Nos Destins Liés (tome:2)

chap:15

Une semaine et demi déjà s'en est allée. Je n'ai pas parlé à Hayden depuis la dernière fois je crois qu'il a bien compris. Le temps passe tellement vite et je me remets de plus en plus en forme. Je suis plus confiante à présent.

Lena et moi sommes devenues assez complice en ce laps de temps. En parlant d'elle. Elle surgit de nulle part et attéri sur moi.

— Lindsay ça te dis une virée shopping?

— J'ai trop la flemme!

— Allez! Mes vêtements sont tous moches je n'ai plus rien à me mettre.

— Tu n'exagères pas un peu là?

— Pas du tout. Je suis très sérieuse. S'il te plaît...

— Ok c'est bon c'est bon! Je me change et on y va.

En parlant de vêtements elle a parfaitement raison je n'en ai pas non plus.

J'ai débloqué mes cartes bancaires il y a deux jours. Je peux faire autant de dépense que je souhaite sans toutefois exagérer.

— Fini!

Je sortis vêtu d'un jupe évasée bleu et d'un haut démembrée blanc. Il fait trop chaud à l'extérieur. Je pris une paire de converse blanche et retins mes cheveux en queue de cheval à l'aide d'un élastique.

— Josh passe nous chercher avec sa décapotable. Il s'est porté volontaire pour nous accompagner on rentrera en taxi.

Ça fait trois jours qu'il n'est pas passé ça me plairais de le voir il est trop cool pour un gars de vingt sept ans.

— Oui ça marche!

— Allons y il nous attends en bas.

Je vérouillai l'appartement et on quittai l'étage en prenant l'ascenceur. Un Josh souriant et tout mignon nous accueillit . Il me donna une bise à la joue et attaqua les lèvres de Lena.

Leur baisé était fougue un peu trop même. C'est pas que je suis jalouse mais là...

— Voici les clés de l'appartement vous pouvez toujours monter.

Elle se décola de lui toute rouge.

— Le magasin ne viendra pas à nous allons y!

Ils me sourient et on quitta enfin les lieux. Rouler en décapotable c'est vraiment relaxant surtout en été avec cette chaleur. Une quinzaine de minutes plutard nous étions arrivés.

— À plus Josh. Dis-je en m'éloignant.

Lena lui donna une bise sur les lèvres avant de me rejoindre.

— Alors on commence par quoi?

— Les robes! Je dîne demain soir avec Josh.

— Ok allons y.

Nous entrions dans une boutique de luxe. Elles sont belles les unes plus que les autres. Une hotesse nous présenta les rayons et nous laissa choisir.

— Comment tu trouves?

Elle me présenta une longue robe rouge avec un décolleté pas très voyant.

— Je ne l'aime pas trop et si on essayait plutôt celle là.

Je décrochai une robe de la même couleur mais dont le rouge était plus vif. Elle était aussi longue mais différente de l'autre. Le décolleté était assez large pour mettre ses seins en valeur, elle était sans manche et une énorme rose faites de tissus était collé au niveau de ventre. Cette robe est trop jolie je l'adore.

— Je t'offre cette robe.

— Mais c'est toi qui en a besoin.

— Toi aussi tu pourrais en avoir besoin. Il y a une tonne de robe ici je trouverai mon compte. Un cadeau pour célébrer une nouvelle amitié.

— Ok je t'offrirais aussi une robe. Et si on en trouvait une identique à celle-ci?

— J'adore l'idée mais en couleur bleu je n'aime pas le rouge.

— Sais-tu que t'as parfois des goûts impressionant?

— Hhhhmm je l'avais remarqué.

Elle éclata de rire et on se dirigea vers l'hôtesse de tout à l'heure.

— Mademoiselle nous aimerions avoir cette robe en bleu.
Elle scruta la robe un moment et disparaissa dans les rayons et revint avec mon bonheur.

— Vous avez de la chance c'est le dernier modèle qu'il nous restait.

— Merci!

On passa à la caisse régler les achats avant de partir. Tout d'un coup je me sentais affaiblie.

— On va choisir les chaussures à présent.

Elle m'attira vers un autre magasin de chaussures de hautes gammes. Elle avait l'air de savoir ce qu'il lui fallait parcequ'elle me demanda d'attendre et revint avec deux paires de talon une rouge et l'autre bleu. Les couleurs iront bien avec nos tenues respectives.

— J'ai directement pensé à ces chaussures. Elles iront avec les robes tu ne trouves pas?

— Si ! Les couleurs sont bien. On peut rentrer? Je me sens bizarre d'un coup.

— Ok je règle la facture.

Je m'avançai vers l'extérieur et elle me rejoint quand elle termine. Nous marchions un peu plus loin dans les rues pour touver un taxi mais c'était peine perdue.

D'un coup un violent vertige s'empara de moi. Je titubai avant de me tenir debout.

— Lindsay ça va ?

— Je...

Plus rien trou noir. Je sentis quelqu'un me secouer mais je n'arrivais pas à ouvrir les yeux puis,un liquide froid sur mon visage qui me poussa à les ouvrir.

— Lindsay ! Ça va?

— Oui je vais bien.
Un petit monde s'était formé autour de moi. Je me levai en me tenant la tête...

— Tu es sûr que ça va ?

— Oui je vais bien. Je suis juste un peu fatiguée et je n'ai rien mangé depuis le matin.

— Tu aimerais qu'on passe dans un café avant?

— Non je préfère rentrer. J'ai envie de me reposer.

— Ok comme tu veux.

Elle arrêta un taxi et on grimpa à l'intérieur. J'ai l'estomac en bourrique. Ça m'apprendra à sortir sans avoir déjeuner. Quelle idiote je fais.

Après la dernière ruelle nous sommes enfin arrivés. Lena porta les sacs et nous entrions dans l'appartement. Je m'affalai sur le canapé. J'ai une soudaine envie de vomir.

— Lena! S'il te plait du citron.

— Tu ne peux pas faire partir la nausée avec du citron. De toute façon c'est dangereux pour un estomac vide tu devrais d'abord manger.

Ah en voilà une maman.

— Des pancakes et du jus de citron ça te dit?

— Ouais maman! Ironisais je.

— Tu dois te nourir.

Elle effectuait sa tâche et je la regardais faire. Je n'ai même pas envie de me lever.

— Une virée shopping catastrophique.

— À cause de toi. Si tu avais pris soin de toi tu n'allais pas t'évanouir en plein milieu du centre commercial.

— Ahh c'est bon. Je vais me nourir.

— Tu as intérêt sinon je pourrais tout dire à Hayden.

— C'est ça !

Elle servit mon plat et fit des œufs brouillés pour elle. Je dégustais déjà mon plat quand elle versa l'œuf sur la poêle.

C'est pas vrai!

J'accourus dans les toilettes verser tout le contenu de mon estomac. Ça crain là.

— Lindsay ça va?

— L'odeur de ton œuf il me fait vomir.

— Depuis quand l'odeur d'œufs te fait vomir t'es sûr que ça va?

— Oui ça ira mais quand j'aurais fait une bonne sieste.