Chapitre 24 : ce que je suis vraiment

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PDV Katsuki :

J'aide Denki à mettre la table et Hitoshi arrive avec la soupe, mais une chose me tracasse.

Où est passé Shoto ?

et comme si il avait lu dans mes pensées, il me répond de la façon la plus calme possible :

- il arrive, il avait juste quelque chose d'important à faire.

Sa voix est... Bizarre, il ne parle jamais comme ça d'habitude.

Je me contente d'hocher la tête et nous nous installons à table.

Jusqu'au milieu du repas, une ambiance pesante régnaient dand la pièce. J'avais l'impression qu'on avait échangés mes deux potes avec de pâle copie d'eux. Il avait le visage grave, et ne pas voir le bicolore revenir me faisais clairement comprendre qu'il se passait quelque chose de louche.

Alors qu'on allait passer au dessert, je déclarais avoir une envie pressente et courais presque jusqu'au dernière étage, sans pour autant que les deux autres me retiennent.

J'arrivai donc au quatrième étage qui m'était toujours interdit d'accès, bien que j'avais franchie la barrière que m'avait imposée double face à mon arrivé un nombre incalculable de fois.

Je poussais doucement la première porte, puis la seconde, évitant de me faire repérer.

Je pouvais clairement entendre des grognements et des gémissements venant du fond d'un couloir sûrement.

Mais c'est comme si l'endroit avait été conçue pour qu'on s'y perde, j'avais déjà visité les premières pièces, qui étaient de vieux greniers aménagés, mais je n'étais jamais aller plus loin, alors je me surpris très rapidement à tourner en rond.

Alors, pour me faciliter la tâche, j'eu une idée de génie.

À chaque fois que je passais devant une porte, je la marquais d'un coup de griffe violent, comme ça, je saurai si je reviens sur mes pas.

Au bout de quelques minutes, j'avançais enfin dans un couloir beaucoup plus sombre et les bruits se rapprochait de plus en plus de moi.

Mon coeur battait la chamade, à chaque fois que mes pieds rencontraient une masse visqueuse au sol ou des  morceaux d'os humain, mon angoisse augmentait.

Puis, une fois que je fut en face de la porte qui marquait la fin du dernière étage, seulement un pauvre morceau de bois rempli de trace de sang me séparait des bruits qui semblait de plus en plus fort au fur et à mesure que la panique me gagnait.

Voyant que la chose qui se trouvait dans la pièce n'avait visiblement pas senti ma présence, je baissait timidement la poignée et lorsqu'elle s'ouvrit, je cru faire le pire des cauchemars que je n'avais jamais fait.

Il y avait des corps, énormément de corps, mais un détail me fit redescendre du petit nuage sur lequel j'étais depuis que j'étais tombé sous le charme du bicolore, c'était des corps de femmes.

Mon sang se glaça et je me sentais incapable de bouger, alors ils avaient raison..

Je risquais un regard vers le monstre assoiffé de sang qui c'était tourner pour se retrouver face à moi et je vis enfin son vrai visage... Celui du diable.

Ces vêtements étaient déchirés et de la même couleur des murs, son regard était vide, il me montrait enfin son vrai visage.

Mais mon coeur rata un battement lorsque je vis 1- non, 3 corps d'enfants dans leur petit costume de fantôme et de sorcière.

Alors... C'est pour ça qu'il avait fermé la porte le soir d'Halloween... Ils étaient tous au courant de ce qu'il faisait ici !

Lorsqu'il se leva, semblant être sorti de sa transe, pour me prendre dans ces bras en me répétant que ce n'était pas ce que je croyais, (la phrase hyyyyper cliché, j'essaie de détendre l'atmosphère ok ?), je sortis de ma paralysie et pris littéralement mes jambes à mon cou, ne regardant même plus si je refesais bien le chemin à l'envers, tandis que je l'entendait me courir après, en me suppliant de m'arrêter et en disant qu'il était désolé.

Mais de son pardon, je n'en voulais pas, quand je pense que j'ai couché avec un gars qui bouffais des cadavres juste après... Je veux même pas y penser.

Et tous ces petits mots doux, c'était pour m'amadouer et me tuer après pour que je finisse dans le même état que ces pauvres femmes et ces gosses ?

Je manquais plusieurs fois de me rétamer dans les escaliers mais j'en avais rien à foutre, tout ce que je voulais, c'était m'échapper de chez ce- non, ces psychopathes !

Les deux autres vampires ayant entendu tout le remue ménage, était dans l'entrée, Denki me regardait, la mine triste, mais aucun des deux n'essaya de me retenir, sauf le blond qui me chuchota un petit :

- pardon..

Ils essayèrent de retenir le bicolore pendant que je dévalait la colline tombant plusieurs fois.

Mais c'était peine perdue, il continuait de me suivre en me hurlant qu'il était désolé et la seule phrase qui sortie de ma bouche était :

- pendant tout ce temps, tu m'a caché qui tu étais réellement, t'es qu'un abruti ! Tu m'as jamais fait confiance !

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815 mots

Oula il piquait celui là ^^"

Je crois que c'est mon chapitre préféré de toute la fanfic >:)

(Oui, je suis une vraie drama queen)

Kiss de miaou <3

/Heartless/TodoBaku/(TERMINÉE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant