Kazutora x Baji (suite Harry Potter)

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   merrymayo tiens la suite des os :p

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   La lueur de la bougie vacilla dangereusement, un courant d'air s'infiltra entre les pierres des murs et menaça de l'étreindre. De grandes ombres furent projetées sur le sol, sombres, effrayantes et dansantes, elles ressortaient entourer d'un halo de lumière orangée. De la cire coulait le long de la bougie, qui n'était pas très grande et déjà bien consumée, elle s'accumulait sur son socle et menaçait de couler sur les doigts du jeune homme et de le brûler. Le couloir était parfaitement désert à cette heure là, ce qui était normal puisqu'il était aux alentours de minuit et qu'il était interdit de se balader dans les couloir après vingt-trois heures. Il n'y avait pas âme qui vive, pas un élève, pas un professeur, pas même un fantôme, et les sorciers peints sur les toiles magiques dormaient tous. Sauf ceux qui se réveillaient sur le passage du jeune homme et grommelaient de vague « éteignez-cette lumière ». Demande que Kazutora ignorait totalement. Il avait déjà fait l'effort de prendre une bougie et non sa baguette pour avoir une lumière plus discrète, c'était largement suffisant. Il n'allait certainement pas étreindre la seule source de clarté alors qu'il faisait nuit, qu'il errait dans les couloirs gelés de Poudlard, et que dehors une terrible tempête déchaînait la nature.
   Un éclair foudroya le ciel, illuminant instantanément les tours ruisselantes du château et menaçant de frapper un arbre et de l'abattre, avant de laisser de nouveau place aux ténèbres et à un terrible grondement. Un coup de tonnerre suivit, produisant un bruit assourdissant, et Kazutora gémit de peur. Il s'accroupit sans pouvoir s'en empêcher en plein du milieu du couloir, il se prit la tête entre les mains comme pour se protéger, et se retint de fondre en sanglots.
   Il détestait ce temps, il détestait les bruit forts, il détestait les lumières aveuglantes, il détestait la pluie qui inondait la pelouse, il détestait les vents qui déracinaient les arbres, il détestait les nuages qui obscurcissaient le ciel, il détestait les grondements dans le ciel, en plus clair, il détestait le tonnerre et la tempête. Il maudissait tous les dieux pour avoir eu l'idée saugrenue de créer la tempête, à quel moment ça avait l'air d'être une bonne idée ? Et il maudissait le ciel pour être devenu si orageux. Pourquoi est-ce qu'il ne neigeait pas silencieusement comme les nuits précédentes ? La nature ne pouvait pas un peu se calmer et devenir clémente ?
   Car le ciel se déchaînait depuis plus de deux heures, l'eau de pluie était devenue des grêlons, les grêlons s'étaient mêlés aux flocons, et le mauvais temps était arrivé. Ce n'était plus que de la simple pluie, c'était une tempête, un orage, et même, c'était un blizzard. C'était la fin du monde, ils allaient tous finir en statues de glaces et personne ne passerait la nuit. C'était comme ça que Kazutora voyait les choses en tout cas, il s'attendait à mourir à toute instant, il voyait même déjà la lumière au bout du tunnel. Il voyait même Voldemort au bout du tunnel...
   Il ne savait même pas comment est-ce qu'il avait fait pour sortir de son lit, traverser sa salle commune tout seul, et trouver le courage de quitter sa tour pour traverser le château. C'était surprenant qu'il ne soit pas déjà mort de peur en chemin.
   Kazutora était terrifié par les orages. La foudre, le tonnerre, le vent fort et la pluie bruyante le terrorisaient et lui faisaient perdre tous ses moyens, à chaque fois qu'il y avait de la tempête, une horrible panique l'envahissait et il en avait même déjà fait des crises d'anxiété. Il savait bien que c'était une réaction totalement démesurée et que personne à part lui ne se mettait dans de tels états pour une simple tempête, mais il n'y pouvait rien. L'orage lui avait toujours fait peur depuis sa plus tendre enfance. Pourtant il était une personne très rationnelle et il savait qu'un orage n'était que rarement dangereux. Mais il en avait peur, et ce malgré tous ses efforts pour se résonner.
   Pour lui, l'orage était associé à la violence. Les sons assourdissants du tonnerre lui rappelait les disputes chez lui, lorsque son père était encore avec sa mère. Le bruit de ses coups, les objets qui se brisent et s'éclatent contre les murs, les cris assourdissants, les pleurs, la porte qui claque, la voiture qui démarre en trombe. Son père se mettait souvent en colère les soirs de tempête, car sa mère aussi avait peur alors elle était moins productive que d'habitude, et ils finissaient toujours par se disputer. Aujourd'hui tout allait mieux pourtant, sa mère avait demandé le divorce et avait obtenu sa garde, et son père, qui était un moldu, était retourné dans son monde et n'avait jamais demandé à voir l'échec que représentait Kazutora à ses yeux. Et c'était très bien comme ça, Kazutora était très heureux avec sa mère, et puis il avait une seconde famille maintenant, il avait Keisuke et sa mère, c'étaient ceux qui comptaient le plus pour lui.
   Mais même si tout allait bien, pour lui l'orage resterait toujours synonyme de violence, et il en aurait toujours peur.
   Le jeune homme finit par prendre sur lui et releva prudemment la tête, les larmes aux yeux. Il prit son courage à demain, en se répétant qu'il était un homme fort et un sorcier plus compétents que certains (sans viser personne...), et se releva d'un coup. Il poussa un nouveau gémissement au moment même où un nouvel éclair déchirait le ciel, et se rua dans le couloir pour foncer jusqu'à la tour des Gryffondor. Gryffondor n'était pas sa maison du tout (bien que le choixpeau ait hésité pendant plus de dix minutes à l'envoyer dans les quatre maison car aucune ne lui correspondait vraiment, ce qui faisait que Kazutora avait sérieusement commencé à penser qu'il était un cracmoll), mais là, il avait absolument besoin de voir son petit ami. S'il n'était pas dans ses bras dans les cinq minutes qui suivaient, il allaient mourir de peur.
   Il détestait réveiller Keisuke en pleine nuit (même si lui ne se gênait pas pour le faire), mais là c'était une question de vie ou de mort. Il n'y avait que lui pour calmer son pauvre coeur qui battait avec affolement depuis le début de l'orage.
   Le jeune homme donna le mot de passe à la grosse dame (qui était habituée à le voir venir ici), gravit les marches de la tour avec affolement, et manqua de s'étaler à deux reprises. Il se faisait vraiment pitié et se demandait sérieusement comment un homme aussi incroyable que Keisuke pouvait l'aimer. Mais il fit abstraction de cette pensée, qui ne le quittait jamais vraiment de toute façon, et courut jusque dans la salle commune. Il se dépêcha de rejoindre le dortoir garçon des années supérieures, et entra doucement dans la pièce, passant d'abord sa tête par l'ouverture de la porte.
   Ses yeux se posèrent immédiatement sur le lit de Keisuke, et Kazutora vit avec surprise que les rideaux autours de son lit n'étaient pas tirés. Keisuke semblait dormir, ou du moins somnoler, une chandelle était allumée sur son chevet et se consumait lentement, il y avait aussi un verre de lait chaud, et une petite fiole d'huiles essentielles magiques. Kazutora rougit légèrement en comprenant qu'il avait préparé ça pour lui, et s'avança timidement dans la chambre, en essayant de faire le moins de bruit possible.
   — Kei, murmura-t-il se secouant légèrement son épaule.
   — Hmm...
   — Comment tu savais que j'allais venir ?
   — Hmm... parce que je suis amoureux de toi imbécile... j'te connais par cœur...
   Kazutora rougit davantage et ne sut pas quoi répondre. Il s'assit sur le bord du lit et saisit la fiole d'huiles, sur lequel était étiqueté « sommeil paisible », et versa quelques gouttes dans le lait que lui avait préparé son petit ami, avant de vider le lait d'une traite. Pendant ce temps, Keisuke souleva sa couette et le tira dans son lit dès qu'il put pour le prendre dans ses bras.
