Chapitre 3 - Détresse

2K 206 165
                                    

Buona notte - Enrico Nigiotti

5 septembre - 22:32

À : Lâche

Je ne peux pas croire ce qu'il nous arrive. Dis-moi que ce n'est qu'une période, que c'est un doute. Peut-être que notre relation te fait peur ? Si tu trouves que l'on va trop vite, il suffit juste de me le dire. Si c'est parce que je suis à Rome, on en a parlé cent fois et tu n'étais pas inquiet. Il y a quelqu'un autre ? J'ai fait quelque chose de mal ? Pourquoi tu me traites comme si c'était moi qui te faisais souffrir ? Réponds à mes questions, s'il te plait.

6 septembre - 08:03

À : Lâche

Où es-tu passé ? Où est passé l'homme que j'aime ? Fais-le revenir. Toi, je ne te connais pas.


8 septembre - 14:13

À : Lâche

Ça fait déjà quatre jours. Quatre jours que tu m'as lâché cette bombe. Je suis désolée pour ces messages à rallonge, mais c'est le seul moyen que tu me laisses pour te dire ce que j'ai à te dire. Donne-moi les explications que je te demande et je te laisserai tranquille.


9 septembre - 06:55

À : Lâche

Hier soir, quelqu'un a sonné chez moi. Tu aurais dû me voir, j'ai fait un bond de huit mètres. J'étais tétanisée. Et si c'était toi ? Ça y est, tu as ouvert les yeux, tu m'aimes pour de vrai, tu es venu me le prouver. J'ai couru jusqu'à la fenêtre de ma chambre, je me suis penchée le plus possible pour essayer de t'apercevoir. Mais je ne voyais personne. On a sonné à nouveau. J'ai décroché à l'interphone et une femme a parlé italien.

Ce ne sera jamais toi qui viendras frapper à ma porte.


9 septembre - 08:23

À : Lâche

Tu sais quoi ? T'es qu'un sale con. J'ai rien fait pour mériter d'être traitée comme ça. Je te croyais que tu étais différent, mais non. T'es comme tous les autres : un putain d'égoïste.


10 septembre - 23:57

À : Lâche

Je crois qu'il faut que je me rende à l'évidence, tu as pris ta décision. Tu ne reviendras pas. Tu as choisi de continuer ta vie sans moi. J'espère que tu ne regretteras pas ton choix. Pour ma part, je vais me reconstruire petit à petit. Rome est une belle ville pour ça. Ce sera long et douloureux, mais j'y arriverai. J'aime croire que je vais être aussi forte que tu as été lâche. Je vais te montrer à quel point je vais me relever avec la tête haute alors que tu m'as mise à terre.


12 septembre - 01:45

À : Lâche

Tu me manques. Reviens, je t'en supplie. Dis-moi ce que je dois changer et ça s'arrangera. Je voudrais que tu me serres fort, que tu m'aimes encore jusqu'au ciel comme tu me l'as toujours dit. Je ne suis plus vraiment moi, depuis que je suis sans toi.

12 septembre - 09:34

De : Lâche

Chiara arrête. Je ne t'aime plus.

Ça ira mieux à RomeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant