Hell's Brothers "Seconde chance"

Chapitre 25 : Josh

Média : Zack vs Thor

La main posée sur la poignée de la porte permettant l'accès à nos geôles, je tente de faire redescendre la rage qui boue en moi. Je suis dans un état tel que je pourrais le tuer un peu trop vite, et ça, il en est hors de question.

Une fois dans le couloir, mes hommes en charge de la surveillance de nos différents pensionnaires me saluent et s'écartent pour me laisser passer.

Je traverse les vingtaines de mètres qui me sépare du « mari » de Rosie d'un pas lourd. Le poids de mes bottes tapant sur le sol se répercute bruyamment contre les murs de béton armé qui lui annonce que la mort arrive.

Devant la porte, mon fils m'explique qu'ils l'ont trouvé dans une chambre d'un hôtel pourri en périphérie de la ville. Il s'apprêtait à mettre les voiles, pour sauver son cul.

Selon Devon, Zack aurait des révélations à me faire, qu'il tient a partagé qu'avec moi. De plus, j'imagine que le type va tenter de me foutre en rogne pour que je le bute plus vite, mais s'il savait que sa fin est déjà programmée, au millimètre près, dans ma tête.

Je lui fais signe de me laisser passer, il se déplace puis entre après moi dans la salle de torture dans laquelle Zack est pendu par les pieds à un crochet à viande fixé au plafond.

Le visage rouge et ses yeux injectés de sang montre que cela fait un petit moment qu'il voit le monde sous un autre angle. Il est complètement à poil, ou presque, il porte toujours son slip kangourou ? Sérieux ? Quel blaireau !

Mon fils récupère mon cuir pour que je puisse être libre de mes mouvements et s'adosse au mur derrière lui pour profiter du spectacle qui ce profil.

- Le grand président des Hell's Brothers en personne vient me rendre visite, je suis flatté.

Au lieu d'entrer dans son jeu, je tire une chaise pour m'asseoir face à lui. Il cherche à comprendre ce qui se passe et voir l'incertitude de ce qui l'attend, dans son regard de malade, est jouissif.

- Lieutenant Wilson, vous avez des choses à me dire parait-il ? La scène est à vous.

- Comment va ma fem.....

Un grand coup de pied lui atterrit dans la gueule, positionner tête en bas face à moi, j'ai eu qu'à tendre la jambe pour lui écraser la tronche avec la semelle de ma botte. Putain ça fait du bien.

- Tu disais ?

- Comment va ma f........

Rebelote, c'est dingue comme cette position est relativement plaisante, je pourrais boire une bière pendant que je lui broie les os du visage à coups de bottes.

- Tu disais ?

- Comment va Rose ?

- Pourquoi vous en prenez-vous à mon club, lieutenant ?

- Je n'en ai rien à foutre de ton club de merde ! C'est ma femme que je suis venue chercher !

Je bondis sur mes pieds, ordonne à Ripper et Devon de le retourner et de l'attacher par les poignets, pour que les choses sérieuses commencent.

- Visiblement Lieutenant, tu n'as rien à m'apprendre alors, je vais m'occuper de ton cas. Tu vois, certains hommes ressentent une forme de supériorité face à une femme tandis que d'autres les considèrent comme des déesses. Nous avons quelque chose en commun toi et moi, nous prenons notre pied quand on entend une femme crier. Les cris de ma femme sont toujours dus au plaisir que je lui donne, cependant toi, c'est uniquement quand tu les cognes que tu les entends.

- C'est ma femme, c'est mon nom qu'elle prononce quand je.......

Mon poing lui atterrit droit dans le nez qui craque sous l'impact.