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Cinq jours qu'il était dans le coma. Les médecins avait fait de leur mieux pour stopper l'hémorragie de Karim et n'attendais plus qu'une chose qu'il décide de lui-même de se réveiller. Dayanah avait passé chaque minute à ses côtés refusant de sortir de l'hôpital sans son mari, ce que tout le monde compris.

Cela ne faisait que Cinq jours, personne ne pouvait se prononcer a l'état actuelle des choses, malgré la gravité de sa blessure. Surtout que personne n'osait dire à sa femme qu'il pourrait ne plus jamais se réveiller.
Personne, même le plus cruel des sans gênes n'aurait pu regarder cette jeune femme en face et lui avouer une vérité aussi crue.
Jade sa meilleur amie était celle qui la soutenais, elle  et son mari Éric était pour ainsi dire les seule vrai proche qu'ils avaient, Karim et elle.
Après une semaine la présence de Jade et leur discussion à la cafétéria était sa seule distraction entre les murs blancs de l'hôpital.
Ce soir encore elles étaient resté a parler de tout et de rien, mais de manière positif elles projetaient le réveil de Karim sans le moindre doute.

A leur retour de la cafeteria, Dayanah vis la mine décomposer du médecin en chef qui s'occupait de Karim, et ce qu'elle y lit la fi lâcher le gobelet de café qu'elle tenait, avant que ses pieds ne décolle du sol et la dirige instinctivement vers la chambre ou était Karim.

Une semaine, ça ne faisait qu'une semaine, certain restait des années dans le coma, alors pourquoi si tôt, autant de question qui s'effaçait devant la perspective que Karim s'en était définitivement allez.

La respiration lourde, les jambes flageolante, son corps tremblait au moment d'entré dans la chambre. Mais tout ce qu'elle put entendre c'est le bruit strident et monotone du moniteur cardiaque qui c'était arrêter de fonctionné. C'était finis, il ne s'était pas réveiller. Dayanah se couvrit la bouche pour étouffer un crie qui lui déchira les entrailles.

Karim avait succombé à ses blessures. La faute à un accident de moto neige survenu une semaine plus tôt, des randonneurs l'avaient trouvé au milieu de la montagne se vidant de son sang.
Son corps était étendu là, sans vie et dans cet hôpital elle voyait ses rêves et ses projets voler en éclats.

Cela faisait seulement 5ans ans qu'ils étaient tombés amoureux. Cinq ans c'est si peu dans une vie, ils n'avaient encore rien fait, rien réalisé à part leur maison et ils leur restaient encore tellement à vivre.

C'est ce que Dayanah murmurais, près du corps étendue de Karim. Sa peau d'emblée si bronzé et chaude  était aujourd'hui pâle et froide.
Dayanah en touchait chaque centimètre avec ces petites mains comme pour en graver les moindres détails dans sa mémoire.
Karim ne ressemblait à aucun des garçons qu'elle est eu a fréquenté même si il y'en a eu peu, « un pure produit oriental » comme il aimait lui-même se surnommé, avec ses larges épaules sa taille imposante se visage carré et figé dans le marbre et surtout ses grand yeux vert qui voyait le monde comme nul autre.
Une personnalité si lumineuse qu'il engloutissait tous ces doutes et ces appréhensions. Mais encore une fois on lui avait enlevé ce qu'elle aimait le plus au monde.

— Toute mes plus sincères condoléances Madame Nahel, nous aurions aimé en faire plus.

Tout le monde même les infirmières qui c'était pris d'affection pour eux était touché par cette scène.

Dayanah ne fit aucun esclandre ni crie, ni supplication, de toute façon elle n'en avait plus la force, sa langue c'était caché bien au fond de sa gorge et l'étranglais douloureusement.
Elle le débarrassa seulement de tous les tuyaux et aiguillent qui le retenait encore à elle, et se coucha une dernière fois à ces côtés pour lui dire au revoir.

A la mort de quelqu'un vous aurez toujours droit à la même réplique
« C'était quelqu'un de bien, nous le regretteront tous, toutes mes condoléances ».
Dayanah y a eu droit quelque jour après,  autour d'une veiller discrète.
A l'enterrement seul Jade et Éric était présent. Karim et elle on toujours vécue isoler des autres, aucun deux ne regrettait la civilisation, et la montagne avait été comme une évidence.

"LA FEMME DE MON FRÈRE "Où les histoires vivent. Découvrez maintenant