Chapitre 2 ~ Camarades de classe
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Je m'assieds au pied d'un arbre et ouvre mon bento, tandis que les autres viennent me rejoindre en se mettant en cercle autour de moi.
Je sors un onigiri et le porte à ma bouche, et juste avant de prendre une bouchée, je demande à ce qu'ils se présentent tous pour que je m'y retrouve.C'est comme ça que j'apprends qu'il y a Karma, Isogai, Okajima, Okano, Okuda, Kataoka, Kayano, Kanzaki, Kimura, Kurahashi, Nagisa, Sugaya, Sugino, Takebayashi, Chiba, Terasaka, Nakamura, Hazama, Hayami, Hara, Fuwa, Maehara, Mimura, Muramatsu, Yada, Yoshida et Ritsu (qui s'est installée sur mon portable au passage).
- Arrêtez moi si je me trompe, mais Koro-senseï m'a dit qu'il y avait un certain Itona Horibe dans cette classe. Où est-il ?
Fuwa- Avec son tuteur, un certain Shiro. Itona reste avec lui, car normalement celui-ci peut l'aider à devenir puissant.
Nagisa- Mais ça ressemble plus à de la manipulation, car il s'en fiche du sort des autres.
Terasaka- Il a mis toute la classe en danger juste pour tenter de tuer l'autre poulpe !
Karma- Doit-on te rappeler que c'est toi qui les a aidé ?
Nakamura- Karma, laisse le un peu tranquille ! T'arrêtes pas de l'embêter avec ça !
Karma- Dit-elle !
- Oui, bon, vous ne savez pas où se trouve ce Itona ?
Kayano- Ça fait longtemps qu'on l'a plus croisé...
Nakamura- Mais pourquoi ça t'intéresse autant ?
- Ça, c'est un secret.
Je commence à manger mon onigiri en ne faisant pas attention aux sourires sadiques de Nakamura et Karma qui me regardent malicieusement, comme s'ils avaient une idée en tête.
Je termine mon onigiri et attrape le deuxième onigiri que j'avais préparé ce matin, puis regarde mes camarades de classe d'un air interrogateur.
- Vous n'aviez pas de questions à me poser ? Et mangez, sinon vous allez vous écrouler en sport.
Kayano- Ah oui ! Tu étais où avant d'être à Kunugigaoka ?
- J'étais scolarisée à domicile, donc vous êtes mes premiers camarades de classe.
Kimura- Comment t'as attéri en classe E ?
- À la demande du gouvernement.
Kurahashi- Donc tu es une assassin ?
- Vous verrez bien.
Karma- Tu parles ! Je suis sûre que t'es qu'une grosse tapette !
- Répète pour voir, le gros fumiste.
Karma- Sans problème ! Tu es une tapette !
Je me lève d'un coup et me glisse derrière le rouge, mettant mon couteau sous sa gorge et une main sur ses yeux, tout en retenant mon bento avec mon pied.
- Tu disais, le fumiste ? Et Kayano, tu peux récupérer mon bento ? Il va tomber.
La verte récupère ma boite à repas, et la pose à côté d'elle, tandis que j'ai toujours Karma sous la menace de mon couteau en plastique.
- Karma, écoute moi bien, si je suis une tapette, tu es une grande gueule. Si je suis une assassin, tu es une cible pour le moment. Imagine deux secondes si le couteau avait été un vrai, qui serait mort à l'heure qu'il est ? Hum ?
Karma- Recule...
- Excuse toi.
Karma- Jamais !
- Alors je vais rester ainsi, mon couteau sous ta gorge.
Je rapproche mon oreille de sa bouche pour l'entendre murmurer des injures. Je rapproche mon couteau de sa gorge et il marmonne des excuses.
- Bon choix, le fumiste.
Je range mon couteau dans ma veste et reprends mon bento à terre, en mangeant l'onigiri qui était toujours dans ma main.
Yada- T'es super forte ! Tu saurais peut-être battre Karasuma-senseï !
- Peut-être... Je ne suis pas si forte que ça...
Hara- Dis, je me demandais, pourquoi tu es habillée en blanc ?
- Bitch-senseï me l'a déjà demandé.
Maehara- Et tu as répondu quoi ?
- Que c'était un secret.
Okano- Tout est un secret avec toi !
- Je sais, mais c'est comme ça.
Je termine mon deuxième onigiri et referme mon bento avant d'aller en classe pour le ranger dans mon sac. Pendant ce temps, une idée de plan prend forme dans ma tête, mais j'aurais besoin des points faibles de Koro-senseï. Je crois que Nagisa a un carnet où il les a tous noté, je lui demanderai s'il veut bien me le prêter tiens !
Je retourne près des autres qui terminent de manger, puis la sonnerie retentit, annonçant la reprise des cours.
Je pars dans le vestiaire des filles en écoutant les conversations de Kayano et Kanzaki, ou d'Okano et Yada, ou celle de Kurahashi et Kataoka. Nakamura, Hara, Hazama, Hayami et Okuda restent silencieuses, rigolant parfois aux réactions de Kayano ou à celles de Kurahashi qui, je l'avoue, sont assez amusantes à observer.
Une fois toutes changées, nous rejoignons les garçons sur le terrain de sport et faisons face à Karasuma-senseï et son air sérieux.
Il nous demande de faire l'échauffement en faisant dix tours de terrain, dix pompes et dix squats. On s'exécute en silence et j'aperçois Koro-senseï et Irina-senseï qui nous observent. Enfin, qui m'observent. Je retiens un sourire et me concentre sur Karasuma qui me lance un couteau anti-Koro. Je le rattrape au vol et regarde mon professeur, attendant qu'il s'explique.Karasuma- Je vais évaluer tes compétences, même si je sais que tu es une assassin professionnelle. Tu dois me toucher avec ton couteau et je reconnaîtrais ma défaite.
- Hai, senseï !
Karasuma- Bien, mets toi alors en place.
Je joue avec le couteau, l'envoyant d'une main à l'autre, observant mon adversaire.
Tadaomi Karasuma, 28 ans bientôt 29, est un ancien membre des troupes d'élite. Aujourd'hui membre du gouvernement japonais dans le ministère de la défense, il est devenu le professeur de sport de la classe E pour les former à l'assassinat pour tuer le poulpe. Il est très fort dans les combats, que ce soit le corps à corps ou bien à distance. Je dois me méfier, car il a "des yeux derrière la tête", il fait deux fois mon poids et ma taille, et a plus d'expérience.
Il est en position d'attaque, mais semi-défensive, ses poings devant lui pour m'intercepter. Il n'y a presque aucune faille dans sa défense et s'il m'attaque, je vais prendre cher.
Mais tout est dans le "presque".
Je souris et tiens mon couteau, lame vers le bas.
- Prêt, senseï ?
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Blanche || Ac
FanfictionLe mot "tuer" est un terme très étrange. Bien qu'il soit fréquemment employé pour manifester des intentions meurtrières, celles-ci sont rarement mises à exécution. - Yusei Matsui - ----------------------- Je m'appelle Blanche Tachibana. Et je suis u...