Chapitre 21 : Le Gondor

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Absente. C'est là le seul moyen de décrire la présence de Rosalias depuis leur rencontre avec l'armée des morts. Elle fut ravie de les voir se rallier à eux, mais quelque chose la dérangeait : ses souvenirs la hantaient. Bien qu'ils se préparent à affronter les armées de Sauron sur-le-champ du Pelennor afin de sauver Minas Tirith, Rosalias est loin d'être concentré.

L'elfe jouait avec sa chevalière depuis près d'une heure, ce que Gimli avait remarqué :

- Quelle est donc cette bague ? lui demande-t-il.

- Votre père ne vous a donc jamais raconté la quête d'Erebor ? Ou alors a-t-il simplement oublié de mentionner ma présence ou même celle de Legolas ?

- Mon père me l'a raconté jour après jour pendant 70 ans. Il a fait mention à maintes reprises d'elfe, mais jamais je n'aurais pensé les rencontrer.

Rosalias sortit de sa poche un petit trésor dont elle prenait soin depuis des années. Cet objet, elle l'a en sa possession, mais il ne lui appartient pas, il est temps qu'il soit remis à son véritable propriétaire, ou du moins à sa descendance. Elle tendit alors l'objet vers Gimli.

- Legolas l'a confisqué à votre père à son arrivée en Forêt Noire. J'ai retrouvé cet objet et l'ai toujours gardé en sécurité durant de longues années. J'ai toujours eu envie de le rendre à votre père. Je crois qu'il vous revient, dit-elle en lui donnant.

Il prit l'objet et l'observa avec attention. Il n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit : le bateau dans lequel ils se trouvaient venait d'accoster. Minas Tirith se tenait fièrement devant eux. La demeure du regretter Boromir était telle qu'il l'avait décrite à Rosalias : la cité est faite de pierres blanches brillant au soleil, sept niveaux concentriques tous plus petit que le niveau précédent, avec au sommet la Citadelle avec de hautes tours surplombant les Champs du Pelennor. Avec un pincement au cœur, Rosalias pensa que Boromir aurait dû être là avec elle, aux côtés de leurs compagnons et prêt à se battre pour sauver le royaume si cher à son cœur.


Une vaste armée composée d'orque, d'Haradrim, et d'autres créatures envoyées par Sauron tel que des Nazguls, envahir les Champs du Pelennor dans l'intention de s'emparer de la Cité Blanche, ville clé dans la d'invasion de la Terre du Milieu. Prendre Minas Tirith c'est provoquer la ruine des Hommes. Les orques brûlèrent les champs et fermes du Pelennor qui se dressaient sur leur passage, et installèrent leurs armes de siège au pied de la cité. Gandalf avait pris le contrôle du commandement des troupes du Gondor assiégées, à la suite de la folie de l'Intendant et affronta le Roi Sorcier d'Angmar, seigneur des Nazgûl, devant les portes de Minas Tirith, malheureusement, il ne put le vaincre ce qui entraîna un événement tragique plus tard dans la bataille. Les murs de la cité s'apprêtant de céder face aux orques, les rohirrims firent irruption sur le champ de bataille.

- Levez-vous ! Levez-vous, cavaliers de Théoden : Les lances seront ébranlées, les boucliers seront brisés ! Un jour d'épée, un jour rouge, avant que le soleil ne se lève : chevauchez maintenant, chevauchez maintenant ! Chevauchez vers les ruines et la fin du monde ! La mort ! La mort ! La mort ! En-avant les Éorlingas !

Ce discours, prononcé par le roi Théoden, motiva les troupes et tous s'engagèrent dans la bataille, renversant ainsi le déroulement de la bataille. Mais avant de crier victoire les hommes furent prit de cours en voyant débarquer les Hommes du Sud, les Haradrim, et leurs oliphants. Les Haradrim infligèrent de lourdes pertes aux cavaliers du Rohan, décochant du haut de leurs oliphant des volés de flèches empoisonner sur leurs ennemis. Tout semblait alors perdu.

Contrairement à ce que pensait Aragorn, tous les corsaires ne furent pas tous tuer au port du Pelargir, la flotte s'était séparée en prévision de l'invasion de Minas Tirith. Aragorn accompagné par la Compagnie Grise et l'Armée des morts arriva sur les rives du fleuve plein d'agressivité et prêt à venir à bout de la menace des suppôts de Sauron. Au signe d'Aragorn la Compagnie Grise et l'Armée des morts débarquèrent et s'engagèrent sans attendre dans la bataille.

La Rose de FondcombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant