8.

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Abel avait quitté le palais très tôt le matin, ne pouvant contenir , il se rendit à la morgue privée de la famille royale. Nul ne devait savoir ce qui était arrivé à Karim, en tout cas pas avant qu'il est préparé la supercherie qui devait leur éviter un affront.

Les ennemies n'étaient jamais loin, et ne manqueraient pas d'utiliser une telle information, aussi morbide soit elle pour crée la zizanie.

Quand il entra dans la salle, le froids présent lui titilla la peau. Abel n'était que trop habitué à contempler des cadavres, bien trop malgré lui.

Dans un pays d'homme ou la guerre est presqu'une tradition, le roi ne fait pas exception a cette règle. Déjà très jeune ont les avaient habitué à ne pas craindre de voir le corps des membres de leur familles, à ne pas flanchés et encore moins posé pieds a terre, c'était l'une des nombreuses raisons qui avait amené Karim a s'en allez le plus loin possible.

Leur père n'acceptait pas la faiblesse encore moins si cela concernait l’un de ses fils.

Une fois devant la caisse, le médecin tira le brancard et découvrit le corps de Karim.

Les hommes qui faisaient partir de la garde rapproché d'Abel avait également eu a protégé Karim, chacun d'eux exprimas en silence la tristesse qu'ils ressentaient devant se spectacle accablant.

Abel également ne broncha pas. De nombreux sentiment lui étreignaient le cœur, mais aucune larme ne tomba.
Sont frère qu’il pensait immortel, tant il semblais toujours joyeux, n’était plus qu'une carcasse vide et froide aujourd’hui.

Abel aurait aimé qu'ils parlent une dernière fois ne serait-ce que pour enterrer le passé. Mais c'était trop tard.


- Toute mes condoléances votre majesté. Le médecin replaça le drap quand Abel le lui en donnas l'ordre.


- Est ce que vous serez en mesure de camoufler le temps de l’enterrement?


- Je ferait de mon mieux, mais je conseille à votre majesté d'organiser les funérailles rapidement.

Même lui comprenait l'urgence de la situation.


- Nous ferons une crémation, les cendres seront jetées dans la mer.


- Se serait effectivement une bonne idée, pour éviter tout problème à l' avenir.


Abel acquiesça et retourna au palais, pour se remettre au travail, dans la voiture il ne cessa de pensé à Dayanah et à son mariage avec Karim.

Devant ses yeux il tenait le dossier de la jeune femme, elle vivait comme une recluse, il n'y avait aucune trace d'elle sur les réseaux sociaux comme on aurait dû s'y attendre pour quelqu'un de son âge.

Même son passé familial était remplie de zone obscure, Abel ne savait pas comment prendre la situation. Si elle représentait un danger ou au contraire rien qui ne devait l'inquiété.

Dayanah quant à elle, commençait à avoir les jambes lourdes à attendre le cheikh. Elle était resté assise sans bouger presqu'une heure durant, ayant peur qu'il débarque, et la trouve en mauvaise posture.

Mais bientôt deux heure avait passé et il n'était toujours pas rentré.
On ne pouvait pas lui en vouloir, dirigé un pays tout entier n'était surement pas de tout repos.

Au bout d'un moment elle décida de faire le tour de la pièce. En plus des tapis persan d'une grande beauté, des œuvres d'art, des sculptures africaines ornaient le bureau, rien de trop brillant ou de claquant mais plutôt symbolique. L'image du Roi lui devenait que plus sympathique.

Elle passa le début de matinée à dévorer les livres qui se trouvait dans la bibliothèque.

Au bout d'un moment elle décida de se retirer, jugeant l'attente trop longue. Mais devant les grandes portes en chaîne, elle se figea quand celle-ci s'ouvrit.

Laissant entrevoir la carrure imposante d’Abel, Dayanah cessa de respirer quand les portes se refermèrent derrière lui.

Elle c'était préparer à l'entrevue, mais maintenant qu'il se tenait devant elle, le courage du début de journée s'envolas haut.

Le roi était d'une grande beauté comme elle s'y attendait, il devait faire au moins deux tête de plus qu'elle, son visage était dur et parfait a la fois. Ses larges épaules lui donnait une prestance presque effrayante.

Et ça ressemblance avec Karim était plus qu'évidente. A part ses yeux, les siens était aussi gris que ceux de Karim était vert pastel. La ou l’un inspirait la pureté et la tendresse, l’autre n’était que froideurs et tourment.

Même si elle était heureuse de savoir qu’il était différents, son cœur lui n'arrêtais pas de tambouriner dans sa poitrine. Il la mettait mal à l'aise à la dévisager comme il le faisait.

Légèrement paniquer, Dayanah voulut reculer et s'éloigner de lui, mais le regard acérer qu'Abel lui lança la découragea et elle s'arrêtât, tout ce qu'elle put faire était de baisser la tête quand il se planta devant elle.

Sans s'en rendre compte Abel  laissa son regard se promener sur la jeune femme, contrairement à hier ou il l’avait juste aperçu, la lumière du jour la révélait sur ses vrai trait.

"LA FEMME DE MON FRÈRE "Où les histoires vivent. Découvrez maintenant