Bonus 1-Passion secrète

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On m'avait raconté que l'amour rendait fou à telle point qu'on pouvait faire des folies. L'amour change une personne en bien comme en mal. Je ne savais pas où me placer quand je l'avais rencontré pour la première fois il y a dix ans. On était jeune et il me fallait un pansement.

Ce soir-là, on s'était dit qu'il n'y aurait pas de sentiments. Alors j'avais accepté en pensant que je n'aurais pas d'affection après ma rupture.

Ce soir-là, un désir est né. J'avais aimé sa peau contre la mienne, ses doux baisers sur mon cou. Je n'avais pas pu résister alors j'en voulais encore et encore.

Cette relation était interdite mais excitante. Je n'avais que dix-sept ans à l'époque et je jouais souvent avec le feu. D'ailleurs, je me brûlais souvent, mais j'y ai survécu parce que j'en avais envie. Lui et moi sortions en cachette sachant qu'il y risquait sa vie pour moi. Pourquoi risquer sa vie si ce n'est que du sexe et pas de sentiment ?

À cette époque, je pensais qu'il voulait juste mon corps. Mais maintenant que j'y repense, j'ai un doute.

Je me souviens qu'une fois, on avait failli se faire choper dans ma chambre, il avait dû sauter par ma fenêtre pour ne pas se faire tuer. Après ce coup de chaud, on avait décidé qu'on se verrait dès à présent à son hôtel.

J'avais passé les trois meilleurs mois de ma vie jusqu'à ce qu'il reparte. On n'avait sans doute dit « pas de sentiments », mais le temps nous avait rattrapés. Il nous a obligé à mentir à nous-même. Enfin à moi-même. Au début ce n'était que du sexe puis au fur et à mesure, des sentiments sont nés.

C'était au mois de décembre que j'avais passé ma dernière nuit avec mon âme sœur. La nuit du vingt-trois au vingt-quatre décembre, nous avions fait l'amour aussi violemment que passionnellement. Nous étions dans un chalet qui appartenait à ma famille. Nous étions allongés près du feu quand nous avions fait une pause entre deux galipettes.

Ma tête sur son pectoral tatoué de notre devise, je reposais mes yeux tandis qu'il me faisait des caresses sur mon crâne. Tout était parfait. Les crépitements du feu, nos respirations haletantes qui se synchronisent. Mais je savais qu'il y avait un problème et qu'il n'osait pas le dire. La façon dont il me prenait était différente des autres fois. Comme-ci c'était la dernière fois que l'on se voyait cependant ce n'était qu'une impression.

Ma main gauche glissait sur ses abdos pour remonter sur sa poitrine musclée. À l'aide de mon coude, je relevais mon buste pour ensuite me mettre à califourchon sur lui. Ses mains se baladaient sur mes hanches jusqu'à mes fesses.

Je peux toujours sentir cette sensation de chaleur entre mes cuisses.

Mes doigts parcouraient son torse, ils montaient sur son cou et un peu plus haut, je sentais ses cheveux entre mes mains. Ma poitrine touchait la sienne et mes lèvres n'étaient plus qu'à quelques centimètres des siennes qui étaient pulpeuses. Je n'avais jamais été addicte à quelqu'un auparavant.

Délicatement, je posais ma bouche contre la sienne. Sa langue glissait sur mes lèvres pour demander l'autorisation d'entrée. J'ai cédé à sa requête. Nos langues s'entrechoquaient et dansaient parfaitement ensemble. Le baiser qui était doux devenait agressif. Avant d'aller plus loin, je m'écartais de lui ce qui m'offrait un grognement de sa part.

Un sourire se posait sur mon visage, mais rapidement, il s'en allait. Il fronçait les sourcils et il comprenait que je savais quelque chose. Ou que je me doutais de quelque chose.

Alors d'un regard de ma part, il m'avait avoué qu'il partait le lendemain. De la tristesse pouvait se lire dans mes yeux. Sa main frôlait ma joue en passant mes cheveux derrière mon oreille.

The Beauty of HellOù les histoires vivent. Découvrez maintenant