Chapitre 3 : Le Chemin vers la Moria

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 Le chemin sera long pour aller au Mordor. Même si la Communauté avance vite, elle sera vite ralentie par les hobbits, car en effet leurs petites jambes les fait se fatiguer deux fois plus vite que leurs coéquipiers.

C'est à Rosalias que l'on a attribué la tâche de fermer la marche, il lui est donc possible d'observer ses camarades, l'un d'entre eux retenu son intention : Frodon Sacquet, un jeune hobbit à qui une tâche importante a été confié, et à qui un destin funeste lui fut imposé sans même que son avis ne lui soit demander. Il avait hérité de l'Anneau de son oncle qui lui-même l'avait volé à Gollum, ni Bilbon ni Frodon n'avaient compris la dangerosité de cet Anneau avant que Gandalf ne comprenne qu'il s'agissait du seul et unique. Mais Frodon eu le courage de sortir de sa confortable Comté pour apporter l'Anneau en lieu sûr à Fondcombe, et quand le Seigneur Elrond a proclamé que cet Anneau était trop maléfique pour rester dans l'enceinte de la demeure elfique et qu'il devait être détruit. Il se proposa immédiatement pour accomplir cette lourde tâche. Pour Rosalias, il ne s'agit que d'une version beaucoup plus jeune de Bilbon Sacquet, un hobbit intelligent et avide de vivre une grande aventure. Sans prévenir, Boromir s'arrêta et tira Rosalias hors de ses pensées :

- Je n'étais jamais venu dans cette région auparavant. J'avoue que cette région montagneuse plein de verdure a un certain charme. Chaque point de vue permet d'accéder à des paysages à couper le souffle.

Il essayait de faire la conversation, une conversation basique et simple, mais qui, dans cette situation, était très agréable.

- Le Gondor est quelque peu différent. Je crois qu'il n'existe pas de vues plus magnifiques que celle que l'on a du coucher de soleil sur Minas Tirith, déclara-t-il.

Appréciant cette discussion, Rosalias prit plaisir à lui répondre :

- Je vous crois sur parole, mais pour moi rien ne vaut la beauté du ciel visible au-dessus des arbres de la Forêt Noire. Observer l'immensité du ciel est tellement relaxant. Je n'ai malheureusement pas eu la chance de visiter le Gondor, mais j'espère un jour pouvoir observer ce fameux coucher de soleil.

- Si nous revenons vivants de cette mission, ce sera avec plaisir que je vous ferai visiter le Gondor.

- Faites attention, je risque de vous prendre aux mots, rétorqua-t-elle avec un sourire, j'espère que vous tiendrez vote promesse.

Soudainement, le ton de la conversation changea, Boromir s'aventura sur un terrain glissant, mais il n'était pas prêt pour le choc qu'il s'apprêtait à recevoir.

- Puis-je vous faire part de quelque chose ? demanda-t-il. Je suis assez surpris de votre présence, continua-t-il après avoir aperçu un hochement de tête de ma part.

- Qu'y a-t-il de si surprenant ?

- Vous êtes une elfe, une elfe noble qui plus est, répondit-il. Votre père paraissait vraiment contre l'idée de vous laisser partir en compagnie de neuf hommes. Au premier abord, j'étais moi-même contre. Au Gondor, les femmes n'ont pas le droit de porter et de manier des armes, et elles ont encore moi le droit d'assister à des conseils, dit-il.

Sur ce, son vif tempérament la fit dégainer sa dague si rapidement que Boromir ne remarqua pas tout de suite que celle-ci se trouvait sous sa gorge. Il se stoppa net. Elle lui fit face tout en gardant la dague à portée de sa gorge :

- J'ai deux-mille-neuf-cent-neuf ans. J'ai appris à me battre à l'âge de dix ans. Je manie parfaitement le sabre, l'épée, le tir-à-l 'arc et, comme vous pouvez le remarquer par vous-même, je manie extrêmement bien la dague et le poignard.

Elle continua son monologue se faisant menaçante et dangereuse, elle appréciait le fait de faire peur à ceux qui le méritaient, rabaisser une femme fait partie de la longue liste qui peut provoquer ce genre de réaction.

La Rose de FondcombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant