CHAPITRE 47.

132 9 4
                                    

C'est exactement de ça dont j'avais besoin.

Nous sommes plongés dans une ambiance caliente. La lumière du couloir s'allume dans un geste rapide et brusque. Je suis clairement aveuglée, mes yeux s'étaient habitués à la pénombre. Ma bouche est goûtée, dévorée. De ma peau à ma chair, je me sens explorer de toute part de ma cavité buccale.

Mes mains se sont logées sur sa peau nue, il est bouillant. J'ai besoin de m'adapter à son imposante carrure qui me fait sentir minuscule à ses côtés. Je caresse son torse de mes doigts fins, remontant jusqu'à sa nuque. J'ouvre enfin les yeux et contemple les iris qui révèlent une couleur d'une profondeur telle que je m'y noie.

Je suis rapidement ramenée à la surface lorsque mes fesses sont soulevées et que je rejoins son lit. Mes lèvres me picotent, j'en ai besoin de plus. J'ai tellement désiré que ce moment arrive pendant la semaine, j'ai besoin d'évacuer. Vite.

J'ai le souffle coupé lorsque Luis déboutonne mon jean et me fait descendre en même temps que ma culotte en dentelle rouge, que j'avais précautionneusement mis pour lui. Tout ce temps à me demander laquelle je devais mettre ce soir, n'aura servi à rien.

- Tu es prête à vivre une multitude d'orgasmes ?

Il ponctue sa question en introduisant un doigt dans mon vagin. Je pousse un cri, je suis surprise par sa fougue.

- J'ai ma réponse, et putain ce que tu mouilles.

- Bien sûr, tu verrais comme tu m'excites...

Je me mets à cœur ouvert. Je penche la tête en arrière sur le lit et courbe mon dos au même moment où son unique doigt fait des vas et viens en moi, en faisant exprès de frôler mon point G. Quel connard.

- Arrête ça tout de suite.

- Oh non, la partie ne fait que commencer Jade, ce serait dommage de s'arrêter maintenant.

Il enfonce encore plus profondément son doigt et je pousse un grognement de frustration. Mais ce n'est rien à côté de son arrêt soudain de vas et viens. Il s'est retiré.

- Qu'est-ce que tu fais ?

Je suis furieuse. Je me suis relevée en position assise sur son matelas.

- Ce que tu m'as demandé de faire, à l'instant, dit-il avec un sourire malicieux.

- Dépêche-toi d'introduire tes doigts en moi.

- Mes doigts ?

- Un seul n'est pas suffisant, grouille-toi !

- J'aime ton côté autoritaire Jade. Mais tu sais que les ordres ne fonctionnent pas avec moi.

- Si tu ne fais pas ce que je veux, tu vas le regretter Luis.

- Les menaces ne me font pas peur.

Je suis en colère, frustrée. Je me lève du lit et pars dans le couloir.

- Où est-ce que tu vas ?

- Je vais voir si dans ton immeuble un gars voudra bien me baiser sans poser de questions ni m'empêcher d'atteindre un orgasme. Tu devais être mon plan cul, pas jouer le rôle de mon copain dis-je.

Luis se met à rire. Il ne m'en croit pas capable, très bien. Je reviens dans la chambre et attrape ma culotte d'une main. Je marche en enfilant en même temps mon tanga rouge vif. S'il se tenait le ventre à force de rire de moi, toujours assis sur le parquet de sa chambre. Il sera étonné de voir que je mets toujours à exécution ce que je dis.

OBDURATIONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant