Pour elle

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Décembre

PDV AELA

Plus tôt dans la journée.

J'ai passé ma journée dans mes locaux à réaliser le dernier clip du polak. Le blond est assis à côté de moi depuis bientôt deux heures et m'aide à peaufiner les derniers détails. Lui comme moi sommes très exigeants et passons beaucoup de temps pour des détails que certains ne remarqueront même pas.

-Dis ? Tu ne veux pas qu'on aille manger un truc ou qu'on se fasse livrer ?

Je lève la tête de ma tablette graphique et pose mes lunettes sur ma tête.

-A moins que tu veuilles quelques chose de spéciale, sinon Idriss et Deen viennent manger ici.

Il me sourit et rit doucement.

-Je suppose qu'ils ramènent des kebabs ?

-Tu supposes bien !

Nous rions tous les deux en se moquant des deux « vieux » qui vont arriver.

-D'ailleurs ! Il y a un combat de boxe je ne sais plus quand. Ça te dis d'y participer ?

Je le regarde les yeux écarquillés et il se moque de mon expression.

-Comment ça « y participer » ?

-Bah tu veux combattre ou pas ? J'te jure que t'as toutes tes chances. J'te demanderais pas sinon.

Je me mets à rire, un rire vrai et franc que je n'ai pas sorti depuis longtemps.

-Quoi ? Tu te fous de moi en plus ?

Il rigole lui aussi et me fait la morale comme si j'étais sa sœur.

-Comment tu peux croire que tu n'as pas tes chances !

-Mais je ne sais pas. Elles seront plus entrainées, plus fortes, plus physiques et plus investies.

-Ouais enfin, tu m'excuseras, mais venir avec moi tous les matins à la salle pour boxer, si ce n'est pas être investie, je ne sais pas ce que c'est. Et pour le reste, c'est justement pour ça qu'on va bosser encore plus, et tu seras une putain de guerrière qui va toutes les niquer.

Je lui souris et pars le prendre dans mes bras.

-Merci gamin.

Il râle de son surnom et me donne une tape derrière la tête.

-Comment ça gamin ? Tu prends tes aises alors que tu fais moitié moins de ma taille et que t'as trois ans de plus que oim.

Je ris et saute de ses genoux pour déverrouiller la porte d'entrée et faire entrer Idriss et Deen.

Le sudiste me prend dans ses bras et part voir le polonais, avec les sacs de nourritures dans les mains. Ils se checks et parlent en riant. J'entends Math râler quand Mika l'appelle gamin et ça me fait rire.

-T'as l'air contente aujourd'hui.

Idriss m'embrasse en enlevant sa casquette et je me colle à lui pour entourer son bassin de mes bras.

-Parce que d'habitude je fais la gueule ?

Il rit et redépose ses lèvres sur les miennes.

-Mmh... je ne dirais pas tous les jours mais...

Je tape son torse et il rit de plus belle, vite suivie par moi.

Il passe son bras autour de mes épaules en embrassant ma tempe. Nous rejoignons les garçons et mangeons en regardant le, presque résultat, du clip de Mathieu.

C'est pas un filmOù les histoires vivent. Découvrez maintenant