wiosna. n.f. printemps en polonais.
Le printemps. La saison où la nature se réveille après l'hiver. Les animaux se réveillent de leur hibernation. Les arbres bourgeonnent et leurs fleurs s'ouvrent. C'est le début de quelque chose d'autre, le début...
Ormaz ricane et il vient embrasser ma joue amicalement avant de placer son bras autour de mes épaules nues.
Ormaz: T'es bien silencieuse ce soir, t'as quoi? T'as l'air dans tes pensées.
Je ris malgré moi à sa remarque. Il est vrai que j'étais perdue dans mes pensées ce soir, me remémorant sans cesse les événements dans la douche. J'ai l'impression que tout le monde peut lire sur mon visage que j'ai passé le cap avec Mathieu.
Moi: Euh non rien... J'ai juste le seum de devoir rentrer à Paris bientôt, mentis-je.
Je jette un regard à Mathieu qui est en train de rire dans son coin, assis en face de moi dans le taxi. Je crois qu'il a compris.
Ormaz: Quand on rentre sur Paris faut grave qu'on fasse des trucs ensemble. Depuis que t'es avec le polak tu me calcules plus. Moi: Désolé, il me prend tellement de temps. Il a besoin de trop d'attention, pire qu'un gosse!
Mon pote se moque de mon copain et il hoche la tête.
Ormaz: C'est vrai, mais fais un effort wesh. Moi: Promis, j'suis désolée mon chou. Mathieu: Eh! s'exclame le polonais. Vous avez besoin d'aide vous deux? Ça se drague ouvertement là. Ormaz: T'abuse mon reuf, souffle-t-il. Tortoz: Attention polak, Orm il la lâche pas.
Les deux Mathieu se mettent à rire et ils se font une accolade. Je lève les yeux au ciel et je continue ma conversation avec mon pote Ormaz que j'ai vraiment délaissé dernièrement. Je n'ai pas menti, je passe tout mon temps avec Mathieu alors je ne pense à personne d'autre. Je n'ai pas le temps de penser à quelqu'un d'autre!
Le taxi dans lequel on se trouve arrive finalement à la villa donc on rentre tous après avoir payé le chauffeur et chacun va dans sa chambre. On est tous claqués après cette longue journée mouvementée donc on mérite un peu de sommeil. Surtout que Flav et Émilie arrivent dans la matinée donc on ferait mieux de dormir avant qu'ils ne viennent nous réveiller...
Je rigole quand Mathieu percute un meuble dans le noir et j'allume la lumière avant de fermer la porte de notre chambre.
Mathieu: Arrête de te moquer espèce de sorcière. Moi: Je vais me moquer et tu vas rien faire.
Il commence à me pincer les hanches et je me plie automatiquement en deux, je déteste qu'on me fasse ça. Je pousse des petits cris et ça semble le faire rire.
Mathieu: Qu'est-ce que tu disais déjà?
On rigole et il me lâche, une fois qu'il estime m'avoir suffisamment torturée.
Mathieu: Allez bonne nuit, dit-il en se couchant sur le lit, posant sa tête sur ses bras croisés.
J'enlève mes talons et je me couche à côté de lui, posant une jambe sur les siennes. Il pose sa main dans le creux de ma hanche et il embrasse mon front.
Mathieu: T'étais vraiment belle dans ta robe ce soir. Moi: Merci.
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