9.

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Une fois seule, Dayanah retiras la valise qu'elle avait amené avec elle, elle en sortie deux albums photo, un pull et un caméscope numérique.

Le pull était rose avec des poids blancs, quand elle la dans ses mains elle hume son parfum et ne peut empêcher quelques larmes de couler sur ses joues mates.

Elle ramassa le lot et s'installa sur le lit, avant de mettre en marche le caméscope.


- Allez Karim porte le !! La vidéo commença sur Karim qui tenait le pull rose à poids blanc dans sa main.


- Hors de question ! jamais de la vie. Il est moche ton pull


- N'importe quoi il est stylé


- Il est moche !


- Avant-gardiste


- Moche !!!


- Tu es beau comme un dieu.


- Tais-toi ou je te repeins ton joli petit visage


- OUAH comme j'ai peur !! Tu veux dire quelque chose à la caméra ?


- Comme quoi ?


- Je sais pas présente toi


- Monsieur Karim NAHEL, enchanté Miss Martin ou plutôt future Madame Nahel.


- Oulala ! Madame Nahel vous allez me rendre toute chose.


- Ou je peux te faire des choses.


- Mais quel pervers.


Karim se mit à rire joyeusement.


- Je t'aime ! Quand elle dit sa il se retourne et lui sourit.


- Moi aussi.


- Mais plus sérieusement la première chose que tu comptes faire une fois la maison terminée par exemple ? Karim eu un petit air sournois en soulevant un sourcil.


- Si tu veux tous savoir. Il dépose le marteau qu'il a en main en se dirigeant vers la caméra. _ Je pense commencer par faire l'amour à la femme de ma vie dans chaque pièce de la maison par exemple.


- Oh sa pourrait être une bonne idée, un bon début.


Elle sourit en se rappelant des moments qu'ils avaient passé avant la fin de la construction de la maison, des larmes de tristesses mais aussi de joies inondaient le pull qu'elle tenait contre ses lèvres.


- Allez dépose cette caméra qu'on vérifie le plancher. Il lui prend la caméra des mains et la dépose sur une table qui se trouvait à côté, avant de jonché Dayanah sur son épaule.


- Ah ! Ah ! Non arrête pitié non !


- Pas de pitié pour l'ennemie.


La cassette s'arrêta sur Karim qui montait les escaliers.

La suite lui était clairement apparue, chaque détails de sa vie avec lui n'était plus une découverte mais un disque qui recommençait sans cesse comme s'il n'avait plus de fin. Le reste de cette journée-là, ils fient l'amour un bon moment.

Malgré le temps et le froid, être dans ses bras était la seule chose qui la rassurait.
Elle pleura encore un moment avant d'appuyer sur le bouton d'arrêt quand un grincement venant du couloir la fit sursauter.

Quand elle ouvre la porte, Amisa est là, assise sur l'une des chaises un paniers de fruit dans les mains.

Finalement quoi qu'on en dise personne n'aime réellement la solitude, on a tous besoin de compter sur quelqu’un ou de compter pour quelqu’un.

C’est primordial pour ne pas complètement perdre la tête.
Amisa lui prépara des morceaux de fruit frais quelle accepta avec un sourie faible, tout devenait plus compliqué maintenant, entre sa promesse a Jade de revenir juste après l’enterrement.

Et maintenant cette année qu'elle avait promis de passer entre ses murs. Le Cheick n’avait pas l’air convaincu, et vue son mauvais caractère elle ne voulait surtout pas le contrarier.

L’idée de rester ici une année, ne lui semblais pas si fantaisiste, elle ne voulais plus resté au chalet de toute façon, alors peut être que le désert pourrais être un bon témoin dans la mesure où elle voulait disparaître.
Après tout plus rien ne la retenait la bas. Enfin presque.

"LA FEMME DE MON FRÈRE "Où les histoires vivent. Découvrez maintenant