𝑳𝒆 𝑴𝒂𝒓𝒊 𝑫𝒆 𝑴𝒂 𝑺œ𝒖𝒓( en cours)

~Chapitre 4~

Les semaines passèrent sans que rien ne change. Leyla continuait de sortir tôt et de rentrer tard, m'ignorant presque totalement. Sa vie de femme d'affaires ne m'intéressait guère, même si elle m'avait promis monts et merveilles, comme une visite de New York ou une fête en mon honneur dans un restaurant chic. Mais au lieu de cela, elle me servait des excuses jour après jour, sans réaliser que je ne croyais plus à ses histoires.

Ma mère et moi avions toujours été proches, partageant nos joies et nos peines. Malgré mon statut de cadette, j'étais son confident, et nous trouvions toujours des solutions ensemble. Aujourd'hui, cependant, je préférais garder mes soucis pour moi. Lui en parler au téléphone ne ferait que l'inquiéter et peut-être même lui provoquer une crise cardiaque. Elle m'aurait alors demandé de rentrer, ce que je ne voulais absolument pas.

C'était un dimanche après-midi, et comme d'habitude, ma sœur était partie. Dan, lui, était encore dans sa chambre. Sa présence était la seule chose qui égayait mes journées. Il avait ce pouvoir de me faire sourire rien qu'avec un regard. Je me surprenais à penser à lui constamment, à rêver de lui la nuit. Était-ce de l'amour ou mon imagination qui me jouait des tours ? L'idée de tomber amoureuse me terrifiait, car pour moi, cela signifiait souffrance.

Alors que je broyais du noir dans le salon, une voix familière me fit sursauter.

— Salut, ma belle, tu as l'air soucieuse cet après-midi, qu'est-ce qui ne va pas ?

— Oh mon Dieu, Dan... tu m'as fait peur, répondis-je en sursautant. Non, je vais bien.

— Vraiment ? Ce n'est pas l'impression que tu donnes. Tu peux tout me dire, tu sais... Mais si tu ne veux pas en parler, je comprends.

— D'accord, dis-je simplement, évitant son regard.

Il s'approcha et m'enlaça doucement.

— Comment va la plus belle fille du monde ? demanda-t-il

— Ohh ! Flatteur, arrête ça, dis-je tout simplement

Je pouvais rester ainsi des heures, savourant la chaleur de son étreinte. Sa simple présence électrisait mon corps, et j'aimais cette sensation.

— Aujourd'hui, c'est dimanche. Je n'ai rien de prévu. Va te préparer, je t'emmène visiter la ville, proposa-t-il.

— Tu plaisantes ? J'adorerais visiter New York avec toi !

Je me tus brusquement, réalisant ce que je venais de dire. Je tentai de me rattraper.

— Enfin, je veux dire, avec l'homme le plus gentil de New York, dis-je, rougissant de honte avant de m'éclipser rapidement.

Je pris une douche rapide et enfilai une robe rouge trois-quarts, des boucles d'oreilles et des talons. En descendant les escaliers, je remarquai le sourire de Dan qui me déshabillait du regard.

— Vous êtes resplendissante, mademoiselle. Puis-je connaître votre nom, votre numéro et votre adresse ?

— Merci, monsieur. Je m'appelle Alison Pearce, j'ai 25 ans, je suis responsable marketing et j'habite près de la gare routière, en face de l'immeuble FAELS, répondis-je en riant par réponse à sa blague.

Nous montâmes dans sa voiture et partîmes pour une destination inconnue. Après quelques kilomètres, nous nous arrêtâmes dans un restaurant chic, fréquenté par les plus riches de la ville. Nous commandâmes des plats variés et passâmes un moment agréable. Après le repas, nous prîmes des glaces avant de visiter un parc et enfin de finir la journée à la plage.

De retour à la maison, exténuée, je filai sous la douche. Alors que je sortais, la porte de ma chambre s'ouvrit et Dan entra. Il se débarrassa de son t-shirt et s'approcha de moi, pinçant délicatement ma lèvre inférieure et glissant sa main le long de mon corps.

J'étais tout simplement choquée et ne savais même pas quoi lui dire. Pourquoi je restais là à le regarder au lieu d'agir, je l'ignorais en ce moment là.

Je me laissai faire, subjuguée par les sensations qu'il me procurait. Il me porta jusqu'au lit et me déposa délicatement. Nos baisers devinrent plus intenses, et bientôt, il écartait mes jambes, sa langue explorant mon intimité. Je gémissais de plaisir, criant son nom. Il s'enfonça en moi, alternant des coups de reins violents et doux, répondant à mes cris de douleur par des mouvements plus tendres.

— Veux-tu que j'arrête ? me demanda-t-il.

— Non, continue, dis-je avec difficulté. Ça fait un peu mal, mais ça va.

Après quelques minutes, il se pencha vers moi, malaxant mes seins délicatement. Sa main glissa vers mon intimité, ses doigts jouant avec mes poils. Je l'embrassai encore, savourant chaque moment.

Après l'acte, je me blottis dans ses bras, incapable de croiser son regard.

— Dis-moi que tu as aimé, murmura-t-il.

Je restai silencieuse, honteuse de ce que nous venions de faire. Des larmes commencèrent à couler sur mes joues.

— Pourquoi pleures-tu, Ariane ?

— J'ai couché avec le mari de ma sœur et tu oses me demander pourquoi je pleure ?

— Eh bien, c'est trop tard pour les regrets. Nous l'avons déjà fait et je ne regrette rien, dit-il fièrement.

— Sors d'ici, Dan ! Laisse-moi seule, ordonnai-je.

Il s'habilla et quitta la chambre sans un mot.

Je restai allongée, les larmes coulant librement. Pourquoi m'étais-je laissée emporter ? Je m'en voulais tellement. Qu'est-ce que ma sœur dirait si elle l'apprenait ? Mon esprit tourbillonnait de questions sans réponses.

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Hello mes amis(e) nouveau chapitre, j'espère qu'il sera à la hauteur de vos attentes, vos avis et critiques sont toujours les bienvenus, à bientôt.

Plume_De_neige1