   — Merci, murmura le jeune homme en se blottissant contre lui.
   — Je t'aime, dit Keisuke en déposant un baiser sur son front.
   — Je t'aime aussi, murmura Kazutora en logeant sa tête près de son cou. Tu dormais ?
   — Pas vraiment, je t'attendais pour m'endormir.
   — Ça dérange pas les autres que je sois là hein ?
   — Zou, ça fait des années que tu dors ici, si ça les dérangeait on serait au courant depuis longtemps. Senju aussi elle ramène des gens dans sa chambre et personne dit rien.
   — Oui mais elle elle est toute seule puisque Emma a son appartement de préfète en chef maintenant.
   — C'est vrai. Mais dans tous les cas tu déranges personne, en plus j'aime pas dormir sans toi.
   — Moi non plus, ça me déprime, dit Kazutora en essayant de se détendre.
   Mais un nouveau coup de tonnerre retentit et une lumière blanche éclaira la pièce. Le jeune homme gémit de peur et se recroquevilla contre son petit ami, alors que celui-ci caressait doucement ses cheveux.
   — Hé... tout va bien mon cœur, murmura Keisuke avec tendresse.
   — Je vais mourir.
   — Il va rien t'arriver, les murs sont solides et puis je t'empêcherais de t'envoler dans la tempête.
   — On va tous mourir.
   — Mais non, c'est qu'un orage qui va passer et demain - un nouveau grondement assourdissant retentit - ça ira mieux.
   — Kei protège-moi, gémit Kazutora en se cachant contre lui.
   Keisuke sourit et continua de caresser ses cheveux d'une main, en couvrant son oreiller de sa main libre pour atténuer le bruit de l'orage.
   — Tout va bien, murmura-t-il en embrassant le sommet de sa tête. Détends-toi, je suis là...
   Kazutora se força à fermer les yeux et tenta de se calmer, ne serait-ce qu'un peu. Il était bien là, enveloppé dans la chaleur rassurante de son petit ami, bercé par ses caresses et sa voix suave qui lui murmurait de douces paroles. Il se sentait toujours bien dans les bras de Keisuke, c'était comme un remède à tous ses chagrins, comme si les problèmes ne pouvaient plus exister lorsqu'il était contre lui.
Un nouveau coup de tonnerre retentit et le jeune homme sursauta en poussant un petit cri.
— Tout va bien mon cœur, murmura Keisuke en embrassant sa tempe. Calme-toi...
— Je déteste ce temps, souffla Kazutora.
— Je sais. Mais t'es avec moi, il va rien t'arriver.
— ... On mourra tous les deux en se faisant foudroyer. Et pas de la bonne manière.
— Mais non Zou. Hé t'en as déjà passé plein des orages et t'es jamais mort, dit Keisuke en le serrant avec force contre lui.
— C'était des coups de chance. Je vais mourir, gémit Kazutora au moment où un éclair déchirait le ciel.
— Tout va bien mon cœur, il ne va rien t'arriver... Tu veux utiliser assurdiato ?
— J'aime pas faire ça, après je t'entends plus. Tant pis, je dormirais pas de la nuit et je mourrais peut-être avant le lever du soleil.
— Dis pas ça, je veux pas perdre mon amoureux...
— Dis ça à l'orage.
— Zou t'es mon héros, tu peux ma mourir dans un simple orage.
— En quoi je suis un héros ?
— Parce que t'es trop fort. T'es intelligent, murmura Keisuke en baissant son visage vers lui. T'es le seul apparemment capable de faire entrer quelque chose dans ma tête. T'es doux... et ça va de ta peau qui est aussi douce que celle d'une pêche, à ta personnalité qui est aussi douce et chaleureuse qu'un cœur fondant au chocolat. Et puis t'es beau, t'es même le plus beau, parce que t'éclipses tout le monde et j'arrive à regarder que toi. Et t'es courageux... Pas au sens que Gryffondor le voudrait, t'es pas le genre à foncer bêtement dans le tas pour défendre les autres et faire le héros comme nous on le fait, mais toi... t'as la plus belle forme de courage qu'on puisse avoir. T'as toujours souffert avec ton père, mais tu ne t'es jamais plains. Tu prends soin de ta mère tous les jours... tu m'écoutes me plaindre de tous et n'importe quoi vingt-quatre heures sur vingt-quatre et tu me consoles, et tu consoles tout ceux qui en ont besoin. T'es toujours là pour tes amis même si ça va pas toujours bien dans ta petite tête et que c'est souvent le désordre là-haut... T'es un héros à ta manière et j'en suis fier... T'es mon héros.
Kazutora sourit, si ému que les larmes lui étaient montées aux yeux, et enroula ses bras autour de cou de Keisuke pour l'embrasser. Keisuke était comme ça, il pouvait lui faire des déclarations et lui dire des choses touchantes n'importe quand. Il n'était certainement pas le plus intelligent, et ce n'était sûrement pas celui qui maniait le mieux les mots, mais il disait toujours les choses parfaitement et savait comment toucher Kazutora. Alors il lui disait souvent ce genre de chose pour essayer de le faire se sentir bien, pour lui donner confiance en lui, et ça marchait toujours.
— Je t'aime, murmura le jeune homme
— Mais moi aussi je t'aime mon cœur, répondit Keisuke en roulant sur lui pour l'écraser. T'es la prunelle de mes yeux.
— C'est vrai, demanda Kazutora en battant des paupières.
— Oui. T'as pas idée de ce que je ferais pour toi, dit son petit ami en s'installant sur lui.
— Hmm... Tu serais prêt à me laisser manger un paquet de yakisobas sans que je partage avec toi ?
Keisuke ria légèrement et embrassa son cou.
— Je peux faire ce sacrifice pour toi.
— Alors tu dois vraiment m'aimer, dit Kazutora en caressant le visage de son petit ami.
— Hmm oui je pense, dit Keisuke en souriant. Et toi tu m'aimes ?
— Je pense oui.
— Tu m'aimes comment ?
— Hmm... beaucoup.
— Beaucoup, seulement ?
— Passionnément. 
— Et c'est tout ?
— Hmm non je t'aime à la folie, dit le jeune homme en caressant ses cheveux.
— Moi aussi je t'aime à la folie, s'écria joyeusement Keisuke en fondant sur lui pour le couvrir de baisers.
— Kei arrête, s'exclama Kazutora en riant.
Son petit ami prit son visage entre ses mains et plaqua ses lèvres contre les siennes, avant de commencer à embrasser ses joues, ses oreilles, son cou et sa poitrine.
— Tu sais comment on pourrait te faire oublier ta peur de l'orage, demanda soudain Keisuke.
   — Comment ?
   — En couchant ensemble.
   Kazutora sourit et donna une petite tape sur la joue de son amoureux. 
   — T'es bête, dit-il en riant.
   — Je suis sérieux, ça te ferait oublier le mauvais temps.
   — Tu serais pas un peu addicte à moi, remarqua Kazutora avec un sourire.
   — ... Si complètement. Mais je sais que tu l'es aussi, répondit Keisuke en caressant sa poitrine. Alors ? T'as envie de moi ?
   — Non, te voir en pyjama ça casse tout ton côté sexy.
   — Et si je me déshabille ?
   — Tu auras très froid je pense.
   — Tu me réchaufferas.
   — Oui mais quand t'as froid ça rétrécit, dit Kazutora en se retenant de rire.
   Keisuke ouvrit grand la bouche d'un air outré, comme s'il venait d'entendre la chose la plus aberrante qu'il n'ait jamais entendu.
   — ... T'es en train de dire que j'ai un cornichon au lieu d'avoir une aubergine ?
   Kazutora plaqua sa main sur sa bouche pour étouffer un éclat de rire, alors que Keisuke lui-même se retenait d'exploser de rire face à sa propre stupidité. Avoir un fou rire en pleine nuit, alors que ses amis dormaient juste à côté, était probablement l'une des pires choses qui puissent arriver. Actuellement, Kazutora avait beaucoup de mal à se forcer à rire silencieusement pour ne pas réveiller les autres.
   — Je vais m'étouffer, murmura-t-il en sentant des larmes tomber sur ses joues.
   — Je te permets pas d'insulter mon aubergine, murmura son petit ami. C'est pas petit ce que j'ai en bas là, c'est un roc, c'est un pic, c'est un cap, que dis-je, c'est une péninsule !
   — Ok Cyrano, dit Kazutora d'une voix étouffée par le rire. En attendant ce que je sens sur moi depuis tout à l'heure c'est plus un cornichon qu'une péninsule.
   — C'est un saucisson, répliqua Keisuke avec sérieux, ce qui acheva un peu plus Kazutora.
   Le jeune homme battit des paupières pour se libérer de ses larmes de rire et tenta de reprendre sa respiration, mais à chaque inspiration qu'il tentait de prendre, un nouvel éclat de rire le devançait et il ne pouvait plus se calmer.
   — Un saucisson, répéta difficilement Kazutora.
   — Si tu veux je peux aussi utiliser l-le terme... m-manche à balais, articula Keisuke, qui de toute façon évidence s'étouffait aussi de rire.
   — Je pense qu'on va en rester au terme c-corni... cornichon.
   — Je suis une péninsule bébé !
   Kazutora éclata de nouveau de rire et agita ses mains devant son visage pour tenter de se faire de l'air.
   — C'est quoi une péninsule en fait, murmura Keisuke en riant.
   — Je sais pas, répondit le jeune homme d'une voix étranglée. Mais c'est sûrement pas le terme qui te correspond !
   — C'est un cornichon ça, demanda Keisuke en prenant la main de Kazutora pour la glisser entre ses jambes.
   — Je t'accorde que c'est pas un cornichon, mais c'est pas une aubergine non plus, dit-il en tâtant l'entrejambe de son petit ami. C'est une petite banane ?
   — Pardon ?! Ça ?! Une banane ?! C'est un saucisson !
   — Quand même pas, n'exagérons pas-
   — C'est parce que tu touches pas bien, assura Keisuke en faisant mieux bouger sa main contre lui.
   — Tu veux que je te chauffe pour gagner des centimètres en plus, comprit Kazutora avec amusement.
   — Pas du tout, j'ai confiance en mes centimètres.
— Tes centimètres de banane ?
— De saucisson ! Par contre toi t'en es carrément au stade de la cacahouète alors je pense que t'aurais besoin de gagner quelques centimètres.
   — Je suis pas une cacahuète !
   — Si, dit Keisuke en posant à son tour sa main entre ses jambes. T'es une petite cacahuète.
— T'appelle ça une cacahuète toi ?!
— Oui, provoqua Keisuke en refermant sa main sur son entrejambe.
— N'importe quoi, c'est toi la cacahuète, je te sens même pas quand tu me prends !
— Mais c'est faux ! Je suis un chorizo ! Toi t'es une knacki !
— Mais t'es con, dit le jeune homme en riant. Et je suis pas une knacki !
— Si totalement ! T'es même pas une merguez.
— Kei je sais plus quoi faire de toi.
— Je rêve où ça te plait de faire ça, demanda Keisuke avec un sourire en coin.
— Quoi ?
— Elle est dure ta knacki !
— M-Mais je... Ben oui, tu me malaxes en même temps !
— Ah donc t'aimes vraiment ça, sourit Keisuke en passa sa main dans son pantalon pour le prendre en main.
Kazutora ouvrit la bouche et ne put s'empêcher de jeter un regard suppliant à son petit ami. Cette légère pression avait suffi pour que son visage s'empourpre de rouge et qu'il perde toute contenance, ce qui n'échappa pas à Keisuke.
— Ben alors ? C'est moi qui te fait cet effet ?
— C'est sûr que c'est pas ton cornichon en tout cas, répliqua Kazutora pour tenter de garder un minimum de contenance.
— Répète ça, dit son petit ami en serrant de nouveau sa main sur lui.
Kazutora laissa échapper un couinement aigüe en fronçant les sourcils, et Keisuke comprit aussitôt qu'il était tout à lui. Il saisit sa baguette, posée sur son chevet, et s'empressa de lancer le sortilège d'assurdiato sur ses amis, avant de faire se fermer les rideaux autour de son lit. Il reposa ensuite sa baguette et fondit sur la gorge du jeune homme pour la couvrir de baiser, sans cesser de bouger sa main contre son entrejambe. De sa main de libre, il remonta son t-shirt au-dessus de sa poitrine, rejeta ses cheveux en arrière pour être plus à l'aise, et vint embrasser la poitrine de Kazutora. Il lui baissa son pantalon et son caleçon d'un geste fluide et reprit directement son entrejambe en main pour faire des va-et-vient dessus, en même temps qu'il venait sucer son téton.
Kazutora se mordit la lèvre pour tenter de contenir son plaisir. Il ne savait pas jusqu'où voulait aller son petit ami, mais il adorait qu'il s'occupe ainsi de lui, même si c'était en pleine nuit et qu'il ne fallait surtout pas faire de bruit. Ce n'était pas la première fois que son petit ami le touchait alors qu'ils étaient dans un dortoir commun, ça arrivait assez régulièrement en fait. Ce n'était pas comme si c'était les seuls à le faire en plus...
— Oui..., murmura-t-il en levant les yeux au plafond, alors que Keisuke léchait lentement la pointe de sa poitrine.
— T'es chaud, murmura son petit ami sans décoller ses lèvres de lui, ce qui le fit frissonner de plaisir. Et t'es bon...
— Keisuke...
   Son petit ami déposa un dernier baiser sur sa poitrine, puis il se redressa et s'appuya ses deux mains, près de sa tête. Kazutora ouvrit les yeux pour plongé son regard dans le sien, il peinait à garder ses paupières ouvertes à cause du plaisir qui l'assaillait, mais il se força à les garder ainsi et regarda longuement son petit ami. Sans le quitter des yeux, Keisuke baissa son pantalon et son caleçon pour laisser apparaître son membre dressé et entra lentement en lui.
Kazutora ne perdit pas une seule secondes son petit ami des yeux, les doigts de Keisuke glissèrent sur sa bouche, dans un caresse volatile sur ses lèvres, avant que sa paume ne se presse contre et qu'il étouffe le gémissement de plaisir qui franchit ses lèvres, comme il s'y attendait. Les paupières de Kazutora tombaient sur ses iris sans qu'il n'arrive lutter alors que le rouge lui montait aux joues. Il ouvrait la bouche pour chercher son souffle, mais la main de Keisuke lui bloquait l'air en retenant ses gémissements. Alors, quand il se mit à bouger lentement en lui et à faire claquer les os de son bassin contre le sien, Kazutora caressa sa paume de ses lèvres et fit lentement passer sa langue dessus. Keisuke rougit et lui donna un brusque coup de bassin, signe que ce qu'il faisait ne lui déplaisait pas. Il fit de lui-même entrer deux de ses doigts dans sa bouche, et Kazutora commença à les sucer sans le quitter des yeux.
   Il laissa Keisuke bouger sa main comme il le voulait et imposer un allègre cadence, et suça ses doigts tout en cambrant son corps pour recevoir ses coups de bassin, avec toute la sensualité qu'il possédait. C'était peut-être étrange, mais sucer les doigts de son petit ami avait quelque chose de très excitant, surtout qu'ils ne se quittaient plus des yeux. Le regard sombre de Keisuke suffisait à faire naître des papillons dans son ventre, son contact pouvait embraser son corps d'une simple caresse, et lorsqu'il commençait à disposer de lui selon sa volonté... Kazutora se perdait totalement dans son plaisir. Il n'aimait pas qu'on se serve de lui et qu'on dispose de son corps à sa guise mais... Il devait bien avouer pour Keisuke, c'était une autre histoire. Il voulait bien lui donner le total contrôle de son corps, Kazutora ne voyait aucun problème à mettre sa dignité de côté et à devenir un objet pour Keisuke. La dignité ça allait deux minutes. Et puis, il savait très bien que Keisuke le traiterait toujours avec respect et qu'il ne lui ferait jamais quoique ce soit qui puisse lui faire mal, alors il n'avait pas peur de se soumettre à lui.
   Keisuke s'arrêta quelques secondes de bouger et retira ses doigts de sa bouche, puis il se pencha sur lui et posa ses lèvres sur les sienne en laissant tomber son torse contre le sien. Il l'embrassa langoureusement, chaque mouvement de lèvres était lent, mesuré, sans pour autant être retenu. Ses lèvres goûtaient les siennes, et les dévoraient dans une lente et délicieuse torture, sans laisser s'échapper aucun bout. Elles se liaient à lui avec une douce férocité, l'obligeaient à ouvrir grand sa bouche et à rejeter la tête en arrière, elles le happaient et le prenaient sans qu'il ne puisse s'échapper. Leur baiser se prolongeait et les coups de bassin reprenaient, le rythme du cœur de Kazutora ne cessait d'accélérer, encore et encore, il allait de plus en plus vite et semblait remonter dans sa gorge pour lui provoquer des décharges électriques. C'était un mélange de coup de chaud et de frisson de froid, son corps chancelait entre les température et peinait à trouver un rythme régulier.
   Keisuke mit fin à leur baiser lorsqu'il sentit que Kazutora était sur le point de perdre le contrôle, et qu'il ne suffisait que d'un simple petit geste supplémentaire pour le faire basculer dans l'extase. Kazutora ferma de nouveau les yeux. Il savait déjà ce qui l'attendait, et Keisuke savait déjà exactement quoi faire pour l'achever de plaisir. Kazutora tourna alors légèrement la tête et laissa son petit ami fondre sur sa mâchoire. Il longea la ligne marquée du bas de son visage, avant de se diriger vers son oreille et de la mordiller avec un peu plus de sauvagerie. Il suça son lobe en lui donnant des coups de bassin plus rapides, entrant davantage en lui, et Kazutora gémit de plaisir.
   — Qu'est-ce que t'attends, gémit-il dans un murmure. J'en peux plus là...
   — J'attendais que tu me le dises, répondit son petit ami tout près de son oreille. Je veux t'entendre gémir...
   Il n'attendit pas de réponse, et enchaîna aussitôt en lui donnant des coups de bassin plus intense et à un rythme beaucoup plus élevé. Il ne s'arrêta pas là, et embrassa furieusement sa gorge déployée comme s'il voulait n'en faire qu'une bouchée.
   — Oh oui, gémit Kazutora en sentant son corps tremblait.
   — Oh Kazu continues de gémir, supplia son petit ami en le serrant avec force contre lui.
   Kazutora se mordit les lèvres. Il sentait à peine sa tête taper contre le sommier du lit, ni les gouttes de sueur qui tombaient le long de ses cuisses et son dos si cambré que ça en devenait douloureux. Il ne sentait que le plaisir qui l'assaillait, le souffle brûlant de Keisuke sur sa nuque, ses bras qui passaient sous les siens et serraient ses épaules, et son bassin qui cognait sur le sien et faisait sursauter son corps.
   — Oui, s'écria-t-il lorsque Keisuke commença à s'acharner sur sa prostate. Oui !
   Quelque chose gicla soudain en lui et Keisuke lâcha un gémissement rauque, ce qui termina de faire partir Kazutora. Il poussa un dernier soupir de plaisir en se vidant à son tour, alors qu'une ultime vague de chaleur parcourait son corps enfiévré. Keisuke se retira de lui, il prit sa baguette pour tout nettoyer, puis il s'allongea sur lui et se blottit dans ses bras.
   — Je t'aime, murmura-t-il avec tendresse.
   — Moi aussi je t'aime, dit Kazutora en passant ses bras autour de son cou. C'était parfait.
   — Je t'ai pas fait mal ?
   — Non pas du tout. T'étais parfait.
   Keisuke prit son visage entre ses mains et l'embrassa doucement, il les rhabilla avec des gestes délicats, mais un miaulement se fit entendre, signe qu'ils n'étaient plus seuls dans le lit.
   — Oh salut Peke J, dit Kazutora avec un sourire.
Le chat qui venait de grimper sur le lit, et qui était l'animal de compagnie de son petit ami, trottina jusqu'à eux et vint renifler le visage du jeune homme.
— Il me fait des bisous, dit-il tandis que Peke J léchait ses lèvres.
— Dégage boule de poils, c'est mon mec, dit Keisuke en virant son chat sans gêne. Va embêter Doroyaki.
Peke J miaula sur Keisuke et tenta de le virer à son tour, en se glissant entre les deux jeunes hommes pour s'installer sur le haut de la poitrine de Kazutora. De toute évidence, il n'avait aucune envie d'aller embêter Doroyaki, qui était la chouette de Mikey.
— Sérieusement. Va jouer avec Nouille alors !
— Nouille, répéta Kazutora sans comprendre.
— La grenouille de Seishu.
— Pourquoi elle s'appelle comme ça ?
— Ben... Grenouille... Et parce qu'elle est nouille. Elle est stupide.
Peke J grogna de nouveau et mit un coup de queue dans le visage de son maître.
— Toi je te hais, chat de malheur. Va voir Miette et laisse-nous !
— C'est qui ça encore ?
— Ben le chat de Senju. Elle l'a appelé comme ça parce qu'elle a la couleur d'une miette de pain.
Kazutora dévisagea son petit ami sans rien dire. Et bien... Au moins, les Gryffondor avaient tous la même façon de réfléchir, même si ça ne volait pas haut...
— Zou tu suis pas ! Doroyaki c'est la chouette de Mikey, Miette c'est le chat de Senju, Nouille c'est la grenouille de Sei, Chaussette c'est la chatte d'Emma parce qu'on dirait qu'elle a des chaussettes, et Mouche c'est le hiboux de Draken parce qu'il adore les mouches !
— Kei, c'est ridicule comme nom, murmura Kazutora en se retenant d'éclater de rire.
— Mais non !
— Mais qui appelle ses animaux comme ça ?!
— Ben tout le monde !
— Oui mais tout le monde s'arrange pour prendre le nom le moins ridicule !
— Ok, vous avez fait comment à Serdaigle ?
— Ben moi mon chat s'appelle Miel, c'est mignon. Le chat d'Hajime c'est Orphée, le hiboux de Kakucho c'est Zénith, Takashi a une chouette qui s'appelle Merlin-
— Ouais et Haru a un axolotl qui s'appelle Uiui ! Ça veut dire en plus !
— ... Haru est spécial. Et si ça veut dire oui.
— C'est ridicule. Uiui c'est pire que Nouille. Bon Peke J bouge que je câline mon amoureux.
— Mets-le à côté, comme ça on dort tous les trois ensemble et c'est comme si on était une famille.
Keisuke sourit. Il décala son chat sur l'oreiller, sur la place libre, et se rallongea bien sur lui avant d'enfouir sa tête dans son cou.
— On est déjà une famille mon cœur..., murmura-t-il à son oreille.

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Oui j'ai toujours pas fait le bal de Noël et vous ne savez toujours pas si Sanzu va tromper Rindo, peut-être que vous ne le saurez jamais 🌝

J'espère que l'os vous a plus, en tout cas moi je les trouve trop mimi ensemble 🤭

Commande d'os Où les histoires vivent. Découvrez maintenant