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Tous ce dont Dayanah était capable à ce moment-là étaient d'écouter cet étranger qu'elle avait accueilli volontairement.

Toujours assise, décontenancer, encore plus que d'habitude, elle sanglotait devant l'improbabilité du récit que Bakir s'appliquais a lui conté.

Un royaume au cœur du Désert Zirane, séparé par de multitude terre diversifié. Entre le sud fleuri et humide de ses fleuve et cascade en tout genre et le nord perdu parmi les dunes des sables tel un joyau éclairent un paradis chaud comme nul autre.

Même si le silence de son hôte l'exhortait à revenir dans la conversation, Dayanah en était incapable devant les images de Karim plus jeune dans son pays, elle cherchait l'intrus dans ses cinq années de vie commune ou l'homme à qui elle c'était confier, l'homme qui l'aimait et qu'elle avait appris à aimer, avait pu lui glisser au fil d'une conversation qu'il n'était pas celui qu'elle pensait.

- Il s'appelle bien Karim ?

Voilà tous ce qu'elle put énoncer après le discours si plein d'aplombs et de poésie de Bakir qui s'en contenta, bien conscient que la situation n'avait rien de cocasse.

- Bien...entendu. Cela signifie que vous ignoriez vraiment tous de sa vie ?

Dayanah se sentait dépouiller de sa vie, tous ce que Karim avait pu lui dire était faut.

- Puis je vous demander depuis combien de temps vous êtes marié ?

- Sa va faire seulement un an…on aurait du le faire depuis le temps mais pour nous même sans cérémonie…nous étions déjà marié.

Dayanah laissa ses pensé s'égaré dans ses souvenir, nostalgiques elle revoyait, l'insistance et la persévérance de Karim a ne vouloir qu'elle. Prise d'émotion elle sentie ses yeux devenir humide, mais secoua la tête en espérant empêcher ses larmes de tomber.

Karim était différent certes mais, tout comme les trois gardes qui accompagnaient Bakir il sortait également du lot.

Tout comme Dayanah il avait la peau claire mais rien d'anormal pour un étranger.

Là encore on ne pouvait pas imaginer une histoire compliqué derrière. C'est vrai il était très intelligent, il se salissait, il ne faisait jamais de manière, il travaillait chaque jour sans jamais se plaindre et avec le sourire, il fessait la cuisine le ménage, il revêtait mieux le costume de maîtresse de maison qu'elle ne l'aurait jamais fait et s'intégrait facilement auprès des autres, alors comment un prince qui est censé avoir vécue dans l'allégresse toute sa vie sans jamais faire d'effort avait-il pu devenir un citoyen lambda.

Comment Karim avait pu lui cacher son passé, sans même hésiter une seule seconde, et ceux pendant cinq ans. Voilà la question qu'elle voulait poser mais aucun mot n'arrivait à s'échapper de ses lèvres.

Dayanah ressentait le besoin de pleurer de crier en public pour exprimer sa douleur et sa frustration comme si le faire devant autrui atténuerait son mal-être. Mais elle ne pouvait pas, elle ne pouvait plus.

EDÈSSE, se nom lui disait quelques choses, même si elle ne regardait quasiment jamais la télé ou internet, elle comme tout le monde avait entendu parler de ce pays il y'a trois ans.
Et surtout du souverain qui avait réussi à tuer dans l'œuf une rébellion qui avait pourtant été annoncée par les statistiques comme le début d'une guerre civile sans précédent après une voir deux décennies de paix et de prospérité.
Un pays dont Karim avait été le prince. Un pays qui attendait peut-être encore son retour.
Alors que dehors le soleil avait disparue, la porte d'entrée grinça pour laisser apparaitre Jade les bras chargé de paquet qui chantonnait joyeusement un air de noël, une fois dans le salon elle se figea.

"LA FEMME DE MON FRÈRE "Où les histoires vivent. Découvrez maintenant