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Alec était au travail, assit derrière son bureau et concentré sur les images défilants devant les caméras connectées de son immeuble à son ordinateur. L'une de ces célébrités habitant au 3e étage lui avait fait part d'un doute sur le fait que quelqu'un soit rentré dans son appartement sans qu'il ne sache. Ne cherchant surtout pas ébranlé son public pour si peu, la star avait préféré se remettre au propriétaire des lieux qu'à la police.

— On s'est échangé nos numéros de téléphone. Je compte l'appeler bientôt, dit une voix féminine.

— Izzy, vas y doucement avec lui. Ne fait pas comme d'habitude si tu veux que vous soyez amis.

Alec jeta un regard furtif à sa sœur avant de se reconcentrer sur sa tâche. Il aurait bien demandé à Simon de le faire à sa place mais le geek était injoignable depuis ce matin et Jace qui aurait pu aller le chercher ne prenait pas ses appels.

Alec écouta d'une oreille presque inexistante les propos de sa sœur. Pour le brun, elle oubliait parfois qu'elle était également une personnalité connue et que beaucoup l'idolâtraient. La jeune femme vivait au jour le jour comme toute personne banale et quelques fois, l'aîné n'aimait pas cela. Quand on avait plusieurs regards sur soi, on se contenait par moment. Mais soit, le plus réservé c'était lui, pas elle, il devait donc faire avec.

— Comment ça comme d'habitude ? Je vais juste l'appeler, après j'irai chez lui pour qu'on puissent parler de tout et rien à la fois. On sera amis tu verras. Et aussi je-

— Izzy ! souffla Alec.

Il allait ajouter autre chose avant que quelque chose ne retienne son attention sur les caméras.

Le brun fixa son ordinateur pendant un long moment où sa sœur faisant à peine attention à son frère, débitait ce qu'elle ferait avec le mannequin dès lors qu'un seul appel aurait lieu entre eux.

Alec crispa les poings, un regard dur posé sur les images qui défilaient devant lui. Son expression passa inconsciemment de l'étonnement au déni puis à la colère.

— C'est moi qui te mets dans cet état frangin ? demanda Izzy, ayant remarqué qu'elle ne se faisait plus écouté mais qu'à place, la mine de son grand frère avait changé.

Son frère leva les yeux vers elle.

— Izzy, va vérifiez la salle pour ma prochaine réunion s'il te plaît.

— Quoi ? Mais tu n'as aucune réunion. On est dimanche. Je te parlais de Clary là, à chaque fois qu'on aborde son sujet, tu fais tout pour l'éviter.

Le brun fronça les sourcils. À quel moment a-t-elle arrêté de parler du mannequin ?

— Écoute Isabelle, je ne te suivais même plus. On en reparlera une prochaine fois si tu veux.

— Tu dis ça à chaque fois. Alec s'il te plaît...

L'aîné se pinça l'arrête du nez. Ces images, et maintenant sa sœur qui ne comprenait pas qu'il voulait être seul.

— Autant être direct dans ce cas, je ne reparlerai plus de cette fille. Si tu es obligée de la demander en mariage pour qu'elle te soit fidèle, alors soit. Mais je ne donnerai aucune bénédiction et soit sûre que je dirai tout ce que je sais aux parents dès que tu le leur annoncera.

Isabelle se leva de son siège. Le regard de la jeune femme était teinté à présent de tristesse.

— Pourquoi Alec ? Pourquoi tu ne l'aimes pas ?

— Parce que tu me demandais de l'aimer en plus ? dit son frère, énervé. Vous vous êtes séparer combien de fois Isabelle hum ? Combien de fois l'as-tu retrouvé entre les mains d'une autre amante ? Quatre ? Cinq fois ?

Neighbor  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant