Chapitre 20

835 38 10
                                    

Chapitre 20 ~ Questions

------------------

Itona m'aide à refaire mes bandages avant qu'on ne se mette en route pour aller en cours. Il me met un nouveau pansement sur la blessure à mon visage, et je vois son regard se diriger vers mon oeil au bord noir.

- Laisse, Itona. Ce n'est rien.

Itona- Pourquoi tu ne veux pas me dire qui t'as fait ça ?

- Parce que je n'en ai pas le droit.

Ça te mettrait en danger. Je ne veux pas de ça. C'est hors de question.

Itona- Mh...

Je le regarde et lui prends la main en me redressant pour déposer un rapide baiser sur ses lèvres. Il rougit légèrement et regarde ailleurs, tandis que je ris doucement.

- Allez, viens. Allons en cours.

Itona hoche doucement la tête et se lève pour aller prendre nos sacs de cours. Je tends la main pour prendre le mien, mais il secoue la tête.

Itona- Aujourd'hui, je porte ton sac. Et c'est non négociable.

Je ris et lui prends la main, tandis que nous sortons de la maison et je ferme la porte à clé.

***

Sur le chemin qui mène à notre bâtiment, nous croisons Karma, Nagisa, Kayano et Nakamura.

- Ohayo !

Ils se tournent vers nous en souriant, mais perdent rapidement leur sourire en voyant mes bandages. Nakamura et Kayano foncent vers moi et me prennent dans leurs bras.

Nakamura- Qui t'as fait ça ?

Kayano- Qu'on aille le défoncer.

- Non, mais ça va, les filles. Ce n'est rien du tout.

Itona- Bon, vous me la rendez ?

Karma et Nakamura font un sourire sadique et nous regardent, puis posent leurs yeux sur nos mains. Nagisa recule légèrement par précaution, très vite imitée par Kayano qui regarde les deux cupidémons avec nervosité.

Karma- Vous n'auriez pas des trucs à nous dire vous deux ?

Nakamura- Comme nous expliquer vos mains jointes ?

Karma- Ou vos joues rouges ?

Nakamura- Ou..

Je ne l'écoute plus, car je fuis et me mets à courir pour arriver au bâtiment, traînant Itona derrière moi. Malheureusement, une fois en haut, un poulpe jaune à face de smiley arrive en riant, puis il devient tout rose en nous voyant.
Je lâche la main de mon bébé poulpe et sort mon pistolet de ma veste.

- Viens ici, sale crétin de poulpe lubrique et dégonflé !

Je lui fonce dessus en tirant, sortant un poignard qui était attaché à ma cuisse.

- Je vais vous apprendre le principe de vie privée, commère de mes deux !

Koro- Aaaaaahhhhhh !!!

Blanche || AcOù les histoires vivent. Découvrez maintenant