Chapitre 34 ~ Sauver Irina et Blanche
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Ce chapitre sera du point de vue d'Itona
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Blanche ❤ :
« La famille ne doit être parfaite, mais unie quoiqu'il arrive. »
C'est un proverbe que j'applique depuis le début.
Je n'abandonne jamais ceux que j'aime, même si ce que je dis peut faire penser le contraire.
Je vous attends.Le message de Blanche tourne en boucle dans ma tête depuis que je l'ai reçu. Elle a imaginé un plan. Mais il ne fonctionnera que si on lui fait confiance.
Je soupire et regarde mes camarades qui frappent dans les parois de rage. On a tenté de libérer Irina-senseï et Blanche, mais ce n'était qu'un piège. Elles sont du côté du Dieu de la Mort. Ce dernier me tape sur le système, d'ailleurs.
Mon regard doré se pose sur celle qui nous surveille, tandis que le Dieu de la Mort et Irina attirent les professeurs ici. Blanche joue avec un couteau, nous jetant quelques rapides coups d'œil de temps en temps. Nos regards se croisent et elle esquisse un sourire rassurant. Ce qui ne m'aide pas beaucoup à me détendre.
Blanche- Itona, viens ici.
Je me lève et fais quelques pas pour m'approcher, mais Terasaka m'attrape avant que je n'arrive jusqu'à elle.
Terasaka- Eh oh ! Je sais que tu l'aimes, mais fais pas le con, non plus !
Blanche- Oh, allez, Terasaka. Je vais pas le manger, je suis pas cannibale. Enfin, aux dernières nouvelles.
- Terasaka, lâche moi. C'est mieux de lui obéir, car je te ferais remarquer que c'est elle qui peut nous faire exploser.
Il me regarde, puis il regarde notre camarade qui sourit innocemment, une lueur d'amusement dans le regard. Il soupire et je vois Blanche agiter la télécommande pour bien lui faire comprendre la menace qui plane sur nous. Finalement, Terasaka me repose à terre et me colle une claque à l'arrière du crâne.
Terasaka- Tu te dépêches.
Je lève les yeux au ciel en soupirant et m'approche de la folle qui a pris mon coeur en otage. Elle sourit et me touche le bout du nez à travers la grille avec son doigt en riant. J'esquisse un petit sourire, attendri, puis elle me tend une clé USB que j'attrape rapidement.
- Tu as vraiment tout prévu.
Blanche- On est pro ou on ne l'est pas, darling.
- Tu es ridicule.
Blanche- Dit-il. Tu es suicidaire ?
- Je te fais confiance, princesse.
Blanche- Arrête, je vais rougir. Sinon, branche la clé à votre système de communication, je me charge du reste.
- Je peux avoir un bisou ?
Elle éclate de rire et penche la tête sur le côté en souriant, amusée et attendrie.
Blanche- Si on parvient à sortir d'ici, promis.
Terasaka- Bon, Itona, ramène toi et arrête de draguer l'ennemi.
- Je drague pas, je la garde sous mon charme.
Blanche- Depuis quand je suis votre ennemie, au juste ?
Muramatsu- Depuis que tu nous a lâchement abandonnés sans plan pour sauver Bitch-senseï.
Elle sourit, amusée par la situation. Elle sait que tant qu'elle a toujours la confiance de l'un d'entre nous, son plan fonctionnera.
Soudain, un immense machin jaune et mou tombe dans un flop au milieu de l'espèce de cage où nous sommes tous enfermés. Le bidule se relève et il se trouve que c'est juste Koro-senseï. Il nous regarde, puis il remarque Blanche de l'autre côté.
Blanche- Tranquille, le poulpe. J'ai pas envie de dégommer leur raison d'unité tout de suite.
Elle tourne alors la tête et nous suivons son regard. Une porte vient de s'ouvrir dans la paroi du tunnel, faisant apparaître Irina, Karasuma et le Dieu de la Mort.
Dieu de la Mort- Bien. Je vais pouvoir passer à la suite du plan.
À partir de là, j'ai lentement décroché jusqu'à ce que son monologue ne devienne plus qu'un bruit de fond. C'est pas que ce n'était pas intéressant, mais un peu quand même en fait. Je me retiens de sourire en voyant Blanche retenir un baillement.
Je me demande comment c'est possible de savoir rester aussi calme avec quelqu'un qui planifie votre mort sous votre nez. Elle est très forte mentalement ou elle est juste habituée ? Bon, c'est vrai qu'elle joue avec la Mort depuis longtemps, mais bon... y a des limites quoi !Karasuma- Voici quel est la position du gouvernement !
On écarquille tous les yeux lorsqu'il donne un coup de poing au Dieu de la Mort en plein visage. Ce dernier jure et part par la porte dans le tunnel. Karasuma-senseï se lance à sa poursuite après avoir enlevé sa veste.
On regarde Irina-senseï qui enlève son collier.Irina- Blanche, tu t'occupes des mioches.
Blanche- Ça marche, Bitch-senseï.
J'aperçois une ébauche de sourire sur le visage de notre professeure d'anglais avant qu'elle ne prenne le même chemin que les deux autres adultes. Quant à Blanche, elle se tourne vers nous en souriant et enlève sa capuche.
Blanche- Itona, la clé USB. Insère la.
Je m'exécute, tandis qu'elle sort son portable et pianote à toute vitesse. Elle semble savoir ce qu'elle fait.
Blanche- 5... 4... 3... 2... 1... Boum !
Un bip sonore se fait entendre et de la fumée s'échappe de nos colliers, tandis qu'ils se décrochent de nos cous. Au même moment, une explosion retentit quelque part dans le bâtiment.
Blanche- Note à moi-même : plus jamais je laisse un assassin jouer avec des explosifs tant que je suis dans les parages.
- Arrête de râler deux minutes.
Koro- Karasuma, que se passe-t-il ?
Karasuma- Le Dieu de la Mort a fait exploser l'étage où on se trouvait. Il vient de s'enfuir et Irina est bloqué dans les décombres. Je n'ai pas le temps de l'aider !
Kurahashi arrache le talkie des tentacules de Koro-senseï et explique à Karasuma-senseï que c'est elle qui a l'appareil.
Kurahashi- Karasuma-senseï, Irina n'a que 21 ans. Elle a grandi parmi les assassins depuis qu'elle est petite, et depuis son arrivée, elle prend du temps à se construire vraiment par elle-même. Elle est encore jeune et peut faire des erreurs. Alors s'il vous plait, pardonnez lui ses erreurs comme vous nous pardonnez les nôtres en classe.
Un silence plus ou moins long suit la tirade de Kurahashi qui resserre son emprise sur l'appareil.
Karasuma- Vous me facilitez vraiment pas la vie. Je vais l'aider à sortir des décombres.
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Blanche || Ac
FanfictionLe mot "tuer" est un terme très étrange. Bien qu'il soit fréquemment employé pour manifester des intentions meurtrières, celles-ci sont rarement mises à exécution. - Yusei Matsui - ----------------------- Je m'appelle Blanche Tachibana. Et je suis u...