"LA FEMME DE MON FRÈRE "

24.

Voila, elle l'avait fait. Dayanah c'était lancer en espérant avoir fait le bon choix.

Seulement quand elle ouvre légèrement les yeux, Abel affiche une mine surprise qui la déstabilise, mais qui ne la surprend pas.

Elle était consciente de la situation, cette réaction n'était que le résultat de son propres refus a son égard.

Il devait la prendre pour une folle incapable de faire un choix cohérant.

A cette pensé elle essaya de se retirer mais la main d'Abel surgi du dessous de la table pour entourée son poignet fermement.

Son geste la surpris mais Dayanah ne se dégagea pas. Une pression agréable la traversait au fur et a mesure que la poigne d'Abel se refermais sur elle.

Le regard avec lequel il la sondait était si intense, et emplie de question, que Dayanah ne trouva qu'un seul moyen pour y répondre.

Elle détourna la table, toujours prisonnière de ses iris pour venir se loger entre ses jambes, son cœur battait si fort dans sa poitrine qu'elle craignait que tout le palais puisse l'entendre.

Mais Abel ne réagissait toujours pas, ses yeux détaillant chacun de ses gestes.

Quand Elle pose ses mains sur la peau de son cou Dayanah le sent frémir sans que son visage ne laisse déceler la moindre émotions.

D'abord étonner par sa propre audace, elle se reprit vivement. Timidement elle replaça une mèche de cheveux derrière son oreille, avant de poser a nouveau ses lèvres sur les siennes avec douceur.

Incapable de soutenir son regard, Dayanah ferme les yeux en espérant qu'il ne la repousse pas.

Mais Abel n'en fit rien, au contraire. De sa main libre il pressa dans le bas de son dos pour la rapprocher de lui.

Alors que ses lèvres devenait de plus en plus vorace et passionné. Leur langue glissèrent l'une contre l'autre, s'épousant parfaitement avant de se séparé, pour mieux se retrouver.

Le moment est si intense que Dayanah a l'impression de se noyer, incapable de reprendre sa respiration normalement. Tant la prise d'Abel lui faisait tourné la tête.

Se sentiment d'être entièrement dévorer par le Cheick ne faisait que croitre dans ses veines. Abel lâcha son poignet, pour glisser sa main sous sa robe.

Dayanah mis fin a leur baiser surprise de sentir sa main sur sa peau qui devenait de plus en plus brûlante.

Elle resserra ses bras autour de son coups a mesure que la main d'Abel remontait plus haut entre ses cuisses.

- Abel...

Un gémissement qu'elle n'essaya même pas de dissimuler s'échappa de ses lèvres, alors que le désir se faisait de plus en plus urgent.

Mais a ce moment la Abel stoppa net tout mouvement, avant de se libéré de ses bras. Quand il fait ça Dayanah récent une brise glacial qui est a l'opposé de ce qu'elle ressentait dans ses bras.

- Je ne te le demanderais qu'une fois. Est-ce que tu est sur de vouloir allez plus loin ?

- Je...

Dayanah était incapable de soutenir sont regard plus longtemps, avec Abel c'était toujours tout ou rien, elle avait l'impression d'être constamment sur des montagnes russe et de ne pas pouvoir redescendre.

Jamais elle n'avait ressentie cela même pas avec Karim.

- Parce que je serais incapable de m'arrêter...mais je serrais aussi incapable de continuer si tu me rejette a nouveau.

Est-ce qu'il était vraiment entrain de la mettre au pieds du mur.

Dayanah voulu protester mais au fond elle savait qu'elle n'en avait plus le droits pas après tout ce qui c'était passé.

Pas parce qu'elle le détestait mais parce qu'elle ignorait si tout cela était bien, est ce que couché avec le frère de son défunt marie était normal, est ce que ce qu'elle ressentais pour lui était vraiment de l'amour.

Néanmoins ils étaient arrivé trop loin pour faire demi-tour et tout ce qu'elle voulait maintenant c'était être dans ses bras.