Hell's Brothers "Seconde chance"

Chapitre 19 : Rosie

Média : ZACK

J'ai depuis quelque temps l'impression que Zack essaye de me cacher un truc. Il prend souvent ses appels dans une autre pièce et rentre plus tard que d'habitude de son travail auprès des enquêteurs à qui il raconte des salades.

Au risque de me prendre une nouvelle trempe, une de plus ou une de moins, perdue pour perdue. Je cherche dans l'appartement les prétendues preuves à l'encontre du club de Josh. Mais, il n'y a rien nulle part. Si elles existent, elles doivent être à sa portée pour pouvoir les utiliser rapidement en cas de besoin, mais je n'ai aucune idée d'où il aurait bien pu les mettre.

Le seul truc qui l'accompagne partout, c'est sa voiture, il l'a louée à son arrivée ici. Alors, il doit forcément les avoirs misent à l'intérieur, s'il doit partir vite, ils les auraient avec lui, évidemment, elles doivent y être.

 Mon cher mari rentre vers 21 h du poste de police, il est drôlement de bonne humeur et cela est presque aussi flippant que lorsque son regard ce vide de toute humanité. Il travaille toujours sur l'enquête des trafics entre différents clubs, mais il m'a confié, involontairement, que le club de Josh ne faisait pas partie des clubs visés par la vague d'arrestation prévus. Zack m'a dit que notre départ était pour bientôt alors, je compte les jours avant mon retour dans « la maison du bonheur ». J'aimerais tellement pouvoir détruire ses « preuves » avant de quitter la ville, pour que Josh soit hors de danger et que je puisse m'échapper d'ici.

- Bonne journée ?

- Eh bien mon ange, des journées comme celles-ci font que j'adore mon job.

- Qu'est-ce qui s'est passé ?

- Un vieil ami est venu me rendre une visite surprise.

- Ici à Adélaïde ? Mais, il savait que tu devais venir me retrouver ?

- Non, c'est encore le destin qui me sourit, je suis un homme chanceux. Une femme magnifique, un travail que j'aime, je suis comblé. Bon, je file sous la douche et on file au resto.

- Au resto ?

- Oui mon ange, nous sommes mari et femme et le jour de la Saint-Valentin, les amoureux sortent. Tu n'es pas contente ?

- Bien sûr que ci, mais je n'ai pas fait attention à la date d'aujourd'hui.

- Ne t'en fait pas, tu as un super mari qui pense à tout ! Dit-il en claquant un bisou sur mes lèvres et se dirige vers la salle de bain.

« Mais qui peut bien le rendre aussi content après une simple visite ? »

Une fois changée, je le rejoins au salon et il me lèche du regard, avant, j'aimais ça, aujourd'hui, j'ai envie de vomir. J'affiche mon plus beau sourire de façade et le suis jusqu'à la voiture. Je profite du trajet pour le questionner sur le pourquoi du choix de ce modèle sport bien différent de sa berline luxueuse à Chicago. Cet idiot me vante les performances de l'engin comme s'il regardait un film porno, je suis persuadée qu'il doit avoir une érection dès qu'il prend l'autoroute, pfff... Malgré le peu d'intérêt que je prête à son discours, un détail attire tout de même mon attention.

- En plus, cette petite merveille est bourrée de rangement dissimuler.

- Vraiment ?

- Oui par exemple, lève l'accoudoir central !

- Un porte-gobelets ?

- Tu vois, c'est un bijou. Par ailleurs, j'envisage de la ramener avec nous à la maison, tu sais ?

- À ce point-là ?

- Oui, un problème !?

- Non, bien sûr que non. Je suis contente pour toi, tu as toujours aimé les belles voitures, mais cela change de ta Maserati.