Chapitre 16.1 : Le monde m'oublie - Muichiro, Kanao

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Bonjour ! Tout d'abord, et comme toujours, je tiens à m'excuser de mon retard. Il est temps que je l'admette, je suis prise de court par mon année de première. Il me semble en avoir déjà parlé, mais mon lycée est un lycée privé dans lequel étudient pas mal de bourges, je suis un peu Blair Willow dans Barbie apprentie princesse à côté. 

En bref, la pression et la compétition sont systématiques entre les élèves, et cette année je termine de m'en défaire (l'année dernière, la toxicité d'une amie m'a bien aidé à réaliser le problème).

Je travaille avec plaisir depuis peu, mais ça prend du temps, et je me détends sur Genshin après X)

Ce qui explique donc que je n'écrive pas beaucoup ;-;

Je parle beaucoup lmao

J'ai les noms de tous les chapitres déjà, et les idées ! Je n'ai pas rien fait en soi puisque j'y ai beaucoup réfléchi :3

Bonne lecture ! Vos commentaires ces derniers temps m'ont motivée à écrire, merci beaucoup <3



- Tu te sens un peu mieux ?

Nezuko demanda en tendant un verre de thé glacé pêche à Muichiro, le jeune homme était assis sur l'un des haut tabourets de la cuisine, les yeux dans le vide.

- Si elle meurt, je préfère encore que le monde m'oublie, et que j'oublie le monde entier sauf elle.

- Tu tiens beaucoup à elle, hein ?

Nezuko s'assit à côté de lui et fit un signe discret à Tanjiro, Zenitsu et Inosuke de partir plutôt que de les écouter à la porte. La jeune fille posa une main sur l'épaule du rouge et la caressa de légers mouvements du pouce.

- J'aime Kanao. De toutes les choses que j'oublie, elle n'en fait pas partie, et mes sentiments encore moins, on a évolué ensemble en peu de temps, je me sens bien avec elle. Son côté indécise, la voir s'affirmer, ses cheveux longs, ses yeux curieux et perdus, j'aime tout ce qu'elle parvient à me montrer. Même quand elle m'agace, elle m'impressionne.

Il leva les yeux vers Nezuko, et reprit :

- J'aime Kanao.

- Tu aimes Kanao, Muichiro.

Les larmes coulèrent silencieusement, puis devinrent plus violentes, un torrent de fragilité s'échappait de sa terreur.

- Tu veux un calin ?

Le bleu se glissa dans les bras de son amie, qui lui caressa le dos affectueusement.

- Shinobu la sauvera, je te le promets. C'est sa sœur, elle fera tout ce qui est en son pouvoir, et même plus. Tout va bien se passer. Tu as été très fort cette nuit, tu as le droit de pleurer, c'est normal, la pression s'évacue naturellement.

- Les démons je vais tous les tuer jusqu'au dernier si elle meurt à cause d'eux. J'ai une impression de déjà vu qui me fait mal partout.

- Sauf Daki et Akaza, ajouta Nezuko en riant nerveusement.

- Ils ne comptent pas, eux. Et puis toi non plus. Vous avez eu l'occasion de redevenir humains, c'est que vous le méritez.

- Tu as raison. 

Shinobu passa la porte à ce moment là et prit une longue inspiration avant de parler.

- Hors de danger, elle dort. Son cœur bat normalement, elle respire, mais les piliers feront des tours cette nuit pour veiller sur elle et s'assurer que rien ne s'arrête. Par contre elle a perdu un œil... Et vu l'état de son ventre, elle ne pourra pas se déplacer pendant un moment... On ira chercher un fauteuil roulant demain matin... 

Elle avait les yeux rouges et gonflés.

- Vous devriez aller vous reposer, conseilla Nezuko à ses deux amis.

- Oui, je vais y aller... Fit Shinobu, la voix cassée.

Giyu et Sanemi l'attendaient sur le pas de la porte, ils vinrent passer leurs bras dans son dos pour l'aider à se déplacer tout en lui procurant du réconfort. Après un bref signe de tête à Muichiro et Nezuko ils sortirent.

- Tu devrais lui dire ce que tu ressens, quand elle se réveillera.

- Je crois qu'elle l'a compris. Mais je ne souhaite pas la brusquer.

- Ça viendra naturellement. Aller, va te coucher. Fais attention à toi surtout.

La jeune fille le laissa seul pour rejoindre son frère et lui expliquer que tout allait bien. Laissé là, Muichiro se leva doucement, séchant piteusement ses dernières coulées d'eau salée, et ouvrit la fenêtre avant de grimper sur le rebord pour sauter dans l'herbe.

Il s'allongea au milieu du jardin, fixant la lune.

Trois heures du matin.

Il n'avait jamais ressenti pareille solitude.

Transportés au XXIe siècle !! - Demon Slayer/KNY fanfictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant