Chifuyu x Baji suite

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Suite du dernier os Bajifuyu (celui où ils partent à Venise). Petites précision : quand c'est écrit en italique c'est qu'ils parlent une autre langue, et quand c'est écrit en italique et que c'est écrit en français, ça veut dire qu'ils parlent français (puisque en vrai ils sont japonais donc ils parlent japonais vous voyez).

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And... I had... c'est had ou have ? Oh peu importe... i had... euh... reserved a bedroom... una camera de letto... for... quatre... quatro personas, inventa Mikey en essayant de paraître crédible.
Vuoi una stanza per quattro, questionna la femme à la réception de l'hôtel.
Mikey dévisagea la femme. Il plissa les yeux et hocha lentement la tête, signifiant qu'il n'avait rien compris.
Chifuyu soupira, il était exténué. Le vol s'était très bien passée, les garçons n'avaient presque rien fait d'autre que dormir. Il avait posé les pieds sur la terre d'Italie il y avait un peu moins d'une heure, et à présent, il était onze heures. Les jeunes hommes venaient d'arriver dans leur hôtel, et évidemment, les problèmes commençaient déjà puisque aucun d'eux ne savaient parler italien. Et la réceptionniste ne parlait pas un mot d'anglais. Génial.
   — Une chambre, euh... a bedroom..., répéta Mikey. A bedroom avec un lit... a bed you know ? Argh mais c'est pas possible ça, I want a bedroom c'est pas compliqué ! Pourquoi je serais là sinon ?!
   — A bedroom, fit Chifuyu en faisant de grands gestes avec ses mains. For sleep... euh dormire...
Yes, dormire, répéta Takemichi en mimant une personne qui dort. For four personas !
We have reserved, précisa Chifuyu.
   — Una stanza per quattro ? Siamo completi, dit la réceptionniste à Mikey.
   — Mais ça sert à rien de me parler en italien, je comprends pas l'italien, s'écria Mikey en tapant sur le comptoir.
   — Mikey calme toi, dit Takemichi d'une voix posée.
— Mais elle me gonfle celle-là, t'iras pas loin dans ta carrière si tu parles pas anglais ma grande !
Chifuyu se retint de pouffer de rire. Une femme avec l'uniforme de l'hôtel arriva soudain, sûrement alertée par le bruit produit par Mikey, et s'approcha d'eux. Elle avait un air dur sur le visage, une allure austère, de long cheveux roux parfaitement lisses, et des taches de rousseurs qui constellaient son visage bronzé. Une apparence totalement différente de celles que croisait Chifuyu au Japon.
— C'è un problema ?
   — Questi cinesi vogliono una stanza credo, ma siamo pieni e non capisco cosa stanno dicendo.
   — Cinesi ? Non avevamo una prenotazione del genere ?
   La jeune femme se retourna vers le groupe d'amis et pianota un instant sur le clavier de son ordinateur.
   — Are you the Chinese who have reserved in the name of Sano, demanda la seconde réceptionniste au bout d'un moment.
No, dit Mikey en croisant les bras sur son torse.
— Mais si c'est nous, s'exclama Takemichi. Yes, yes it's us !
— Non c'est pas nous, on est pas chinois, répliqua Mikey. Est-ce que eux on dit qu'ils sont espagnol ? Non donc voilà.
— On s'en fou, lança Seishu avec impatience. Elles peuvent pas savoir si on est chinois ou japonais.
— On s'en fou, répéta Mikey d'un air indigné. Respecte ta nationalité non ? Pfff je rêve. Bon, yes it's us, I'm Manjiro Sano, and we're Japenese, Japanese from Japan, not Chinese. Anyway, can I have the keys for the room please ?
   — Oh yes, sorry, s'excusa platement la réceptionniste. Your room is number 213, on the second floor.
Elle attrapa un jeu de clé sous le comptoir et le tendit à Mikey.
Thank you, dit froidement Mikey.
Il attrapa le lot de clé et s'éloigna sans perdre de temps. Chifuyu saisit le manche de sa valise, et suivit son ami jusque dans l'ascenseur le plus proche. Il aura fallu dix minutes pour qu'ils obtiennent les clés de la chambre, c'était quand même grave. Le personnel d'un hôtel devrait être former à parler anglais, c'était la moindre des choses pour ce genre de travail.
Les quatre garçons s'entassèrent dans le petit ascenseur, et Takemichi appuya sur le numéro deux. L'ascenseur grinça, les lumières des boutons clignotèrent un instant, les portes se refermèrent et la machine se mit en route.
   — J'aime pas les ascenseurs, dit Chifuyu d'une voix mal assurée.
   La sensation du manque d'espace le mettait mal à l'aise. Il avait l'impression d'étouffer dans ses petites pièces, et l'idée d'être suspendu dans le vide, uniquement retenu par des câbles, ne le rassurait pas vraiment.
   — Moi non plus, dit Takemichi. Imaginez que l'ascenseur se bloque.
   — Imaginez que les câbles cèdent et qu'on finisse en bouillie comme dans Another, dit Mikey d'un air peu serein.
   Un grincement retentit alors, comme pour répondre au jeune homme. Chifuyu sentit Takemichi se crisper près de lui, et les deux meilleurs amis échangèrent un regard peu rassuré. Le frottement des câbles se fit soudain entendre, les lumières des boutons clignotèrent une nouvelle fois, et une secousse agita la cabine. Chifuyu eut un haut-le-cœur et pria pour ne pas rester bloquer dans cet ascenseur.
Mais les portes s'ouvrirent, laissant la lumière tamisé du couloir éclairer la cabine.
— Finalement on a pas terminé en bouillie, dit-il en sortant de l'ascenseur.
   — Heureusement, dit Takemichi avec soulagement.
   — Mais on aurait pu, lança Mikey en trainant sa valise derrière lui. Les câbles auraient très bien pu lâcher, les accidents ça arrive. On se serait éclaté la tête sur le sol, en faisant une chute libre à toute vitesse, et tout se serait effondrer sur nous. On serait mort dans un pays où il ne faut surtout pas couper les pâtes, et les personnes qu'on aime ne nous aurait jamais retrouver et elles nous auraient oubliés parce que une semaine de séparation ça suffit à tout gâcher.
   Chifuyu dévisagea Mikey. C'était... très glauque ce qu'il venait de dire. Mikey venait de le traumatiser des ascenseurs encore plus que l'anime Another.
   — Tu deviens sombre Mikey, constata Takemichi en s'avançant dans le couloir.
   Mikey haussa les épaules. Il doubla son ami et arriva devant la chambre 213. Il inséra la clé dans la serrure, et déverrouilla la porte.
La chambre qui s'offrît à eux n'était pas très grande. Elle était même minuscule. Deux lits doubles se faisaient face, collés contre des murs blancs. Une baie vitrée donnant sur un petit balcon éclairait la chambre, une télévision était suspendue à un mur perpendiculaire aux deux lits. Et il y avait une petite salle de bain, que Chifuyu ne prit pas la peine de regarder.
— Bon, c'est petit mais pour une semaine c'est bien, dit-il d'un air satisfait.
— Euh... y'a que deux lits, dit Mikey avec perplexité.
— Tu veux pas dormir avec nous, s'indigna Takemichi.
— C'est que... je bouge beaucoup, beaucoup la nuit.
— Oh mais t'inquiète, dit Chifuyu.
— Ouais, tant que tu nous baves pas dessus ou que t'essayes pas de nous embrasser c'est bon, dit Takemichi en riant. T'as qu'à dormir avec Seishu, et Chifuyu et moi ensemble.
— Ça me va, dit Chifuyu.
— Ok, répondit Mikey en se laissant tomber sur son lit. Oh... faut que j'appelle Emma pour lui dire qu'on est bien arrivé, sinon elle va péter un câble... mais là j'ai trop la flemme... Takemichi, tu veux pas appeler Hinata comme ça j'ai pas besoin d'appeler Emma ?
   — Ben... je ne veux pas la déranger, dit Takemichi d'un air perplexe.
— Mais elle t'a dit elle-même de l'appeler, remarqua Chifuyu .
— Ouais mais... mais même. Toi tu veux pas appeler Baji ? Avec un peu de chance il est avec les filles encore.
— Je veux bien mais si tu n'appelles pas Emma elle va te tuer à ton retour.
   — Oh la la... Bah je le ferais dans dix minutes alors.
   Mikey soupira et regarda dans le vide avec fatigue, tandis que Seishu venait s'allonger près de lui en silence, et qu'il se roulait en boule, les yeux baissés.
   — Sei ça va, s'inquiéta Chifuyu. T'as presque rien dit, et t'as l'air pas bien. Tu te sens mal ?
   Seishu secoua la tête de gauche à droite, les larmes aux yeux.
   — Je veux voir Hajime, dit-il d'une voix étranglée.
   — Ben tu vas devoir attendre un mois avant de le voir, répondit Mikey avec indifférence.
   Seishu explosa aussitôt en sanglots. Mikey écarquilla les yeux et jeta un regard de détresse à ses amis, alors que eux mêmes se regardaient avec surprise. Seishu était très attaché à son petit ami, ils ne se séparaient jamais de lui, et quand ils le faisaient... voilà ce que ça donnait.
— Sei désolé, s'excusa Mikey en se penchant sur lui pour le prendre dans ses bras. Je voulais pas te faire pleurer. Tu veux un bisou ?
— Il me manque, dit Seishu entre deux sanglots.
— Mais tu l'as vu tout à l'heure, s'exclama Takemichi.
   — C'est déjà trop !
   — Tu vas pas pleurer tout le mois parce qu'il est pas là enfin, dit Chifuyu.
   — ... Si.
   — Koko serait triste de savoir que tu t'amuses pas, il faut que tu profites, s'exclama Mikey en caressant doucement son épaule. Comme ça t'auras plein de choses à lui raconter à ton retour !
   — Et tu pourras lui ramener plein de cadeaux, ajouta Takemichi avec enthousiasme. Moi j'ai fait une liste de cadeaux pour Hina !
   — Oui mais lui il va se retrouver tout seul à Tokyo, et y'aura personne pour s'occuper de lui, et il devra travailler en plus, dit Seishu en reniflant.
   — Les filles elles prendront soin de lui !
   — Mais je veux que ça soit moi qui prenne soin de lui !
   Chifuyu échangea un regard perplexe avec ses amis. De toute façon, essayer de consoler Seishu était inutile pour l'instant. Mieux valait le laisser se calmer tout seul, il s'habituerait à l'absence de son petit ami. Chifuyu était sûr qu'il suffisait de le mettre dans une galerie d'art ou dans un atelier d'ancien maître pour qu'il oublie totalement Koko. Seishu était passionné par l'art, en tout domaine, et il rêvait d'être peintre. Il s'extasiait facilement devant un tableau et il avait toujours voulu venir en Italie, à Venise pour voir les travaux des maîtres de la renaissance. Il allait se plaire ici, entre Poussin, Turner et Raphaël, il ne saurait plus où donner de la tête.
   — Bon, on fait quoi du coup, demanda Takemichi.
   — On devrait se reposer du voyage, dit Chifuyu. 
   — Dans une heure on doit retrouver Haru de toute façon, dit Mikey en consultant son téléphone.
   — On le retrouve où ?
   — Apparemment y'a un café à l'autre bout de la rue et c'est là. On peut un peut se reposer en attendant, et puis on y va.
   — Ça marche.
   Chifuyu s'accroupît près de sa valise et l'ouvrît pour prendre de nouveaux vêtements. Il se changea rapidement, puis il s'installa dans son lit et sortit un livre.
   Haruchiyo était l'un des meilleurs amis de Mikey, Baji et Kazutora, car ils avaient grandi ensemble et que leur famille s'adorait mutuellement. C'était aussi le grand frère de Senju, ils vivaient tous les deux ensemble avant que Haruchiyo ne quitte le pays. Il faisait des études de lettres, et lorsqu'il avait atteint les vingt ans, il avait décidé d'entrer dans le programme ERASMUS pour partir étudier en France. Il avait un bon niveau de français alors il avait pu y entrer, et ça faisait maintenant trois ans qu'il vivait en France, même s'il repassait au Japon à chacune de ses grandes vacances !
   Il avait l'air de se plaire là-bas, apparemment il avait même rencontré quelqu'un, mais il ne leur avait rien dit, alors cela avait laissé libre court aux paris.
   Chifuyu avait parié qu'il s'agissait d'un garçon et Takemichi d'une fille. Keisuke avait parié qu'il était plus jeune que lui et Mikey plus âgé. Hajime avait parié que c'était sûrement un parisien « froid mais stylé », et Kazutora avait dit que c'était sûrement un autre étudiant étranger. Emma avait dit qu'il venait de la campagne. Enfin bref, beaucoup de paris.
   — Vous pensez qu'il ressemble à quoi, demanda soudain Chifuyu.
   — Qui ça, demanda Takemichi.
   — La personne qu'a rencontré Haruchiyo.
   — Alors, pour moi c'est un mec parce que Haru est gay, dit aussitôt Mikey. Je suis sûr qu'il est grand, genre comme Draken, qu'il a les yeux bleus, les cheveux blonds, euh, qu'il est musclé-
   — Il est français pas allemand, coupa Seishu en se redressant.
   — Très drôle. Les français ils sont tous comme ça.
   — Ça m'étonnerait, dit Takemichi d'un air sceptique. Moi je pense que c'est une fille, je vois pas en quoi Haruchiyo est gay. Et je pense qu'elle doit être comme lui, littéraire, calme et tout.
   — Haru est totalement gay, assura Mikey.
   — Il te l'a dit ?
   — Pas besoin, j'ai un radar à gay. Déjà il a les cheveux roses, il met du vernis, euh, il a des piercings aux oreilles, il lit des yaois, et il adorent Bungo Stray Dogs.
   — Quel rapport ?
   — C'est un anime de gay.  
   — Mais c'est hyper cliché, s'exclama Chifuyu.
   — Ben oui mais c'est vrai. Je connais Haru depuis le berceau, et je l'ai toujours vu regarder des mecs. Un jour Emma est venue le tester, elle avait un énorme décolleté et elle s'est mise juste sous son nez, il a même pas regardé ses seins.
   — C'est juste du respect, elle est comme sa sœur, répliqua Seishu.
   — Non c'est de la gay attitude. N'importe qui aurait machinalement regardé, juste un petit coup d'œil ou alors ça se serait vu sur son visage qu'il y avait la tentation de regarder. On a fait le test avec les autres aussi.
   — Tu l'as pas fait avec moi, s'indigna Takemichi.
   — Parce que toi on savait déjà que tu regarderais, dit Mikey en éclatant de rire. Baji il a pas regardé, Draken il a regardé comme un gros chien, Kazu il a compris qu'il avait le droit de regarder donc il a carrément fixé, et Chifuyu t'as jeté un coup d'œil mais sans plus.
   Chifuyu fouilla dans ses souvenirs un instant, mais rien ne lui revint. Ça ne l'avait vraiment pas marqué alors.
   — Donc, reprit Mikey, Haru est gay. Et il a un mec.
   — Mouais, dit Takemichi d'un air peu convaincu.
   — Il parle japonais au moins, demanda Chifuyu.
   — Je sais pas. Il doit au moins parler anglais puisqu'avant ça devait pas être simple de communiquer avec Haru.
   — Ben Haruchiyo sait parler français, fit remarquer Seishu.
   — Oui mais même.
   — Je pense qu'il parle anglais, sinon Haruchiyo l'aurait pas fait venir parce qu'il pourra parler avec personne, dit Chifuyu.
   — On verra bien, dit Takemichi en haussant les épaules.
   —En tout cas, moi je pense que c'est un intello et un riche, le genre de mec qui est un génie et qui te faire te sentir complètement débile, dit Seishu.
   — Pourquoi ?
   — Parce que c'est un parisien et que les parisiens ils sont comme ça.
   — N'importe quoi, dit Chifuyu.
   — On a qu'à appeler Haru pour en savoir plus, s'exclama Mikey.
— Oh oui bonne idée.
Tout le monde se regroupa autour de Mikey, qui composa rapidement le numéro de son ami. Quelques coups sonnèrent, puis quelqu'un décrocha.
— Salut, s'exclama Haruchiyo. Alors le voyage s'est bien passé ?!
— Salut, ouais sans problème, dit Mikey à toute allure. En fait je t'appelle parce qu'on a des questions sur la personne avec qui tu viens !
— Ah ?
— Déjà on se demandait si c'est un mec ou une fille-
— Si iel est français ou pas, ajouta Seishu.
— Est-ce qu'iel est dans ta fac ?!
— Iel est sympa ? Riche ? Pas cool ?
— Plus grand ou pas ?
— Et plus âgé ?!
— Alors, coupa Haruchiyo en riant, vous allez vous calmer. Vous voulez que je vous le passe ?!
— Euh- Mais il comprend le japonais, demanda Mikey.
— Oui il le parle couramment normalement.
— Est-ce qu'on peut... juste entendre sa voix pour se faire une idée de sa tête ? Qu'on fasse un portrait robot.
Haruchiyo ria dans le téléphone.
Rin viens, appela-t-il en changeant de langue. J'ai besoin de toi !
Des pas se firent entendre, et Chifuyu échangea un regard excité avec ses amis.
Qu'est-ce qu'il y a ?
— Mes amis veulent entendre ta voix.
— Pourquoi ?
— Parce que j'ai rien dit sur toi pour garder le surprise.
— Ils savent même pas que je suis d'origine japonaise ?
— Non ! Je leur ai rien dit pour voir la tête quand ils te voiront.
— Verront.
— Verront. Et hum, ils veulent faire un peinture de ton visage.
— Une peinture ? Pourquoi ?
— Non pas peinture c'est hum, c'est genre un dessin ?
— Un dessin ?
— Non, je sais pas comment le dire, c'est pas un dessin c'est... c'est like a picture, like in détective movie ?
— Oh un portrait robot.
— Ouiii ils veulent te faire un portrait robot avec toi parce que t'es trop joli !
— Pfff t'es bête, dis leur juste à quoi je ressemble.
— Non parce que après ils veuleront te prendre et je veux te garder pour moi tout seul.
— Voudront Haru.
— C'est le même chose tu comprends. Du coup voilà, s'exclama Haruchiyo en repassant au japonais. C'est bon pour vous ?
   — Ok bye, dit Mikey en raccrochant immédiatement.
   Mikey jeta son téléphone sur son lit et regarda ses amis d'un air grave.
   — Vous en pensez quoi ?
   — J'ai rien compris à ce qu'ils ont dit, soupira Takemichi.
   — Pareil, dit Chifuyu.
   — J'imaginais pas du tout sa voix comme ça, dit Seishu d'un air embêté.
   — Moi non plus. Je l'imaginais plus... enfin moins... disons plus...
   Il était difficile de définir la voix de ce garçon. Lente, traînante et assez blasée, mais aussi terriblement séduisante, grave et douce, ce qui faisait un étrange mélange. Chifuyu l'avait imagine beaucoup plus légère, fluette et... disons plus chaleureuse, un peu timide. Bon il allait devoir refaire le profil de ce garçon, ça ne collait plus du tout.

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