Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
𝐀𝐩𝐫𝐢𝐥 𝐂𝐥𝐚𝐫𝐤 ღ
Les heures après cette altercation ne faisaient qu'accentuer le mal-être profond qui s'exerçait sur mon estomac. Le tordant dans tous les sens, imitant la même douleur qu'une perforation à l'intérieur de moi. Nous étions revenus à Londres, entre quelques arrêts et quelques cafés qui me replongeaient bêtement dans ce cycle quotidien de faiblesse physique, mentale. Et après avoir ouvert la porte de mon appartement, l'air de chez moi n'avait rien arrangé.
Cet air se dispersant autour de moi, cette odeur qui n'était en rien la mienne, ni même celle de celui chez qui j'adorais aller à l'improviste. J'avais simplement inspiré cet air désagréable et lourd dans mon œsophage, le restreindre de tous ces nœuds qui encombraient ma respiration.
La brune à peine plus haute que trois pommes retrouvait repère à son air de jeux, le petit salon illuminé de quelques faisceaux vide de lumière, où jonchait d'innombrables jouets mous au sol et sur le petit canapé pliable.
Mon petit cœur.
Elle balançait d'une manière dissonante ses bras potelés avec un sourire qui rayonnait qu'un peu plus chaleureusement la pièce que les faisceaux lumineux. Pourtant, aux cris inarticulés de la fille de mon frère, j'aurais parié voir sa mère se dénicher de sa cachette pour se ruer vers la petite aux cheveux bouclés, cependant, elle n'y donnait pas intérêt.
Mes yeux me frayaient un chemin embué et flouté par le chagrin poignant, vers la chambre de ma belle-sœur dans laquelle je n'entendais que du silence. Des reniflements saccadés sortaient quelques fois des imposants murs qui séparaient son espace personnel de la pièce de vie, mon coeur eut la mauvaise idée de gonfler qu'un peu plus mes larmes débordant sur mes joues.
Je déposais ma main tremblante sur la poignet que je venais enclencher, pour voir face à moi ma belle-soeur, se tenir désespérément droite, le dos courbé au bord du lit deux places ébouriffé comme les cheveux de mon ex chaque matin.
Cette vision me mit un pincement au coeur.
La petite brune semblait tellement étroite, au bord du lit qu'elle avait l'air d'apprivoiser de nouveau chaque nuit. Cependant, la photo à sa gauche, où un moment joyeux entre elle et mon frère était capturé, semblait la réconforter plus que la heurter.
Je regardais cette photo, les yeux encore asséché de mes larmes abondantes et irrégulières.
Un sanglot paraissait attiser le départ à l'intérieur de sa gorge, pourtant ne s'actionnait pas. Seulement des gémissement douloureux inarticulés se faisaient entendre dans la pièce, et je n'osais bouger, par peur de mal faire.
Chaque signe comptaient lorsque dans cet état, devant toi, des yeux semblant vide paraissaient t'offrir toutes ces étoiles palpitant aux cœur des ses prunelles, à défaut de faire chuter les leurs
