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Dans sa salle de bain, Abel reste un long moment sous le jet d'eau chaude sans bouger, les mains plaquer sur le mur, les muscles tendue, le souffle cour, comme pour se punir de s’être laisser emporter.

Il était heureux d’avoir enfin pu enlacer Dayanah a plein bras et de l'avoir embrasser avec toute la passion qu’elle éveillait en lui, pendant un court instant plus rien avait d’importance a part eux.

 Mais ne suivant que son propre désire il avait failli la traiter comme n’importe laquelle de ses maîtresse.

Il ne l’aurais pas forcer à faire quelques choses qu’elle n’aurait pas voulu, mais il ne voulait surtout pas qu’elle soit égale à toute les femmes avec qui il avait été jusqu’à présent.

L’excitation l’avait emporter sur sa raison, et Dayanah c’était éloigner à nouveau.

Après sa douche Abel s'émerge a moitié dans son bain qui était devenu tiède, pour se calmer les nerfs.

Les coudes appuyer sur chaque côté du bord, il peinais à se détacher du souvenir de Dayanah qui restait constant dans son esprit.

 Ses lèvres contre les siennes, sa peau caramel qu’il avait pris grand plaisir à caresser encore et encore au point d'en perdre la tête et ses grands yeux bleu qui le happait à chaque fois qu’elle les posait sur lui.

Abel serra sa mâchoire convulsivement, les yeux mi-clos il balaya de la main l’eau de la baignoire qui lui arrivait au ventre, tout en étouffant un jurons, espérant ne pas avoir gâcher sa dernière chance avec elle.

Au fond Il savait très bien que le principal problème ici était Karim. Sa mort lui avait peut-être permis d’avoir Dayanah a ses côtés, mais pour avoir appris à la connaître, Abel savait également que son frère était devenue un boulet qu’elle risquait de porter toute sa vie.

N’allais-t-elle plus jamais se laisser tenter par l’amour ? Se laisser aimer par un homme ?

Ou peut-être qu’il serait toujours le seul à qui elle se refuserais ?

Abel sort de son bain et retourne dans sa chambre les nerfs toujours à vif, même le bain le plus parfumer du monde ne pouvais pas répondre à ses questions. Une seule personne le pouvais.

—      Abel, est ce que tu dors ?

Alors qu’il enfile son peignoir, Abel entend l’impensable. Dayanah qui frappais à sa porte. Il lui fallut quelque seconde pour se convaincre qu’il n'hallucinais pas et qu’elle était réellement devant sa chambre.

Quand il ouvris enfin la porte, Dayanah se tenait bien devant lui, les yeux baisser, en tenue de nuit.

—      Est-ce que je peux entré ?

Sans aucun mots il s’écarta pour la laisser passer.

Elle était elle aussi en peignoir, ses cheveux détacher était légèrement mouiller, comme si elle venait de prendre un bain. Comme ce jour-là quand ils se sont vue pour la première fois.

Elle avait toujours la même allure, ses épaules frêles tremblais sans cesse. Et les formes de son corps n’arrivait toujours pas à se dissimuler derrière la soie fine de ses robe de chambre.

Rien que de l’imaginer a nouveau nue, Abel faillit perdre son calme à nouveau. Mais se ressaisie. Il n’était plus un enfant pour ne même pas arriver à se contenir devant elle. Mais Dayanah lui était rester dans la peau.  Et chaque jour qui passait il en voulait toujours un peu plus d’elle.

Quand elle se retrouva au milieu de la chambre, l’odeur de lavande de son shampoing embauma la pièce avec force. Une odeur qui lui était devenue familière.

"LA FEMME DE MON FRÈRE "Où les histoires vivent. Découvrez maintenant