Jamie Salmone (Terminée)

Chapitre Vingt-Quatre

Après les huit jours qui suivirent la publication sur Jamie, les recherches ainsi que les fausses suppositions prirent de l'ampleur, ce qui n'inquiéta pas le moins du monde le jeune homme, car il avait trouvé un plan. D'ailleurs celui-ci allait être mis en exécution dans quelques heures.
Le jeune homme à cet instant précis, était allongé dans son lit, confortablement, près a passé la nuit.
L'heure affichée ; Minuit zéro quatre.
Il essayait de se convaincre que tout allait bien se passer et faisait en sorte de ne pas s'inquiéter, il ne pouvait enlever la crainte qui était dans son coeur, le fameux ;
Et si cela ne fonctionnait pas ?
Il secoua légèrement la tête, comme pour fuir cette pensée et relativiser.
Cela ne pouvait que fonctionner.
Et puis, il n'était pas seul sur ce coup, il avait fait appel à un professionnel, qui ne ratait jamais son coup et avec qui il avait conclu que pour cette fois ce n'était pas par une somme d'argent qu'il allait être payé, mais par un service qui demanderait le temps du jeune homme.
Service qu'il allait devoir lui rendre demain soir, si du moins ce professionnel n'échouait pas.

Le fait de donner l'exclusivité à un magazine préalablement choisi par le soin des deux jeunes hommes de, qui était avec Jamie ce soir-là, n'était pas vraiment risqué, car tout avait était mis en œuvre pour que cela soit crédible.
Tout cela avait pris un peu plus d'une semaine pour que rien ne soit laissé au hasard. Tout devait être méticuleusement mis en place, tout devait être parfait et cela allait être parfait.
Rien qu'une chose déposait une tâche sur ce tableau si joliment peint et ce n'était autre que la personne qui avait rendu la situation si compliquée. Il n'avait pas vraiment pris le temps de penser à cette éventualité, bien trop occupé à essayer de sauver son honneur, car si pour son malheur, quelqu'un apprenait vraiment où il était ce soir-là et avec qui, cela détruirait la réputation que son père avait mis tant de temps à construire.
En y réfléchissant dans son coeur il se dit qu'il n'aurait jamais dû s'arrêter, même si sur le coup cela aurais était presque impossible à faire.
Mais voyant où tout cela l'avait mené et au combien sa fierté fut blessée, il se dit en lui-même, qu'il aurait dût simplement réfléchir et non se laisser aveuglé par de prétendus « sentiments » qui d'ailleurs n'étaient plus vraiment présent.
Certes son coeur se serrait quelque peu quand il pensait à elle, mais pour lui cela n'était que la cause du rejet qu'il reçut, cela était seulement son orgueil ou son arrogance qui se faisait présente, rien de plus.
D'ailleurs il ne pouvait ressentir autre chose que du ressentiment envers elle dès à présent.
En aucun cas il se laissera avoir par une autre émotion, non, il était bien trop fier et ne pouvait laisser une nouvelle fois son amour propre être blessé.
Il ne s'autorisait plus à penser à elle, elle ne le méritait pas, elle ne l'avait jamais mérité.
Cette fois-ci était différente, car il n'avait plus à combattre contre ces sentiments car maintenant, ces sentiments étaient de son côté.
Jamie Salmone n'allait plus rien risquer pour elle, n'y pour qui que ce soit d'autre d'ailleurs.
Il allait de nouveau ne penser qu'à lui, comme il l'avait toujours fait.
Et c'est sur cette décision, que le jeune homme s'endormit.

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Il était maintenant : Dix-neuf heure trente.
Jamie venait de terminer de se préparer.
Il portait une nouvelle fois un costume trois pièces entièrement noir. Mais cette fois-ci il n'y avait pas de touche de couleur, à part peut-être cette petite pince à cravate qui était faite en or blanc avec quelques minuscules diamants disposés sur celle-ci qui était assortit à la montre qu'il portait à son poignet droit. Ses cheveux noirs étaient coiffés comme à leur habitude en arrière, sauf que cette fois, aucune mèche n'était sortie du lot pour venir frôler le front du jeune homme, non, toutes étaient disciplinées et donnait un air un peu plus dur au jeune homme. Quand il eut terminé, il descendit, puis se dirigea vers la porte d'entrée de sa maison, sans prêter un seul instant aux informations qui se faisait entendre dans la pièce à côté.