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Lorenzo observa les deux hommes traverser la voie, une mine anxieuse au visage puis inspira grandement en les voyant entrer après quelques bousculades. Il délogea  son téléphone de sa poche et cliqua sur le contact qu'il avait le plus appelé ces derniers jours malgré les nombreux appels avec ses partenaires. Quelqu'un décrocha après la troisième sonnerie.

— « Mon compagnon et moi sommes très occupés, rappelez plus tard. », répondit avec exaspération, une voix différente de celle attendu

—« Ah Simon, comment vas-tu ? Il fait beau temps non ? » demanda Lorenzo, relaxe, comme si les deux hommes se connaissaient depuis des lustres.

Décontenancé par ce genre de réponse à laquelle il ne s'attendait pas, le châtain mit un petit temps avant de répondre.

— « O-oui. Oui c'est moi. Et comme je viens de le dire, Jace et moi..

— «..êtes occupés. Mais dis moi, t'a t-il dit qu'il y a de cela longtemps, que dis-je, très longtemps il s'était déjà rendu compte de son attirance envers toi ? Ça doit remonter à l'époque de votre dernière année de lyc-

Lorenzo ne put finir sa phrase, il entendit un bruissement puis quelques secondes plus tard, la voix de Jace tonna.

— « Ta gueule mec ! Qu'est-ce que tu fous ? Non, qu'est-ce que tu veux plutôt ? Je suis occupé. »

— « Dis moi que c'est lui qui t'encule, ça serait tellement jouissif pour ton égo surdimensionné », dit Lorenzo en étouffant un rire.

La voix de Simon retentit aussitôt dans le mobile :

— « Nous sommes en pleine négociation. »

Jace grogna.

— « Lorenzo pourquoi tu m'appelles ? »

— « Je suis devant l'immeuble de ton frère, il va peut-être pleuvoir et ma voiture est entouré de paparazzi. Tu ne voudrais pas venir me chercher ? Viens avec Simon, nous en profiterons pour faire plus ample connaissance. »

— « Après ce que tu as failli lui dire ? Même pas en rêve. Trouve toi un taxi ! »

Jace allait déjà raccroché quand Simon cria encore une fois dans le mobile.

— « Nous sommes là, dans — il marqua une pause pour regarder sa montre, tel le geek qu'il était — sept minutes tout au plus. Je conduis.»

Jace éloigna le téléphone de son oreille pour parler au châtain, mais Lorenzo entendait tout de même.

— Je croyais que tu ne l'aimais pas, dit-il à son compagnon.

— Plus maintenant, je veux tout savoir sur cette affaire de lycée, répondit Simon, il s'éloignait déjà.

Jace replaça le téléphone à son oreille après un dernier grognement.

— « Toi, tu as intérêt à la fermer. »

Il raccrocha et Lorenzo sourit.

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Alec traversait la voie, Magnus dans les bras, avec sa tête sous le pull de l'architecte. D'un commun accord ils s'étaient entendu pour ne pas laisser le mannequin à la vue de la presse. Et les vitres transparentes de la salle de gym, ne feraient sûrement pas l'affaire très longtemps.

Le brun avait donc troqué son débardeur contre le pull de rechange qu'il avait gardé et avait pris l'écrivain dans les bras. Ce dernier s'était accroché à lui, faisant disparaître le haut de son corps sous le vêtement du plus grand et entourait fermement son bassin de ses jambes. Ils ne portait que des chaussettes, laissant ses chaussures à Lorenzo. Avec les médias, un seul faux geste et tout était démasqué.

Neighbor  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant