vivre.
Il aurait pu.
Notre enfant.

L'enfant que je lui avais fais, qui portait mon amour. Elle l'avait tuée. Elle l'avait tuée pourtant je ne voyais pas mon quotidien sans elle. Elle était la seule que je désirais, je lui en voulais tellement putain, tellement. Tellement que mon envie se pliait aux ordres de mon cerveau. Je restais indifférent, car au fond j'avais mal, je les avais tous les deux perdus.

En un coup, ils étaient tous les deux tombés. Mon roi et ma reine, comme aux échecs, l'adversaire avait gagné. Il ne me restait que ma peine, car la chute de ses deux pièces avait constitué un bruit affligeant d'un echo, en moi. Je n'arrêtais d'être indifférent, car je ne pouvais plus rien faire, à part haïr.

Elle n'était que le fruit de ma haine, car je ne pouvais atteindre le vrai coupable. Il avait tué ma femme de l'intérieur, et elle, m'avait tué.

Pourquoi ?
Comment ?

Pourquoi cette peine s'affligeait à nous ?
Comment avait-il su ?

J'ai toujours été vigilent sur la grossesse d'April, pour que.. ça, n'arrive pas.

Comment tout cela avait-il pu arriver, si rapidement ?

J'avais perdu le contrôle, je l'avais perdu.

Elle.
Lui.

Et ma seule jouissance aurait de pouvoir retrouver celui qui avait traumatisé April, qui lui avait fait perdre son assurance, sa dignité, son reste de vie qui lui assurait qu'elle n'était pas.. morte de l'intérieur. Et je savais que tout ça l'avait touché bien plus qu'à moi-même, son corps avait été plié aux ordres d'un désir de vengeance, elle n'avait rien fait d'autre que d'assister à cette scène, pourtant tout s'était passé à ce moment là. Elle était resté immobile, figée. Une fois de trop. Je comprenais cet état de spectateur, ces rebondissements. J'étais spectateur de ce qui me dépassait. Je n'avais pu faire quoi que ce soit, j'avais été dans cet état d'âme. Cette scène avait été le coup de marteau. Sous mes prunelles.

chute d'étoiles | IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant