CHAPITRE 48.

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Un sourire se dessine sur mon visage. Je suis favorable à la réciprocité dans les relations sexuelles, chacun doit se donner du plaisir au maximum équitablement. Et maintenant c'est à mon tour de torturer Luis. Est-ce qu'il se souvient que je suis rancunière et que je n'ai pas oublié ce qu'il m'a fait subir tout à l'heure ? Me laisser dans l'attente et dans la frustration pendant de longues minutes.

Il est temps de lui rendre la pareil.

J'empoigne son membre long et dur entre ma main. Je fais des vas et viens lents, puis ma cadence s'accélère à mesure que la respiration de Luis devient anarchique et que son souffle devienne de plus en plus bruyant et difficile. Je vois sa tête partir en arrière tout comme moi tout à l'heure. Il est concentré sur tous mes mouvements, à attendre le bon moment pour pouvoir se déverser à l'intérieur de ma main. Je compresse son membre et fais de petits gestes très lents désormais, de haut en bas à une allure proche de l'arrêt.

̶ Que fais-tu ? Pourquoi tu t'arrêtes ?

Sa tête s'est relevée et ses yeux me contemple, attendant une réponse de ma part. Or je ne dis rien, je reprends des vas et viens énergiquement.

- Putain ! s'exclame-t-il.

Je m'arrête un instant et encercle le bout de la verge de Luis avec mes doigts et vient l'attraper dans ma bouche. Mes lèvres contournent son membre et le suce de haut en bas.

- Je ne vais pas résister longtemps. Et cette compression que tu exerces en bas de ma bite, ça empire tout !

Parfaitement.

Je creuse mes joues sur sa verge, c'est délicieusement excitant effectivement. Plus je monte et descends, que son pénis s'enfonce dans ma gorge, plus je le sens sur le point de défaillir. Il n'est qu'à quelques secondes de la jouissance extrême, je le sens même capable de se vider à l'intérieur de ma bouche, il n'a pas l'air de contrôler son orgasme.

Je me retire soudainement et je le laisse seul sur le canapé. Il met tout de même quelques secondes pour se rendre compte que je ne suis plus là. Il ouvre les yeux, et son visage se ternit de fossettes dévoilant qu'il est en colère.

- Jade, reviens-ici !

Je lui lance mon meilleur majeur. J'ai dit que les relations sexuelles devaient être égalitaires, maintenant la nôtre l'est. Ce qu'il y a de plus drôle c'est lorsqu'il tente de me poursuivre mais qu'il manque de tomber du canapé à cause de son pantalon et son boxer qui ne sont que des entraves.

-Tu vas me le payer.

- C'est plutôt moi qui exécute ma vengeance pour tout à l'heure. Tu te souviens ?

Luis est déjà sur ses deux jambes. Il remonte son jean et boxer, son érection est toujours présente. Je suis persuadée que ça l'excite de voir qu'une femme puisse lui tenir tête.

Cette fois-ci je ne fuis pas devant lui. Bien au contraire, j'enlève mon haut, sous ses yeux attentifs. Je le dépose contre le sol puis m'attaque à mon soutien-gorge.

- Ne t'embête pas à tout enlever je résisterai.

- Si tu le dis.

Ses yeux brûlent de désir, c'est tout ce qu'il me faut comme preuve. Il va céder, bien sûr qu'il va le faire. Mes doigts dégrafent le dernier habit encore présent sur mon corps, me cachant une de mes intimités. Les bretelles tombent automatiquement de mes épaules, et je le retire et le pose sur mon haut. Je pose une main de part et d'autre de mes hanches.

Mes tétons pointent à cause de la température ambiante de la pièce. Je ne sais pas quoi faire, devrais-je me diriger vers sa chambre, ou vers lui ?

Finalement, mes jambes m'entraînent aux côtés de Luis. Je pose une main sur son épaule, elle a pour but de montrer mon côté provocant et de le faire succomber. Il se donne un rôle, son regard est impénétrable, je ne sais pas ce qu'il pense à cet instant mais dans tous les cas, je le ferai flancher de quelque manière que ce soit.

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