Chapitre 13 : Fort-le-Cor

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Une douleur vive lui tord le ventre, cette douleur lui fit ouvrir les yeux. Ses yeux cherchèrent immédiatement de l'aide. Elle était allongée dans une pièce taillée dans la pierre, sombre, sans lumière. Quelqu'un lui tenait la main. Une main forte et douce. Un spasme la fit serrer la main, Legolas apparu dans son champ de vision. Ses yeux trahissaient la présence de larmes, elle lâcha alors la main de son ami pour la placer sur sa joue. Un sourire se dessine alors sur son visage. Du soulagement ? De la joie ? Un mélange des deux ? Il la prit dans ses bras veillant de ne pas lui faire du mal. Même si ce moment lui fit extrêmement plaisir, un doute persiste.

- Où suis-je ? demandai-je un peu paniqué.

- Nous sommes à Fort-le-Cor, répondit-il calmement, vous avez perdu connaissance après avoir été blessé. Vous m'avez fait une peur bleue, je vous interdis de refaire ça, dit-il en la relâchant de son étreinte.

- Où est Aragorn ? Et Gimli ? Est-ce que les rohirrims sont tous arrivés en sécurité ? demanda Rosalias en paniquant.

- Calmez-vous, tout va bien. Gimli vous a retrouvé inconsciente et s'est mis à paniquer immédiatement. En addition avec votre perte de conscience, Aragorn avait disparu. Après avoir assimilé toutes ses informations, je me suis précipité vers vous et vous ai prodigué les premiers soins. Ensuite, je vous ai porté jusqu'à Hazufel puis chevauché sans relâche pour vous amener en sécurité. Gimli et Eowyne paniquaient vraiment en voyant que vous ne vous réveilliez pas. Je vous ai soigné et suis resté à vos côtés pendant toute une journée. Aragorn n'est malheureusement pas encore revenu.

Malgré le calme dont faisait preuve Legolas, Rosalias se mit tout de suite à paniquer, car elle ne pouvait pas se résoudre à assimiler l'information comme quoi Aragorn avait disparu. Une larme coula, Legolas l'essuya immédiatement :

- Ne pleurez pas, nous savons tous les deux qu'Aragorn s'en sortira. Je vous le promets, il reviendra.

Elle essaya de se relever. La blessure est douloureuse et honteuse, jamais elle n'avait été blesser de ma vie, ce coup de poignard n'est autre qu'une honte. Sans rien dire Legolas comprit tout de suite : - Ne vous inquiétez pas, tout le monde a eut un jour un moment faiblesse.

- Vous ne comprenez pas, vous ne pouvez pas comprendre, rétorqua-t-elle, vous n'avez jamais été blessé pendant une bataille.

- Détrompez-vous.

Sa réponse la surprend, elle n'avait pas connaissance de cette histoire, elle haussa alors un sourcil.

- C'est quelque chose que je ne vous ai jamais raconté. Mais, s'il vous plaît, ne le répétez jamais au nain.

Elle hocha la tête en signe d'acquiescement, l'envie de rire étant irrépressible, elle laissa échapper un petit rire qui fit l'effet d'une bouffée d'air frais à Legolas.

- Je vous raconterai plus tard, je vous l'assure. Cependant, il serait préférable que l'on annonce aux autres que vous êtes rétablies.

Rosalias se leva avec peine et souffrance, refusant tout aide proposer par son ami, il était important pour elle de se relever seule, question de fierté. Cependant, Legolas continua de lui offrir son bras jusqu'à ce qu'elle finisse par le saisir afin de l'aider à marcher. À la sortie de l'infirmerie, les premières personnes que ses yeux remarquèrent sont Gimli et Eowyn. Eowyn courus dans ses bras :

- Vous m'avez fait une belle frayeur. Ne vous avisez jamais de recommencer.

Rosalias sourit à son amie tout en se détachant de son étreinte, puis posa son regard sur Gimli.

La Rose de FondcombeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant