Chapitre 1 : celui qui n'avais plus foi en l'amour

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PDV extérieur : 

Comme chaque année, je fêtais mon anniversaire seul.

En fait,  j'ai toujours été quelqu'un de solitaire, les humains ne m'aiment pas, je ne les aimes pas et vice versa.

A minuit, j'aurais 500 ans, je suis encore jeune, même si les vampires sont connus pour être immortel.

Je sors sur le balcon de ma chambre qui me donne une superbe vue sur le dernier village de la région, les autres ont vite disparus, ça se comprend, qui voudrais habiter si près de moi ? Personne.

Toutes les femmes que j'ai aimée me craignait, je le ressentais.

Elle disait avoir confiance en moi mais rien que d'entendre ma voix les figeais sur place.

Comment on en est arrivé là ?

Même moi, je ne sais plus.

Ah, si.

C'était une sombre époque, la tête du chef de la famille Todoroki avait été mise à prix.

Le plus jeune, n'était pas plus haut que trois pommes et devait avoir 4 ans en âge humain.

Un soir de clair de lune, les loups garou hurlaient à la mort.

Un village entier venait d'être rasée de la carte. 

Les vampires avaient donc jurés de se cacher du monde des humains et un conseil aurait lieu dans la demeure des Todoroki tous les ans.

Cela dura jusqu'à ce que la famille disparaisse, laissant un jeune homme âgé de 380 ans à l'époque, c'est depuis ce jour qu'il avait commencé à se renfermer sur lui même.

Il y a 15 ans, il avait tué de ces propres mains les Bakugo, car ces derniers avaient essayés de s'en prendre à l'une de ces épouses, il avait fait ça dans l'unique but de se protéger, pas de faire du mal gratuitement.

C'était toujours dans le but ultime de protéger ce qu'il lui restait, il n'avait plus rien, il était seul.

Une larme de sang roula sur ma joue.

- on m'a tout enlevé.

L'heure fatidique arriva et le clocher sonna minuit, et, dans un élan de désespoir, j'hurlai le plus fort qu'il put, à pleins poumons, faisant fuir toutes les bêtes à proximité de ma demeure.

- je me vengerai ! Je vous tuerai tous !

je soupirai puis, me sentant observé, retournai à mes occupations habituelles.

PDV Katsuki : 

J'avais tout vu.

'tin il pète les oreilles lui.

Alors, c'est ça qu'on appelle un vampire sans pitié ? C'est plutôt moi qui est de la pitié pour lui oui.

Je soupirai puis me jetais sur mon lit en somnolant, jusqu'à ce que quelqu'un vienne me déranger dans mon pseudo sommeil en tambourinant comme un malade à la porte.

- je dors !

La porte s'ouvrit, comment on peut oublier de fermer la seule porte de sa maison ?

- ouah ! T'as pas peur toi ! Tu dors même la porte ouverte.

- la ferme tête d'orties.

- Je ne partirai pas avant de t'avoir donné ceci.

Il me tendit une enveloppe, je m'asseyait en tailleur sur le lit et allumait une bougie pour y voir plus clair.

Après avoir déchiré comme un malade ce qui recouvrait le papier, je pu enfin comprendre de qui il s'agissait.

- Cher Monsieur Bakugo Katsuki,

Comme vous le savez, les femmes disparaissent en masse de notre village, et le nombre de mort chaque mois ne fait qu'augmenté.

Et comme vous êtes détective, j'aurai un service à vous demander,

Demain, deux de mes gardes viendront vous chercher, de gré ou de force,

Je veux que vous alliez tuer le dernier des Todoroki.

Pour le reste et les détails, je vous expliquerai tous en détails demain matin.

Votre départ se fera à la tombée de la nuit, inutile de vous rappelez que les vampires sont des créatures nocturnes.

Ainsi, une fois débarrassé de lui, nous seront enfin libre et nous continuerons d'instruire au plus petit l'art de se défendre.

Mes salutations, 

Monsieur le Maire

- ...

- alors ?

- c'est non !

- mais-

- non, c'est nul et inintéressant, il veut quoi encore ? Que je fasse ami-ami avec ce truc qui se tape toutes les meufs de la région pour les buter après ? C'est hors de question.

- et bien justement il voudrait que-

- dans leurs rêves oui

Mon meilleur ami soupira, je peux paraître adorable au premier abord mais en réalité je suis une vraie tête de mule.

- ils viendront te chercher à 7 heures, soit prêt, tu sais qu'il n'aime pas les retardataires.

- qu'il aille se faire voir, moi je fais grâce mat'

- comme tu voudras, ah, au fait, évite de laisser ta porte ouverte, il se promène la nuit dans le village, il est partout.

Après avoir prononcé cette phrase qui me fit clairement froid dans le dos, il sortit, mais se n'ai pas pour autant que je suis partit verrouillé la porte, j'ai passé l'âge de croire au monstre.

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753 mots

qui avait dis hier dans mon prologue qu'il était calme ? x))

personne ne changera katsu, personne u^u

kiss de miaou <33

/Heartless/TodoBaku/(TERMINÉE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant