7.

2.6K 258 3
                                    

Abel accéléra le pas dans les couloirs, Bakir à sa suite.

Quand ils entrent dans ses appartements Bakir referme les portes derrière eux.

Laissant son conseiller dans sa chambre, Abel vas dans la salle de bain se rafraichir et retirer ses vêtements qui lui collait déjà a la peau.

Avec une serviette imbiber d’eau dans la main il revient dans la chambre.


- J'espère pour toi que tu as une bonne raison pour la présence de cette fille ?


Il s'assit sur le sofa et planta son regard dans celui de son ami et également son plus proche conseiller.

Bakir c'y était déjà préparé, mais pensais avoir encore 24h devant lui. Même s’il se ventait a lui-même d’avoir une relation particulière avec le roi, très souvent, la carrure imposante d’Abel arrivait a lui donné des sueurs froide.


- Tu as perdu ta langue bon-dieu ? Sa voie trahissait sa colère, et l'impatience d'obtenir une réponse. _ Bon dit moi au moins ou est Karim, on s'occupera de tes frasques plus tard.


La question d'Abel resta suspendue dans l'air. Bakir dont le regard était toujours livide, ne trouvais plus les mots pour s'exprimer.

Après s'être passé la serviette sur la tête, Abel se reconcentras a nouveau sur lui, mais ne vit aucune réaction de sa part.
Les sourcils froncés, il se leva et fonça sur Bakir en espèrent que son air contrarier puisse le faire réagir.


- Toutes mes condoléances Abel !


Se fut le cas Bakir réagi il recula même de quelques pas et finalement les mots lui sortit, mais avec grande peine. Ce qui freina Abel dans son élan.


- Qu'est-ce que tu racontes ? Tu n’a pas trouvé Karim ?


- Nous sommes arrivées bien trop tard.
Bakir c'était attendue à toute les réactions possible sauf a le voire réfléchir avec autant de sérieux alors qu'il venait de lui annoncer la mort de son frère.


- Combien de personne sont au courant ?


- Un nombre restreint, mais de confiance.


La venue de Karim n'était pas fortuite, des soulèvements se passaient aux seins du pays et l'apparition du fils ainée de la famille royale aurait dû calmer les ardeurs parmi leurs ennemis ou du moins distraire l'opinion publique. Mais maintenant...


- Qu'est ce qui s'est passé ?

Abel posait ses questions comme un automate, des questions banales que l'on pose pour ce genre de situation mais pour des étrangers non pour la famille.

Cependant c'était son frère, Bakir s'assit et retiras son turban, la réaction de son roi augmentât le malaise déjà présent.


- Un accident de moto neige, il y'a 7 mois.


- Autrement dit 7 mois trop tard pour recommencer les recherches.


- Je suis vraiment désolé j’aurais aimé ramener de meilleur nouvelle.


Bakir lui dit sa en espérant qu'il réagirait.


- Et que veux-tu que je te dise, ça fait longtemps qu'il est partie rien ne changeras ça, encore moins aujourd’hui.


- Si justement, il y'a un facteur qui était envisageable mais que nous n'avons pas pris en compte.

Abel se tourna vers son conseiller la mâchoire crispé. Qu'est ce qui pouvait être pire que ça ?

"LA FEMME DE MON FRÈRE "Où les histoires vivent. Découvrez maintenant