Chapitre 43 ~ Sans rancune, Asano ! Et merci !
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Asano- Il serait fier de vous.
- Merci, monsieur. Il le serait de vous aussi, vu que vous avez fini par renoncer à votre système de la loi du plus fort. Ah, je dois vous laisser, mes amis se font assaillir par les journalistes !
Je salue le directeur de Kunugigaoka, enfin ex-directeur, et cours vers mes amis, mes camarades, ma famille pour les aider avec les journalistes.
Itona m'attrape la main tandis que nous cherchons un moyen de sortir de l'hôtel de ville. Les journalistes nous bouchent toutes les sorties malgré les agents du gouvernement qui tentent de les repousser pour que nous puissions aller dans le bus qui nous attend dehors.
Soudain, un... drapeau géant ? nous recouvre pour nous cacher des journalistes afin que l'on puisse sortir. Ce sont les cinq prodiges de la classe A.
- Asano ! Ren !
Ren- Salut ! Besoin d'aide ?
- Nan, jure ?
Il rit et rejoint Asano à l'avant pour nous libérer le passage. Itona me serre contre lui, tenant son diplôme dans sa main. Je lui fais un bisou sur la joue et on finit par arriver dehors. Enfin !
Les autres montent dans le bus et Karma ne peut s'empêcher de chercher un peu Asano.
Karma- Dire que je vais devoir te supporter pour les trois prochaines années !
Asano- Tu rêves, Akabane, je vais te surpasser et c'est toi qui devras me supporter pendant trois ans !
- Eh ! C'est pas bientôt fini ?!
Ren- Laisse, ça me fait un divertissement de qualité. Tu veux du pop corn ?
- T'en as même pas.
Ren- Touché.
Asano- Coulé.
Karma- T'es nul pour faire de l'humour !
Asano- Ta gueule !
Karma disparait dans le bus en riant, faisant sa tête de sadique comme d'habitude. Je soupire et salue Ren qui repart déjà pour rentrer chez lui.
Asano me regarde et je lui fais un bisou sur la joue pour le remercier pour son aide.
- Merci, Gakushu. Et sans rancune pour les menaces ?
Asano- Ouais, sans rancune. Donne des nouvelles de temps en temps, que je sache où t'es passée sur Terre.
- Promis, mi amigo !
Je le salue d'un signe militaire, il fait de même avant de partir rejoindre son père qui attend près de la porte. Je salue le paternel qui me rend mon salut avant de partir avec son fils en direction de leur voiture de luxe.
Je me dépêche de monter dans le bus et d'aller m'asseoir près d'Itona, posant ma tête sur son épaule. Il me prend la main et je souris de façon niaise avant de m'endormir lentement.
- Allez, rentrons chez nous...
Car oui, maintenant, j'ai un « chez moi ». Ma maison que je partage avec Itona est officiellement devenu ce que les gens appellent « chez eux ».
Itona discute avec Karma et Muramatsu, je m'endors, bercée par leur voix, enfin heureuse.
* * *
Quelqu'un me secoue pour me réveiller, j'ouvre péniblement les yeux et vois que le bus est devant chez nous. Je descends, suivie de près par Itona, en saluant ceux qui sont encore dans le bus.
Mon portable sonne et je regarde rapidement, un peu surprise de voir un message de Karasuma.
Karasuma :
Je t'ai recommandée auprès de l'académie militaire où je vais enseigner pour les prochaines années.
Je serai ton référent et chef de mission.
Tu seras sous mes ordres, mais ça ne devrait pas changer grand chose pour toi, n'est-ce pas ?Moi :
Un grand merci, m'sieur.
Et vous avez raison, ça ne changera rien pour moi, mon général !Je ris doucement en envoyant le message avant de rejoindre Itona dans ma chambre pour terminer de remplir les derniers cartons qui contiennent les affaires que j'emmène à l'académie militaire.
- Karasuma sera mon référent durant ma formation.
Itona- Tant mieux pour toi.
- Ito-kun, je sais que tu n'aimes pas l'idée que j'aille au front dans tous un tas de pays en guerre, mais je vis pour et à l'adrénaline ! Et puis, ça soulage ma conscience de faire ça... je veux pouvoir montrer au gouvernement que je ne suis pas simplement une assassin qui tue parce qu'on lui demande...
Itona- Je sais mais... et si tu te fais tuée ? Je vais devenir quoi, moi ?!
Il a les larmes aux yeux, je me précipite pour lui faire un câlin, nous faisant tomber sur le lit. J'enfouis mon visage dans son cou, respirant son odeur qui m'apaise tant.
- Et si je te promets de t'écrire souvent, tu me laisseras partir en mission ?
Il hésite et me serre contre lui, caressant distraitement mes cheveux dont j'ai teint l'extrémité des mèches en violet.
Itona- Oui... mais je veux de longues lettres, alors !
- Promis !
Je me redresse pour pouvoir l'embrasser et il pose ses mains sur ma taille. On se regarde, sachant très bien qu'on prendra notre temps avant d'aller plus loin. C'est ce que j'aime avec Itona, on ne se presse pas pour faire « comme les autres ». Et puis, ce sont qui, ces « autres » ? Probablement des gens qui ont peur d'attendre d'être totalement prêts...
Je me relève et on finit de remplir les cartons. Ritsu vient nous saluer, toute contente de pouvoir apprendre depuis qu'elle s'est installée sur la Toile. Elle hésite encore un peu, mais c'est tout à fait normal. C'est moi qui ai rendu cela possible, sans chercher à lui cacher le laid d'Internet. Elle me remercie encore pour tout ça.
- Ritsu, tu veux bien vérifier que le chien est toujours au refuge ? Je vais aller voir si je peux l'adopter maintenant.
Ritsu- Il est toujours là ! J'ai hâte de faire la connaissance de Sirius !
Itona- Je rappelle que je suis encore contre cette décision. Un chien, ça bave et ça pue.
Je ris et pars mettre ma veste pour aller chercher Sirius, un malinois âgé de trois ans, qui sera mon compagnon à quatre pattes pour mes missions au nom du gouvernement japonais.
- Allez ! À tantôt !
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Blanche || Ac
أدب الهواةLe mot "tuer" est un terme très étrange. Bien qu'il soit fréquemment employé pour manifester des intentions meurtrières, celles-ci sont rarement mises à exécution. - Yusei Matsui - ----------------------- Je m'appelle Blanche Tachibana. Et je suis u...