Les roses d'hiver

Chapitre 47

Point de vue de Bucky

On est en route pour le Wakanda. Assya m'as demandé de venir avec elle. Je suis content. Je vais pouvoir lui montrer plein de choses là-bas. L'ambiance entre nous s'est alléger. Pendant ses vacances en Louisiane j'ai pris conscience que je tenais à elle beaucoup plus que je ne le pensais. Quand ils sont rentrés j'ai parlé un peu avec Sam.

——

1 semaine plus tôt.

Sam- Arrête de la regarder et vas lui parler.

Bucky- Non, je vais la déranger. Et je ne suis pas la personne qui lui convient.

Sam- Pff arrête tes conneries. Quand vas-tu admettre que tu as besoin d'elle. Tu l'aime, ça se voit.

Bucky- Je sais pas, après ce qu'il c'est passé j'ai besoin de temps.

——

Le trajet est long et fatigant. Assya est endormie sur mon épaule. T'Challa s'assoit à côté de moi. On discute un peu. Il me parle de ce qui a changé depuis mon départ en mai dernier. Je lui raconte un peu mes aventures. Une dizaine d'heure plus tard, on arrive au Wakanda. Assya a dormi une grande partie du trajet. Quand on atterrit, elle est roulée en boule sur une banquette. Je l'ai couverte pour qu'elle puisse dormir tranquillement.

——

Point de vue d'Assya

Une légère secousse me réveille. J'ouvre péniblement les yeux. Un visage se tient devant moi. Je reconnais ces yeux bleus. À moitié consciente, je pose ma main sur la sienne et l'attire à moi. Je souffle

-Reste s'il te plaît... ne part pas.

Bucky- Faut se réveiller, on est arrivé.

-Mmmmm... Je veux encore rester dans le lit avec toi.

Bucky- Assya, arrête tes bêtises on est au Wakanda. Lève toi.

Je me réveille complètement. Et me frotte les yeux.

-Oh, déjà? C'est passé rapidement.

Bucky- Tu as dormis tout le long du voyage. Allez viens.

Il me tend la main, je la saisis et on descend du jet. Deux femmes se tiennent aux côtés de T'Challa. Bucky les salue et T'Challa me les présente. La plus âgée est sa mère la reine N'Yami, elle est incroyablement belle est très bien habillée, la plus jeune est sa petite sœur Shuri. C'est elle qui va m'opérer demain. Après les présentations, Bucky me fait visiter la ville principale et ses alentours. Le paysage est époustouflant.

-C'est magnifique. Je comprends pourquoi tu étais content de revenir. Alors comme ça tu as un autre nom ici?

Bucky- Oui. On m'appelle le loup blanc.

-Le loup blanc... ça te vas bien. Dit tu me montre ou tu vivais. Je veux voir ça.

Je le regarde avec des étoiles dans les yeux. Il sourit et rigole un peu.

Bucky- Si tu veux mais avant on doit aller au labo de Shuri.

-Promets que tu me montrera!

Bucky- Promis promis.

On se dirige alors vers le labos de Shuri. On arrive devant un trou immense dans la montagne. On descend dans la tour qui s'y engouffre. Le labo de Shuri est incroyable, il donne sur l'intérieur de la mine. Des trains parcourent les rails à toute allure.

-C'est du vibranium?

Shuri- Oui.

-Ton bras Buck, il est aussi en vibranium si je ne me trompe pas.

Bucky- C'est ça.

Shuri- Assya si tu veux bien prendre place là dessus.

Je m'allonge sur le banc au milieu de la pièce. Shuri fait ses prises de vue pour élaborer son plan d'attaque. Elle est toute excitée. Elle me fait faire un tour de son labo, il déborde de technologies en tout genre. On sent toute la passion qu'elle met dans ses projets. Une fois la visite finie, Bucky m'emmène à l'écart de la ville. On est sur une sorte de moto volante. Je me suis agrippée à lui pour ne pas tomber. Le sentir contre moi me rend nostalgique. J'aimerais qu'on redevienne comme avant. Il est pourtant à quelques millimètres de moi mais il me manque. Quelques minutes plus tard, on arrive aux abords d'un lac. Deux petites maisons en terre au toit de paille lui font face. Des enfants jouent près d'un arbre. On descend de la moto et on se dirige vers eux. Quand ils aperçoivent Bucky, ils commencent à courir vers lui. Bucky ouvre les bras et commence à leur parler en Xhosa. Il sourit et rigole. Il est heureux. Une petite fille s'avance vers moi. Elle me regarde d'un air interrogateur et se tourne vers Bucky.

Petite fille- Ingcuka emhlophe yintombi yakho leyo?

Loup blanc c'est ta petite amie?

Bucky- Hayi, kodwa ndiyithanda kakhulu.*

Non mais je l'aime beaucoup.

Je ne comprends pas ce qu'ils se disent. Mais Bucky me regarde tendrement. Je lui sourit timidement en retour. Il se redresse et m'emmène vers une des deux petites maisons. Je passe la porte est découvre un petit espace intelligemment aménagé, au centre un foyer pour se réchauffer un lit de paille est dans un coin et quelques ustensile de cuisine traînent dans un autre. C'est rudimentaire mais assez accueillant.

-Tu vivait là?

Bucky- Oui c'est la maison dans laquelle je vivais.

-C'est très chaleureux, ça change des chambres au complexe.

Bucky- Oui, mais si tu veux dormir au palais tu peux.

-Non, ça me va ici. Si tu veux bien m'accueillir dans ta demeure.

Bucky- Si ça te fait plaisir.

Je ressort de la hutte, et admire le coucher de soleil, sur le lac. C'est l'été dans cette partie du monde. Il fait chaud. Une légère brise me caresse le visage. J'inspire profondément et ferme les yeux. Je sens la présence de Bucky se mettre à côté de moi. J'ouvre les yeux et le regarde. Il semble heureux et apaisé.

-Tu as l'air de beaucoup apprécier cet endroit. Et je comprends pourquoi. C'est d'une beauté et d'un calme réconfortant.

Bucky- C'est un peu mon jardin secret. Ça m'avait manqué. Rien n'a plus d'importance ici.

-Merci.

Bucky- De?

-Merci, de permettre de voir ça. De m'accueillir dans cet endroit cher à ton cœur et important pour toi.

Il me sourit mal à droitement. Ses yeux pétillent à la lumière dorée, il est incroyablement craquant quand il est comme ça. Je me retient de lui voler un baiser. Je me contente de poser ma tête contre son épaule. Je ne sais pas combien de temps on reste là, à observer le lac et les enfants jouer. Le soleil à disparu, on entre à l'intérieur de la hutte, Bucky allume le feu et nous fait à manger. Je ne savais pas qu'il se débrouillait si bien. On discute de façon légère, il me raconte plein de choses sur ce qu'il faisait ici avant de retourner aux États-Unis. La discution se poursuit jusque tard dans la nuit. Je suis entrain de somnoler quand je sens mon corps de soulever et être délicatement déposer sur le lit.