21- Confession nocture

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Kaylee

Nous sommes dans l'uber qui nous ramènera chacun chez nous après ce long séjour. Qui était haute en émotion.

Mais depuis ce qui s'est passé, c'est légèrement tendu entre nous. Je n'ai pas forcément réagis comme il le fallait contrairement à lui.

« _On ne peut pas faire ça Loris, ce n'est pas sain.

_ A donc tu regrettes ? »

Je ne lui ai pas répondu et il a eu du mal à le faire passer. Est ce que je regrette ?

C'est une question pour laquelle je ne peux pas répondre.

Est ce que j'ai aimé ? Bien évidemment

Putain il embrasse magnifiquement bien et les groupies qu'il avait au lycée ne disaient pas n'importe quoi.

Mais c'est vrai on ne peut pas faire ça. Par rapport à mon ego, je ne dois pas flanché face à lui si je n'ai pas mes réponses à mes questions.

Voilà, c'était la fin de notre séjour on allait prendre l'avion quelques heures après, on voulait décompresser. Je suppose ? Ce baiser ne signifiait rien n'est ce pas ?

Devrais je lui poser la question ? Le uber va d'abord me déposer chez moi et je ne sais pas quand je le reverrais seule.

Il a le visage tourné vers la vitre, les yeux fermés. Je pensais qu'il dormait mais quand la voiture s'arrête en pleins centre de New York et qu'il ouvre les yeux, je suis surprise de le voir réveiller.

Je me dépêche de sortir de la voiture, il fait encore nuit dehors car il est 4h30 du matin.

On a prit l'avion à 23h10 et on arrive maintenant et pile quand je dois sortir mes valises, il pleut des cordes.

La ville de New York est tout le temps mouvementée. Que se soit à 6 h du matin comme à 17h, il y a du monde.

Mais une étrange sensation d'être seule me prend. Ou seule Loris et Moi se trouvons dans la ville.

Je vois également Loris descendre de la voiture. Il voit le chauffeur prendre mes valises donc il les lui prend des mains.

_ Attendez moi je reviens. Il lui lance

Le chauffeur acquiesce, je le paye et il rentre vite dans la voiture en claquant la porte.

Loris a mes bagages et on commence a courir pour se dépêcher d'aller à l'intérieur du building dans lequel nous habitons. Enfin là où j'habite.

Une fois dans le hall, j'enlève la capuche de mon sweat et je salue la dame de l'accueil qui est toujours présente même très tôt le matin.

On rentre dans l'ascenseur et j'appuie sur le bouton 10 qui est l'étage où j'habite.

Un silence palpant est venu s'installer dans l'habitacle qui est si grand mais très étroit à la fois. Il se tient tellement près du mur à une distance éloigné de moi que j'ai l'impression qu'il va s'enfoncer dans celui ci.

L'image est à la fois perturbante et drôle quand je l'imagine la tête dans le mur.

Il regarde par terre, puis prends le temps d'envoyer un sms a quelqu'un car je le vois pianoter un truc sur son téléphone .

Broken tearsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant