Chapitre 24b : Bonus

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/!\ Point de vu César /!\


Je fais durer le suspens.....










Encore du suspens.....

























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* *




Lorsque nos lèvres s'effleurèrent, ses mains se déplacèrent le long de ma nuque, approfondissant notre baiser tandis que je resserrais mon emprise autour de son corps.

Il était si doux, si agréable de tenir dans mes bras cet être chéri, d'embrasser ses lèvres aux courbes séduisantes, de sentir la chaleur de son corps contre le mien.

Aaron s'agrippait à ma nuque, avide de mes lèvres tandis que je me penchais toujours plus vers lui, attiré par sa poigne et désireux d'approfondir notre proximité.

Ses ailés se déployèrent, nous enveloppant dans un nuage de douceur tandis que je le soulevais de terre. Il enroula ses jambes autour de mes hanches sans rompre une seule seconde nos baisers.

Délicatement, je le déposais dans les coussins du fauteuil et m'écartais de ses lèvres afin de le contempler. Irrésistible : tel était le mot qui lui convenait le mieux. Ses cheveux ébouriffés, ses joues légèrement rougies et ses yeux désireux provoquaient en moi une attirance insoutenable, mais je résistais.

Voyant que je ne reprenais pas le cours de nos baisers effrénés, Aaron fronça les sourcils et poussa un soupir de frustration. Je ne pus m'empêcher de sourire à sa réaction adorable.

Il enroula ses doigts fins autour de mon cou et m'attira brusquement vers lui, impatient. S'approchant dangereusement de mon oreille, il murmura d'une voix enivrante :

- Idiot, pourquoi t'arrêtes-tu ?

Il décidait de jouer à ce jeu là ? Très bien.

Je me décalais légèrement et attrapais entre mes doigts sa mâchoire délicate, levant vers moi son visage gracieux. Ses grands yeux sombres me dévisageaient tandis que ses joues rougissaient plus encore à mon geste. Je me délectais de sa timidité.

- Patience petit ange, susurrai-je un sourire aux lèvres.

Sans quitter son regard ardent, je fis courir mon autre main le long de son cou, traçant un chemin que moi seul connaissait.

Ses ailes frémissaient tandis qu'il se retenait de bouger : sa patience atteignait ses limites.

Sa peau aux couleurs si lumineuses m'attiraient comme une abeille désire le nectar d'une fleur.

Je touchais de mes lèvres son cou et descendais lentement vers ses clavicules. J'embrassais son corps, et plus mes baisers s'accéléraient, plus la respiration d'Aaron se faisait effrénée.

Je le délestais de son haut et l'admirais à nouveau. Il était fin, ses muscles se dessinaient aussi gracieux que les ailes d'un héron.

Il se tortillait sous mon regard insistant, tentant à plusieurs reprises de se cacher sous ses plumes qui ne lui obéissaient plus.

Je passais la paume de mes mains sur son torse, ne faisant qu'effleurer la surface de sa peau et pourtant, il soupirait de plaisir.

Soudainement, je m'emparais de son corps et posais son bassin sur mes cuisses. Il se cambra et me dévisagea, surpris.

Je lui lançais un regard provocant et sans quitter ses yeux, je léchais ses clavicules. Sa peau, déjà douce sous mes doigts, avait à présent la texture d'un trésor interdit que tout contact faisait perdre la raison.

Légende de FaucheuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant