capitaine_furet m'a demandé de faire une dernière partie sur les os Shuzou pour avoir une explication entre Baji et Kazu, et B-Takira voulait un moment avec un sex shop ou un sex toy, donc... Voilà pour vous ! (Promis c'est la dernière partie)
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— Tu trouves pas qu'on abuse un peu, demanda Kazutora au bout d'un moment de silence.
— Pourquoi ?
— Ben... On a passé notre journée à coucher ensemble, alors qu'on est censé être au travail. Et on l'a fait hier, et avant hier, et encore avant hier.
Kazutora tourna la tête et leva les yeux vers son petit ami. Il était allongé dans son lit, installé entre les jambes de Shuji et adossé contre son torse. Son petit ami avait passé un bras autour de ses épaules et avait posé sa tête sur la sienne. Ils étaient tous les deux nus, enveloppés dans la douce étoffe de leurs draps. Leurs vêtements traînaient au sol, dans lesquels se mêlaient des sachets de préservatifs vides, et des mouchoirs usagés roulés en boule. La fenêtre de la chambre était ouverte, une fine couche de buée disparaissait lentement dessus, et dehors on pouvait apercevoir la pluie qui tombait dans le brouillard grisâtre qui baignait la ville. Une cigarette était coincée entre les lèvres de Shuji, sa main était enfouie dans les cheveux de Kazutora, et ils étaient dans cette position depuis plusieurs minutes.
Enfin. Ils étaient dans le lit depuis neuf et quart exactement. Shuji avait dormi à la maison, comme presque tous les soirs depuis une semaine, ou plutôt depuis que Kazutora n'allait plus à l'animalerie. Ce n'était pas très raisonnable, certes, mais... Ils avaient un peu de mal à se détacher l'un de l'autre en ce moment, et puis personne ne se plaignait de cette situation.
Sauf Keisuke qui harcelait Kazutora d'appels et de messages pour lui demander s'ils pouvaient se parler, ou se voir. Et Chifuyu qui faisaient exactement pareil en l'harcelant de questions sur son couple avec Shuji. Et Rindo et Koko qui étaient toujours en dépression et voulaient faire des soirées dépression avec leur meilleur ami. Bon, Kazutora et Shuji ne se plaignaient pas de la situation.
Donc, ce matin, Kazutora et son nouveau petit ami s'étaient levés, ils avaient un instant débattu pour savoir si aujourd'hui ils se rendraient enfin à l'animalerie pour que Kazutora parle de ce qu'il ressentait en travaillant là-bas, puis ils avaient décidé de régler ce problème aujourd'hui, une fois qu'ils seraient prêts. Seulement... ils étaient partis se doucher ensemble, et la main de Shuji avait malencontreusement glissée entre les jambes de Kazutora... Alors ils avaient fini par retourner dans la chambre... et ils étaient restés dans le lit au lieu de se préparer.
— Bah... On rattrape le temps perdu, dit Shuji en haussant les épaules.
— Je vais même plus pouvoir marcher, tu me brises les hanches... Je tiens même pas debout, dit Kazutora en prenant sa cigarette pour la mettre entre ses lèvres.
— Kazu, tu m'as laissé carte blanche toute la semaine je te rappelle, donc j'en profite. T'as qu'à te rhabiller et j'arrêterais.
— Dès que j'essaye tu me retires dans le lit et tu m'empêches de me rhabiller.
— ... T'as qu'à pas te laisser faire.
Kazutora sourit et lui rendit sa cigarette.
— Oui mais j'aime pas ne rien faire alors que j'ai ce problème avec l'animalerie... Keisuke et Chifuyu veulent pas me lâcher en plus.
— Pourtant j'ai dit à Baji qu'il avait pas le droit de te déranger cette semaine.
— Il m'envoie plein de messages, pourtant je lui ai dit que je lui parlerais quand je serais prêt, soupira Kazutora. Et toi... t'as pas du travail ?
— On est jeudi.
— Oh mais oui tu travailles pas aujourd'hui... Attends mais c'est pour ça que t'es ici, s'exclama Kazutora en se redressant vivement. C'est à cause de toi que je vais pas travailler !
— Euh pardon ?! Qui m'a attiré dans son lit ???
— Qui m'a embrassé, répliqua le jeune homme d'un air indigné.
— Qui s'est frotté contre moi ?!
— Qui m'a doigté ?!
— Qui m'a léché ??
— Qui m'a dit qu'il avait envie de moi ?!
— Ça j'avoue que c'est moi, dit Shuji en souriant avec amusement.
— AH TU VOIS, cria Kazutora en le frappant avec son oreiller.
— T'avais qu'à dire non, dit Shuji en le tirant de nouveau contre lui. Regarde.
Il saisit le jeune homme par la taille et inversa leur position. Il grimpa sur Kazutora, en venant se placer entre ses jambes, puis il vint embrasser son cou avec envie et glisser ses mains sous ses fesses. Kazutora ne chercha pas vraiment à résister et passa ses bras autour de ses épaules.
— Tu vois, tu dis pas non, dit son petit ami à son oreille.
— Pfff t'es con, sourit le jeune homme. Je peux pas dire non alors que tu me chauffes depuis ce matin.
— C'est de ta faute si je te chauffe, quelle idée d'être nu devant moi.
— Parce que je devrais me doucher habillé peut-être ?
— T'es à poil depuis hier soir.
Kazutora rougit et ouvrit la bouche pour répondre, mais rien ne lui vint à l'esprit. Shuji n'avait pas tort en plus, Kazutora était vraiment nu depuis hier soir, il avait passé la nuit comme ça... mais ce n'était pas de sa faute ! C'était Shuji qui l'avait déshabillé !
— J'ai eu une trop bonne idée en plus, déclara Shuji en se redressant.
— Quoi ?
Shuji se pencha sur le côté et sembla fouiller sous le lit un instant. Il finit par se relever, une grande boîte dans les mains, et regarda fièrement Kazutora. Oula... en général quand il avait cette expression c'était très mauvais signe...
— Qu'est-ce que c'est ?
— T'inquiète.
Cette simple réponse suffit à rendre encore plus suspicieux Kazutora. Et il avait raison de se méfier, car Shuji ouvrit la boîte et en sortie deux bouts de tissus. Il prit la jambe gauche de Kazutora, la leva avec un petit sourire au visage, et lui enfila une longue chaussette noire qui montait jusqu'au-dessus de son genoux. Il fit de même avec sa deuxième jambe, avant de sortir avec satisfaction un serre-tête avec des oreilles de tigre et de le mettre sur Kazutora. Oula... Kazutora ne le sentait pas là.
— Et le plus important...
Shuji sortit une longue queue de la boîte et la montra à Kazutora.
— Mais d'où tu sors ça, s'écria Kazutora en se relevant vivement, les joues toutes rouges.
— Bah à ton avis ? Je l'ai eu dans un sex shop.
— Mais t'es... t'es malade, je vais pas mettre ça !
— Mais ça serait trop mignon.
— Pas du tout !
— Mais tu serais un tigre super sexy.
— Je mettrais pas ce truc dans mon cul !
— Kazutora, il faut faire des expériences dans la vie. Allez, je veux trop te voir comme ça.
— Je le mettrais pas, et je me déguiserais pas en tigre juste pour toi !
— En plus t'as de la chance, de base je voulais te prendre de la lingerie et te faire poser avec. Oh d'ailleurs regarde, y'a même un collier, dit Hanma en sortant un ras du cou noir.
— ... Est-ce que t'essayes de me faire comprendre que tu veux faire du bdsm, demanda Kazutora en fronçant les sourcils.
— Non je veux juste te voir avec ça, dit Shuji en agitant la queue sous son nez.
—Mais pourquoi tu veux me mettre ça dans les fesses alors que tu peux juste te mettre toi, gémit Kazutora avec gêne.
— Parce que c'est drôle, dit Shuji en le tirant sur lui pour le faire s'asseoir à califourchon sur son bassin.
— C'est drôle que pour toi.
— En plus t'es trop mignon avec un serre-tête.
— Essaye pas de m'amadouer pour me faire changer d'avis, ça marchera pas.
— S'il te plaît, fit Shuji en lui lançant un regard suppliant.
Kazutora répondit par un regard blasé. Shuji passa alors à une autre tentative, il vint embrasser sa poitrine avec envie, en léchant sa peau chaude et en suçant volontaire ses tétons, avant de poser ses mains sur ses fesses et de les serrer.
— C'est de la triche Shuji...
— Kazu, si tu le fais je ferais tout ce que tu veux pour le reste de la journée.
— Ça se fait pas... en plus ça va jamais rentrer, dit Kazutora en regardant le bout de la queue en velours.
— Si moi je rentre, ça rentrera aussi. T'auras même pas mal en plus, t'es déjà tout mouillé...
— C'est même pas vrai...
Shuji lui lança un regard entendu et Kazutora détourna les yeux avec gêne.
— On le fera quand tu seras prêt, dit finalement Shuji en reposant la queue pour l'entourer de ses bras.
Kazutora sourit avec soulagement et passa ses bras autour de son cou.
— Et pourquoi c'est pas toi qui le fait ?
— Parce que c'est moi le mâle alpha du couple.
— Tu sais que ça t'enlèvera pas ta virilité ?
— Si totalement. Et puis ça t'irait beaucoup mieux qu'à moi.
— Mouais. Mais je pense quand même que tu serais mignon avec, dit Kazutora en mettant son serre-tête sur la tête de Shuji.
Shuji tourna la tête vers le miroir qu'ils avaient installé, par pur hasard et choix esthétique, devant le lit.
— C'est vrai que je suis trop mignon, dit-il avec supériorité.
— Mais j'ai des cuisses énormes, s'exclama Kazutora en se regardant à son tour dans le miroir.
— Mais pas du tout.
— C'est affreux, dit le jeune homme avec horreur. Je pensais pas qu'elles étaient aussi grosses...
— Elles sont toutes minces tes cuisses, dit Shuji en les caressant.
— Non elles sont énormes.
— Mes cuisses sont plus larges que les tiennes.
— Oui mais t'es plus grand, dit Kazutora en se retirant de Shuji pour se tourner vers le miroir. Oh la cata...
Il regarda avec dégoût ses courbes, en passant ses mains sur ses hanches. Il était d'une informité légendaire, oui ce mot n'existait pas, mais il méritait d'être inventé juste pour définir Kazutora. Il était aussi plat que sa vie, et aussi énorme que ses problèmes ! Ses cuisses avaient l'air de deux énormes poires retournées, les os de son bassin ressortaient affreusement, et sa poitrine ne ressemblait à rien ! Shuji l'avait tellement mordue en plus de ça qu'elle était devenue rouge !
Kazutora se tourna sur le côté avec horreur et se dévisagea. Oh mon dieu son dos... Ça devrait être interdit d'avoir un tel dos, surtout avec des grains de beauté disposés n'importe comment dessus ! Et ses fesses... il était vraiment aussi plat ?! C'était un carnage... Et Shuji voyait ça tous les jours ?!
Le jeune homme sentit ses joues se colorer de honte et se recroquevilla sur lui-même, en entourant son corps de ses bras.
— Je suis ignoble, dit-il d'une voix étranglée.
— C'est vrai qu'à côté de moi...
— Je rigole pas, je suis repoussant, dit Kazutora en tirant la couette pour s'enrouler dedans.
— Qu'est-ce que tu trouves repoussant ?
— Tout.
— Précisément ?
— Mes cuisses, mes os, ma poitrine, mon dos, mes fesses, mes grains de beauté. En plus j'en ai un sur le visage, je veux l'arracher...
— Je trouve ça super sexy, dit Shuji en s'allongeant à ses côtés.
— Ah bon ?
— Les grains de beauté c'est super sexy, et au visage ça l'est encore plus. En plus juste sous l'œil, je t'avoue que ça ne me laisse pas indifférent.
— Ça me défigure...
Shuji ne répondit pas et déroula Kazutora de la couette. Il l'inspecta attentivement en silence, se penchant sur son corps, levant ses bras, ouvrant ses jambes, le retournant sur le dos, sous le regard étonné du jeune homme. Qu'est-ce qu'il faisait encore ? Il comptait le nombre de chose qui n'allaient pas chez lui ? Si c'était ça, il n'était pas prêt de s'arrêter...
— T'as vingt-cinq grains de beauté, dit finalement Shuji.
— Et ?
— T'es beau fois vingt-cinq, dit Shuji comme si c'était évident.
— Hein ? Je suis affreux, qu'est-ce que tu racontes ?
— Sachant que tes cuisses sont un dix sur dix, ton ventre aussi, ta poitrine un quinze sur dix, ton dos dix, et tes fesses un vingt. Ça fait une total de soixante-cinq sur cinquante. Et ensuite soixante-cinq fois vingt-cinq magnifiques grains de beauté, ça fait... — Shuji attrapa son téléphone pour faire le calcul — mille quatre cent quatre-vingt quinze. Donc t'es une bombe, t'exploses les scores bébé, dit son petit ami en lui donnant une petite fessée.
Kazutora le regarda avec incrédulité un instant, avant d'éclater de rire.
— J'ai jamais entendu une raisonnement aussi bancale, dit-il d'une voix étouffée.
— Et encore, là j'ai pas tout calculé. J'ai pas compter tes yeux, ta bouche, tes mains... Après oui t'as quelques défauts puisque t'es pas moi, moi tu vois je suis un dieu, toi on va dire que t'en es encore au stade de demi-dieu, mais c'est déjà pas mal.
— Ah oui bien sûr, dit Kazutora en souriant, le regard brillant. Qu'est-ce que je dois faire plus m'améliorer ?
— Hmmm je sais pas trop. Je pense que tu pourrais faire des abdos pour muscler un peu plus ton ventre, comme ça ton potentiel augmente. Après tu pourrais arrêter de t'arracher la peau des lèvres, comme ça elles seraient bien pulpeuses. Hmm... mais après ça dépend de comment t'es. Forcément tu seras pas aussi sexy debout qu'à quatre pattes.
Kazutora sourit un peu plus et réfléchit un instant. Il finit par se relever et monta à califourchon sur son petit ami. Il s'installa sur son bassin et s'appuya sur ses cuisses, puis il ouvrit volontairement les jambes, en relevant les genoux, et cambra son torse. Les yeux de Shuji s'écarquillèrent de la même manière que dans les dessins animés, lorsque les yeux sortent de la tête des personnages, et un sourire se dessina sur sa bouche.
— Et là tu me mets combien, demanda Kazutora d'une voix sensuelle.
— ... Là c'est pas une note que je vais te mettre.
— Vas-y, qu'est-ce que t'attends ?
— Je me dis que j'ai déjà malmené tes hanches toutes la nuit alors...
Kazutora haussa les sourcils.
— Oh c'est dommage, murmura-t-il en laissant retomber sa tête en arrière dans un soupir. Je vais devoir refermer mes jambes alors ?
— Je t'interdis de refermer tes jambes, sur Shuji en lui écartant davantage les cuisses. J'ai une vue à admirer...
Kazutora sourit et posa les yeux sur la queue de tigre, qui traînait toujours sur le lit. Maintenant qu'il s'était chauffé tout seul il avait envie d'essayer... Mais il n'allait quand même pas mettre ça, c'était ridicule... Oui mais il allait peut-être aimer...
— Je rêve ou tu préfères te prendre une autre queue que la mienne, dit Shuji en voyant son regard.
— C'est toi qui me l'a proposé...
— Je vais être jaloux là.
Shuji se releva et fit soudain basculer Kazutora en arrière pour inverser leur position. Il le plaqua contre le matelas, tout en gardant ses jambes écartées, et attrapa la queue.
— Mais si c'est ce que tu veux...
— Je l'ai jamais fait avec un jouet, dit Kazutora avec gêne.
— Tu vas peut-être être surpris mais ça va aller, rassura Shuji en faisant couler du lubrifiant sur le bout de leur jouet. T'es prêt ?
Kazutora acquiesça et s'accrocha machinalement aux épaules de son petit ami. Shuji glissa alors sa main entre ses jambes, faisant tressaillir le jeune homme, et il fit lentement entrer le bout de la queue en lui. Kazutora déglutit difficilement. C'était très différent de Shuji, mais ce n'était pas vraiment douloureux... il fallait dire qu'il commençait à avoir l'habitude... et c'était agréable...
— ... Ça vibre pas- Ah, s'exclama Kazutora au moment où Shuji allumait le jouet. Ah ! Oh ! A-attends c'est- c'est...
— Et ben, ça a l'air de te plaire dis donc.
— Ça v-vibre super... Super fort ! C-C'est normal ?!
— Oui, tu risques rien t'inquiète pas. Tu veux arrêter ?
— N-Non... M-mais ça me brûle, gémit Kazutora en s'accrochant à son petit ami. E-et ça me fait du bien...
— Je suis vraiment outré par cette réaction, ça t'excite pas autant quand c'est moi qui te rentre dedans, dit Shuji d'un air indigné.
Kazutora ne répondit pas et ouvrit grand la bouche. Les vibrations étaient beaucoup plus puissantes que ce qu'il avait imaginé, elles faisaient trembler son corps en produisant de puissantes décharges électriques, et c'était incroyablement bon. Il se cambrait tout seul en se tortillant sur le lit, froissant les draps humides du matelas. Il n'avait jamais ressenti ça, il avait l'impression que son corps le brûlait de partout !
— Si j'avais su, je te l'aurais fait plus tôt, dit Shuji en prenant son entrejambe dans sa main.
— Ah ! Shuji attends, je vais pas tenir !
Shuji ne l'écouta pas et commença à le caresser, tout en attrapant une petite commande.
— Dis un mot que t'aimes bien.
— H-hein ?
— Un mot au hasard que t'aimes bien.
Kazutora réfléchit en continuant de se cambrer et d'ouvrir les jambes. Un mot ? Mais pour quoi faire ?
— Euh... é-étoile ?
— Ça sera ton safe word, décida Shuji. Quand tu te sens mal ou que c'est douloureux, dis-le et on arrête.
Kazutora acquiesça vivement, ne réussissant pas à répondre. Shuji sourit alors et posa son doigt sur un bouton de la télécommande.
— Tu vas devoir tout faire pour augmenter ton score de beauté, déclara-t-il en appuyant d'un coup sur la télécommande.
Une violente décharge électrique traversa le corps de Kazutora, l'agitant d'un spasme, et il poussa un gémissement aigüe. Les vibrations étaient encore plus fortes que tout à l'heure, Kazutora avait presque l'impression que les décharges le transperçaient et prenaient de plus en plus de place en lui. Il n'arrivait même plus à bouger tellement c'était puissant, il n'arrivait qu'à s'accrocher à Shuji avec difficulté, et à écarter les jambes en levant son bassin. Il avait l'impression d'être obscène et vulgaire, mais il n'arrivait pas à se calmer, ni à adopter une position plus... plus acceptable. Son plaisir le consumait, il n'arrivait pas du tout à résister.
— Je vais vraiment finir par être vexé de te voir aussi excité pour un objet, dit Shuji en appuyant sur le bouton pour lui donner une nouvelle décharge.
— Oh ! Shuji !
— Oh tiens c'est drôle, je peux te faire des secousses en appuyant là, dit Shuji en appuyant sur un nouveau bouton.
— Ah ! S-Shuji, s'écria Kazutora en se tordant de plaisir. Ça me brûle fais quelque chose !
— Tu te débrouilles déjà très bien tout seul.
Kazutora gémit de plaisir et baissa les yeux. Sans s'en rendre compte, il avait soulevé son bassin pour essayer de se frotter contre celui de Shuji. Il écartait les jambes et se collait contre lui en se trémoussant, et visiblement son petit ami adorait le voir dans cet état. Kazutora n'en pouvait plus, ça le brûlait entre les jambes et il n'arrivait pas à se satisfaire. Il avait beau bouger contre lui, à faire passer sa cuisse entre les siennes pour essayer de se frotter contre elle, il ne tenait plus.
— Sh- Shuji..., t-touche moi... f-fais quelque chose...
Shuji attrapa ses poignets et les plaqua près de son visage, puis il baissa les yeux sur son corps et le regarda avec appétit. Sans le lâcher, il appuya de nouveau sur sa télécommande et une secousse fit se cambrer Kazutora, il rejeta la tête en arrière et poussa un cri de plaisir.
— J'adore te voir comme ça, dit Shuji en souriant.
— Tu vas... tu vas me regarder sans rien faire... encore longtemps ?
— Non, moi aussi je veux profiter de toi. Hmm... par où je vais commencer ?
— Fais ce que tu veux, m-mais fais quelque chose, supplia Kazutora d'une voix essoufflée.
Shuji sourit et le lâcha pour se redresser. Il appuya sur ses genoux pour écarter ses cuisses au maximum, puis il approcha sa main de son entrejambe et le caressa du bout de l'index.
— La prochaine fois, je t'achèterais de la lingerie, déclara-t-il en posant sa main sur lui.
Kazutora ne réussit pas à répondre et ne put que gémir de plaisir.
— T'exploses ton score de potentiel de beauté là, continua Shuji en passant son pouce sur l'extrémité de son entrejambe.
Kazutora se mordit la lèvre en sentant son orgasme arriver, il se releva difficilement et s'approcha de son petit ami. Il monta à califourchon sur lui, pour sentir la bosse de son caleçon entre ses jambes, et passa ses bras autour de son cou. Son souffle était chaud, contrairement à Shuji il n'avait presque plus d'air, ses lèvres tremblaient et il était dans un tel état d'excitation que sa tête tournait complètement. Il se pencha pour essayer de l'embrasser, mais Shuji se recula et sourit d'un air provocateur.
— Embrasse-moi.., gémit Kazutora en s'accrochant à sa nuque.
— J'ai pas entendu de mot magique.
— S'il te plaît... Je veux que tu m'embrasses...
— Comment, demanda Shuji en se rapprochant alors de ses lèvres.
— Passionnément... fais-moi perdre mon souffle, murmura Kazutora en sentant ses joues s'empourprer.
Shuji sourit avec satisfaction. Il plaqua ses lèvres contre les siennes et lui offrit un baiser enfiévré, si brûlant qu'il sentit ses lèvres s'enflammer. Il passa sa main de libre autour de sa taille, tandis que de son autre main il accélérait ses va-et-vient sur son entrejambe. Kazutora l'embrassa avec fureur, si bien qu'il mordit sa lèvre avec envie, et qu'un goût de sang se répandit dans sa bouche. Shuji lui donna alors une nouvelle secousse, tout en lui donnant une petite tape sur les fesses, et Kazutora sentit son air se couper.
— Encore, gémit-il en s'accrochant à son petit ami.
— J'ai pas compris ce que t'as dit, répliqua Shuji d'un air joueur.
— E-Encore, s'il te plaît, s'exclama Kazutora avec excitation.
— Oh c'est ça que tu veux, dit Shuji en appuyant sur sa télécommande.
— Oui, gémit Kazutora en levant son visage vers le plafond. Oui !
— Reste comme ça, dit Shuji en enfonçant son doigt sur le bouton de la télécommande.
— Oui, s'écria Kazutora en tremblant de plaisir. C-continue- Oui ! E-encore ! Ou- Shuji !
Kazutora écarquilla soudain les yeux et s'immobilisa dans les bras de son petit ami, paralysé par le plaisir qui l'assaillait, et il se vida avec soulagement. Il laissa tomber tête sur l'épaule de Shuji avec épuisement alors que son corps se détendait, et Shuji lui retira la queue, après l'avoir éteinte.
Il avait complètement perdu le contrôle là, qu'est-ce qui venait de lui arriver... ?
— C'est si bon que ça, demanda Shuji en souriant.
— Tais-toi..., dit Kazutora en rougissant de honte.
— Tu te sens bien, demanda Shuji en passant sa main dans son dos.
— Oui, mais c'est fatiguant, murmura Kazutora en enfouissant son visage dans son cou.
— On s'arrête pour aujourd'hui. En tout cas j'ai bien fait de prendre une queue et un serre-tête de tigre pour toi, ça te va à la perfection, dit fièrement Shuji.
— Ça te va bien à toi aussi, dit Kazutora en regardant les oreilles de tigre sur la tête de son petit ami.
— Normal, tout me va.
— Ça te dérange pas de pas avoir joui ?
— Non, ça me suffit de m'occuper de toi. Par contre je suis vraiment outré qu'une fausse queue t'excite plus que moi.
— C'est parce qu'il te manque quelques centimètres.
— Pardon ?!
— Mais t'inquiète je t'aime quand même, dit Kazutora en souriant.
— T'as de la chance que je t'aime aussi, sinon je t'aurais pas à la porte.
— On est chez moi.
— Ça change rien. Bon, je pense que t'as besoin de repos, dit Shuji en l'allongeant doucement sur le lit. Et comme je suis un merveilleux petit ami, je veux bien me reposer avec toi.
Kazutora se laissa faire et sourit. Shuji lui remit son serre-tête sur la tête, puis il l'entoura de ses bras et le prit contre lui.
— Je rêve ou tu prends soin de moi parce que tu viens de me torturer de plaisir, demanda Kazutora.
— ... Ben il faut bien un after care...
— C'est quoi ?
— C'est quand tu prends soin de ton partenaire après l'avoir bien soulevé comme il faut. En général quand t'aimes quelqu'un, tu le fais à chaque fois.
— Donc tu m'aimes, dit Kazutora en souriant.
— Bizarrement j'ai un faible pour les mecs déguisés en tigre. Je suis zoophile, un problème ?
— Non aucun, j'aime bien les énergumènes moi.
— Bizarre un peu.
— Mon énergumène est vraiment un cas à part en plus, c'est le genre de mec qui me réveille en pleine nuit juste parce que Monsieur pensait à moi.
— Pff qui fait ça, aucun respect vraiment.
— Non vraiment. J'hésite à le mettre à la poubelle du coup.
— Pas sûr qu'il te laisse faire. Moi mon tigre pose à poil sur mon canapé, mais du coup ça veut dire que plusieurs personne verront ses photos. On est d'accord que c'est de la tromperie.
— Carrément, tu devrais le renvoyer au zoo, dit Kazutora avec sérieux.
— Le truc c'est qu'il est quand même mignon, il est pas très obéissant mais il est sympa, et puis il se balade toujours à poil.
— Oh ! C'est faux, s'exclama Kazutora en frappant la poitrine de Shuji.
— La dernière fois que t'as mis un caleçon c'était y'a deux jours.
— Mais n'importe quoi ! Attends toi aussi t'es toujours à poil !
— Oui mais moi j'ai pas les jambes ouvertes.
— Pardon ?!
— Je t'excuse pas, t'as pas honte d'être un exhibitionniste ? Tu attaques ma pureté.
— Quel pureté ? T'es un pervers au plus profond de toi.
— Au plus profond de toi tu veux dire. Et la faute à qui ? Je te signale qu'avant je baisais pas autant !
— Pff je te crois pas, je suis sûr que t'as eu plein de relations, s'exclama Kazutora.
— Même pas, j'ai presque pas eu de relations parce que personne ne me mérite. Je suis trop bien au lit pour partir avec n'importe qui. Et puis j'ai dû patienter longtemps avant de t'avoir donc...
— Tu te réservais pour moi, demanda Kazutora en souriant.
— Je suis fidèle à mes crushs.
— T'es un bon toutou.
— Toi aussi, tu fais très bien le chien à quatre pattes, dit Shuji avec un sourire. Tu veux une laisse ?
— Très drôle.
— Tu serais mignon avec un collier, dit Shuji en posant ses mains sur les fesses de Kazutora pour le soulever et le mettre sur lui.
— Shuji tu serais pas zoophile, demanda Kazutora en s'allongeant sur lui. D'abord tu veux que je sois un tigre, ensuite un chien... Tu veux m'avouer quelque chose ?
— J'y peux rien si t'es fait pour ces animaux. T'es aussi un peu un chat, parce que tu dors tout le temps et que t'es tout content quand t'es contre moi. Je m'attends presque à t'entendre ronronner.
— J'aimerais trop ronronner, comme ça tu sais quand je veux des caresses.
— Tu vois t'es un chat, répliqua Shuji en caressant ses cheveux.
— Je préfère être un chat qu'un zoophile.
Une soudaine sonnerie retentit dans l'appartement, suivit de plusieurs coups sourd sur la porte d'entrée. Kazutora et Shuji s'interrompirent et tournèrent la tête vers l'entrée de sa chambre.
— C'est une blague, dit Shuji en arrêtant ses caresses.
— C'est peut-être les voisins, ils sont déjà venus hier parce qu'on faisait trop de bruit...
— Mais on fait pas de bruit là. Dès qu'on est tout dans les bras l'un de l'autre y'a quelqu'un qui débarque.
— Y'a deux minutes j'étais en train de crié...
— Kazutora, appela une voix étouffée. Je sais que t'es là, ouvre moi s'il te plaît ! Kazutora !
— C'est Keisuke, s'exclama le jeune homme en sortant immédiatement du lit.
— Mais- Non tu dois pas lui répondre ! T'es en congé, il a pas le droit de venir gâcher ton repos on avait dit !
— Mais c'est peut-être important...
— Il respecte pas ton repos.
Kazutora ne répondit pas et se dépêcha de trouver des vêtements à mettre. Il enfila un t-shirt au hasard qui faisait trois fois sa taille, mis un caleçon à la va vite, et partit en courant dans l'entrée. Si c'était Keisuke, ce n'était pas grave qu'il lui ouvre en caleçon, il ne s'en soucierait pas. Ah non ! Il avait encore les chaussettes de Shuji, il devait les cacher ! Kazutora fonça dans sa chambre et s'empara d'un premier jogging qu'il trouva, il l'enfila par-dessus ses chaussettes, et fit demi tour.
Le jeune homme courut littéralement dans l'entrée et ouvrit la porte en trombe. Sa réaction était peut-être un peu excessive, mais il adorait quand Keisuke venait le voir, c'était l'une des seules choses qui lui remontait le moral. Sauf que la plupart du temps il venait pour lui parler de Chifuyu...
— Keisuke, s'exclama Kazutora en ouvrant la porte.
— Kazutora j'étais super inquiet ! Tu vas bien ?! Qu'est-ce que... pourquoi t'as un serre-tête ?
Kazutora rougit violemment et retira son serre-tête avec honte. Dans sa précipitation, il avait oublié de l'enlever... Il ne se souvenait même pas qu'il l'avait !
— C'est rien..., dit-il avec gêne.
Kazutora se recoiffa pour paraître un peu plus crédible aux yeux de son meilleur ami et se décala pour le laisser entrer. Keisuke était venu accompagné de Chifuyu, évidemment, et ils affichaient tous les deux un air inquiet sur leur visage.
— Tu vas bien, demanda Keisuke en prenant son visage entre ses mains.
— Oui ça va-
— T'as l'air fatigué, t'as pas dormi ?!
— Je... euh...
— Pourquoi tes jambes tremblent ? T'es malade ? Kazu fallait m'appeler, je serais venu m'occuper de toi ! C'est pour ça que tu viens plus à la boutique ? T'aurais dû me le dire !
— Hein ? Non je... Shuji t'a dit pourquoi je ne venais plus, dit Kazutora sans comprendre.
— Oui mais j'ai rien compris à ce qu'il m'a dit, l'appel était trop bizarre et ça voulait rien dire ! Et puis tu me réponds plus, Kazu j'étais super inquiet, dit Keisuke en le serrant dans ses bras.
— Je vais bien, rassura Kazutora en baissant les yeux. Désolé, j'aurais dû te répondre, c'est juste que... J'y arrivais pas... Et je voulais pas que tu t'en veuilles...
— Mais pourquoi je m'en voudrais ?
— Parce que... Je sais pas...
— Parce que c'est de ta faute imbécile, lança Shuji en arrivant.
Keisuke lâcha immédiatement Kazutora et se tourna vers lui. Shuji aussi s'était rhabillé, et il semblait assez énervé de voir Keisuke ici. Oula... Kazutora ne voulait pas qu'ils commencent à se disputer tous les deux, mieux valait les éloigner rapidement. Connaissant Shuji, il serait capable de commencer à faire toute une liste de reproches à Keisuke, ce qui n'arrangerait rien à la situation. Et Kazutora ne voulait pas blâmer son meilleur ami, il n'y était pour rien dans cette histoire.
— Qu'est-ce que tu fais ici, demanda Keisuke d'un air suspicieux.
— Je te retourne la question, t'es pas censé être là.
— Vous disputez pas, dit Kazutora en se mettant entre les deux.
— Vous êtes vraiment ensemble, demanda Chifuyu avec perplexité.
— ... Oui.
— Tous les deux ?!
— Avec Shuji, s'exclama Keisuke.
— Si t'es pas content tu peux partir, dit Shuji en haussant les sourcils.
— Mais Kazu, tu peux pas sortir avec Shuji, dit Keisuke sans comprendre. Il a jamais fait attention à toi et puis il est... Enfin il est un peu... Tu vois...
— Mais vous êtes amoureux, demanda Chifuyu avec incrédulité.
— Non on se déteste, en fait on s'est juste mis ensemble pour pas être les seuls clochards célibataires, dit Shuji avec sérieux. C'était soit ça, soit je partais avec Kisaki, et comme Kazutora est le moins répugnant des deux, je préfère le baiser lui.
— Mais t'es sérieux, demanda Keisuke avec colère, en faisant un pas vers lui pour le frapper.
— Arrête, s'exclama Kazutora en le repoussant. Shuji t'empires la situation, tu vois pas que c'est pas le moment de dire ça ?!
— J'y peux rien s'ils sont débiles. Qui demande ça sérieux ? On va pas se mettre ensemble si on s'aime pas.
— Mais comment vous pouvez-vous aimer, s'exclama Keisuke.
— Pourquoi t'as l'air aussi surpris ? C'est si incongru que quelqu'un aime Kazutora, demanda Shuji en croisant les bras.
— C'est pas ce que je voulais dire et tu le sais très bien.
— Ah bon ? Pourtant c'est ce qui ressort, on dirait que c'est impossible pour toi que Kazutora soit aimé.
— Pas du tout, je comprends juste pas ce que toi tu peux lui trouver, et pourquoi il veut de toi !
— Shuji sors, dit Kazutora en se tournant vers lui.
— Hein ?! Mais c'est à lui de sortir !
— Sors de chez moi, allez.
— Mais pourquoi ?!
— Parce que tu m'attires encore plus de problème, sors, répéta le jeune homme en soutenant le regard de son petit ami.
— Mais je-
— Shuji j'ai dit dehors ! Allez ! Plus vite tu sors et plus vite tu reviendras, dit Kazutora avec détermination.
Shuji le regarda avec mécontentement, mais il finit par le contourner et sortit de l'appartement en traînant des pieds.
— Je t'ai à l'œil, dit-il en jetant un regard glacial à Keisuke.
— Mais moi aussi je t'ai à l'œil !
— Chifuyu, tu peux sortir aussi s'il te plaît, demanda calmement Kazutora.
— Euh oui, dit Chifuyu en s'exécutant.
— Merci, j'en ai pas pour longtemps.
— Je t'attends là, dit Shuji en s'asseyant sur les marches de l'escalier.
— C'est ça, dit Kazutora en refermant la porte.
— Attends, s'écria Shuji en revenant précipitamment pour l'empêcher de fermer la porte. Tu sais que je t'aime hein ?! Je suis pas avec toi juste pour baiser !
— Hein, dit Kazutora en rougissant vivement. M-mais oui je sais...
— Ok, à plus bébé.
Il prit son visage entre ses mains et embrassa son front, avant de partir se rasseoir tranquillement sur les marches de l'escalier. Kazutora continua de rougir, en faisant de son mieux pour s'empêcher de sourire bêtement. Il ferma la porte de son appartement et évita soigneusement le regard de son meilleur ami. Il partit dans le salon sans rien dire, avant de faire demi tour et de prendre Keisuke pas le bras. Le pauvre semblait s'être figé en voyant Shuji l'embrasser.
Kazutora le tira dans son salon et le força à s'asseoir sur le canapé, puis il s'assit à ses côtés et un lourd silence s'installa. Kazutora n'avait aucune idée de par où commencer, et il ne voulait pas le faire culpabiliser...
— Mais vous êtes vraiment ensemble, demanda Keisuke avec incrédulité.
Kazutora leva les yeux vers lui et le dévisagea.
— Pourquoi t'as l'air aussi surpris que quelqu'un m'aime, demanda-il à voix basse.
— Kazutora, c'est pas du tout ce que je veux dire, fit immédiatement Keisuke. T'es incroyable, et tout le monde devrait être à tes pieds ! Je ferais tout pour toi et pour que tu sois heureux, et ça m'étonne pas que quelqu'un tombe amoureux de toi ! Mais... C'est juste que Hanma est tellement... Bizarre...
— C'est vrai qu'il est un peu bizarre, dit Kazutora avec un petit sourire.
— T'as pas peur qu'il soit avec toi juste pour... enfin tu vois...
— Et toi, t'as pas peur que Chifuyu soit avec toi juste pour le sexe, répliqua Kazutora.
Keisuke leva les sourcils sans comprendre et ne trouva rien à répondre.
— C'est pas gentil de me demander ça. Tu peux pas juste être content pour moi ?
— Kazutora je suis désolé... J'ai juste peur qu'il te fasse du mal...
— Je suis heureux avec lui. Il prend soin de de moi, même si c'est bizarre.
— Il te fait pas de mal hein ?
— Hein ? Non pas du tout !
— C'est quoi ça, demanda alors Keisuke en levant la main pour effleurer son cou.
Kazutora rougit de nouveau. Il ne pouvait pas voir ce que Keisuke touchait, mais ça semblait assez évident, surtout vu ce qu'il avait fait avec son petit ami tout à l'heure... Keisuke dut rapidement comprendre pourquoi est-ce qu'il avait une tache dans le cou, il rougit à son tour et retira tout de suite sa main.
— Oh... Hum...
— C'est euh... Enfin... C'est pas ce que tu crois...
— C'est pour ça que tes jambes tremblent ?
— H-Hein ?!
— Et c'est pour ça que t'avais un serre-tête ?! Mais vous faites quoi au lit ?!
— Rien, s'exclama Kazutora en rougissant de nouveau. C'est pas ce que tu crois ! C'est juste que... Il a acheté un... Enfin rien... Ça l'amusait de me voir avec...
Keisuke le dévisagea avec ses yeux ronds.
— Tu t'es déguisé ?!
— Non !
— C'est pour ça que t'as des chaussettes pattes ?!
Kazutora baissa vivement les yeux. Il s'était assis en tailleur pour être en face de son meilleur ami, ce qui faisait que l'on pouvait voir les motifs dessinés sous ses chaussettes. Pour faire un effet pattes de tigre, il y avait des coussinets dessinés dessous...
— T'as de la lingerie avec, s'écria Keisuke en se penchant vers lui.
— Non, s'écria Kazutora avec gêne. Arrête, c'est super gênant !
— Mais vous couchez beaucoup ensemble ?!
— N-Non ! Ou-oui... Mais non ! C'est pas... Enfin on fait pas que ça !
— Mais Kazu !
— M-Mais c'est juste qu'on... O-On devait se détendre... Et... on avait plein de chose à essayer...
Keisuke le dévisagea avec incrédulité.
— Vous couchiez ensemble quand on est arrivé ?!
— Non ! On avait fini...
— Hein ?!
— Enfin on couchait pas ensemble ! Pas vraiment...
— Mais vous couchez beaucoup ?!
— Je... Aujourd'hui on l'a fait trois fois...
— Trois fois ?! Mais Kazu il est que midi !
— Bon t'es venu pour me parler de ça, s'exclama Kazutora, terriblement gêné.
— Non mais... mais... t'avais l'air si innocent...
Kazutora ne trouve rien à répondre. Lui aussi il se pensait innocent, mais depuis qu'il avait Shuji dans sa vie, il était tout sauf innocent. Il s'était très souvent retrouvé à quatre pattes depuis qu'il le connaissait, sans parler de toutes les fessées qu'il s'était prises... Si Keisuke savait ce qu'il avait fait tout à l'heure, il ferait très certainement un arrêt cardiaque. Mieux valait le préserver et garder le silence. Il fallait que Kazutora change lui-même de sujet, sinon Keisuke continuerait de lui poser des questions.
— Je... Je reviendrais pas à la boutique, finit-il par dire avec gêne.
— Pourquoi, s'exclama son meilleur ami avec surprise.
— J'ai pas ma place là-bas...
— Mais si, Kazu tu travailles super bien, les chats t'adorent et les clients aussi !
— C'est pas ça le problème...
— C'est parce que je sors avec Chifuyu ? Kazu tu sais t'es toujours le bienvenu avec nous, t'es pas du tout de trop !
— ... C'est pas ce que je ressens...
— Mais on a fait quelque chose de mal, demanda tristement Keisuke.
Kazutora baissa les yeux et se tritura les mains. Keisuke n'avait pas l'air d'avoir compris ce que Shuji lui avait dit au téléphone, il allait devoir tout lui expliquer...
— Keisuke, commença doucement le jeune homme, je peux pas revenir. Même si tu fais des efforts et que Chifuyu aussi, je... j'ai dû mal à les ressentir. Je te blâme pas, c'est juste que je me sens jamais à ma place avec vous deux... J'ai l'impression d'être de trop et de pas avoir le droit d'être là.
— Mais Kazu...
— C'est pas de ta faute Kei, c'est juste que je me sens mal... J'angoisse dès que je dois aller travailler parce que je sais que j'aurais nul part où me mettre, et que je passerais ma journée a ne pas parler parce que j'aurais peur que personne ne m'écoute. Le matin j'ai du mal à me lever, j'ai le cœur qui bat super fort et ça me fait mal, et toute la journée j'ai la gorge nouée... Je me sens pas à ma place, et tu sais que je suis anxieux, j'ai toujours du mal à me sentir bien partout où je vais... Je t'assure que je fais des efforts tous les jours, j'ai essayé, j'ai vraiment essayé, mais c'est juste trop difficile pour moi. Ça me fait mal, et je sais que tu fais pas exprès, mais... Je me sens vraiment mal à l'animalerie...
— Alors on va faire plus d'efforts, et on va tout faire pour te mettre à l'aise, dit aussitôt Keisuke. T'aurais dû me le dire tout de suite, j'aurais fait quelque chose...
— C'était pas évident à dire, et je voulais pas te faire culpabiliser. J'ai essayé de t'en parler mais à chaque fois ma gorge se serrait et je pouvais rien dire. C'était trop dur de te le dire...
— Mais Kazu t'es mon meilleur ami, si tu te sens mal tu dois m'en parler, dit Keisuke en l'attirant dans ses bras. Je t'écouterais toujours, tu peux tout me dire tu sais. Kazu je suis désolé que tu te sois pas senti assez à l'aise avec moi pour m'en parler...
— J'y arrivais pas, dit Kazutora d'une voix tremblante. J'ai l'impression d'être un intrus dont personne ne veut...
— Moi je veux de toi, et je voulais pas te donner l'impression contraire... Je voulais pas te délaisser Kazu, je suis désolé... Je te promets que je ferais tout pour te mettre à l'aise.
— Keisuke je veux pas revenir, dit Kazutora en le lâchant.
— Mais t'es pas de trop avec nous, dit tristement son meilleur ami.
— Oui mais... ça m'angoisse trop, je me sens pas bien à l'animalerie, dit Kazutora d'une voix serrée. Je supporte pas la pression que ça me met...
— Tu veux pas essayer de revenir pour voir si ça s'arrange, essaya Keisuke d'un air désespéré.
— Non... Je suis désolé, je peux pas...
— Mais alors qu'est-ce que tu vas faire ? T'as besoin d'un travail...
— Je travaille avec Shuji, dit Kazutora en détournant les yeux. Il veut que je pose pour lui...
— Oh..., fit Keisuke avec déception. Mais t'aimes ça ?
— J'aime bien... ça me donne confiance en moi...
— Alors tu préfères rester avec lui, demanda Keisuke avec un regard larmoyant.
— C'est pas que je préfère rester avec lui, c'est juste que je me sens bien à ses côtés, il m'aide à prendre confiance en moi... et je crois que j'en ai besoin pour le moment. Et puis les chats c'est pas vraiment mon truc...
Keisuke baissa les yeux sans répondre, et Kazutora ne trouva rien à ajouter. Il détestait faire de la peine à son meilleur ami, il était presque sur le point de changer d'avis juste pour lui. Mais il savait que s'il faisait ça, sa routine angoissante allait reprendre et il se sentirait de nouveau mal. Il ne voulait plus vivre cela, il avait besoin de faire quelque chose qui lui plaisait vraiment. Il n'en pouvait plus de toute cette angoisse qu'il portait, il la traînait depuis des années, et ces dernières semaines il avait réussi à s'en libérer grâce à Shuji... Il ne voulait pas retomber dans les griffes de l'anxiété, il avait besoin de se laisser respirer.
— Kei..., soupira le jeune homme. Je t'aime toujours autant tu sais... C'est pas parce que je reviens pas qu'on est plus meilleur ami...
— Je m'en veux de pas avoir vu que t'allais mal...
— C'est pas de ta faute.
— Hanma l'a vu et même pas moi. Je suis le pire.
Kazutora sourit et se pencha vers son meilleur ami pour embrasser sa joue.
— T'es un très bon meilleur ami.
— Kazu je veux que tu m'envoies un message tous les jours pour me dire comment tu vas ok ? Et je veux que tu m'appelles dès qu'il y a un problème, dit Keisuke d'un ton catégorique. Et dès que tu te sens mal, tu me le dis.
— Je le ferais, promit le jeune homme.
— Et si Hanma te brise le cœur je lui brise ses bijoux de famille.
— D'accord, dit Kazutora avec un petit sourire. Je pense qu'on devrait aller le chercher d'ailleurs.
— Oui c'est vrai, et puis Chifuyu est seul avec lui, le pauvre... Hanma te traite bien au moins ?
Kazutora réfléchit un instant. Et bien... à part le fait qu'il lui mettait des fessées dès qu'il en avait l'occasion, qu'il maltraitait constamment ses hanches, qu'il lui volait toutes ses heures de sommeil, qu'il lui avait tellement mordu la poitrine qu'elle saignait presque, et qu'il faisait cogner son bassin contre à peu près tous les meubles de son appartement... Il le traitait plutôt bien non ?
— Ça va, il est cool, finit par dire Kazutora.
— J'espère qu'il te pervertit pas trop quand même, dit Keisuke en se levant.
— Euh... n-non... pas du tout...
— Je pourrais voir tes photos ?!
— Euh... ben... en fait euh...
— Quoi ?
— ... Tu peux pas voir toutes les photos..., dit Kazutora avec gêne.
— ... Tu fais des photos porno, s'exclama Keisuke.
— N-Non ! Enfin j'ai déjà fait des... enfin des... M-Mais c'est que je pose nu, dit Kazutora en rougissant. Du nu artistique !
— Tu poses nu ?!
— Ouais. Et il est super sexy, lança une voix dans l'entrée de la pièce.
Les deux jeunes hommes tournèrent la tête d'un même mouvement et virent que Shuji et Chifuyu étaient revenus dans l'appartement.
— T'es un pervers, s'écria Keisuke en se précipitant vers Shuji.
— Pas plus que ton meilleur pote. Si tu savais ce qu'il faisait au-
Kazutora courut vers Shuji et plaqua sa main sur sa bouche pour le faire taire.
— Arrête-toi là, s'exclama-t-il, les joues en feu.
— On est venu voir ce qu'il se passait parce que ça commençait à être long, expliqua Chifuyu avec gêne. On peut repartir si vous voulez.
— Ah non moi je repars pas, dit Shuji en enlaçant Kazutora par derrière. Par contre vous partez.
— Hanma je t'ai à l'œil, et fais attention je passerais tous les jours, dit Keisuke en lui jetant un regard menaçant.
— Ok, on t'ouvrira pas de toute façon.
— Je forcerais la porte.
— Kei, t'as pas besoin de passer tous les jours, dit Kazutora pour mettre fin à le chamaillerie.
— Bien sûr que si !
— Tu peux pas venir, on est trop occupé, dit sèchement Shuji.
— Ah bon ?! Et vous faites quoi ?!
— On baise. Tu peux pas nous déranger.
Kazutora rougit une nouvelle fois et se sentit se liquéfier dans les bras de son petit ami. Il était vraiment obligé de le dire ?! Même si c'était vrai, il pouvait le garder pour lui...
— Espèce de sale pervers, t'as pas honte, s'exclama Keisuke.
— Pas du tout. En plus c'est Kazutora qui ouvre ses jambes en premier.
— Mais tais-toi, s'écria le jeune homme en se tournant vers son petit ami.
— Je ne fais que dire la vérité.
— Je suis traumatisé, dit Keisuke avec désespoir. Je crois que j'ai besoin d'en parler au psy...
— C'est ça mon chéri, dit Chifuyu avec amusement. Allez viens, on va les laisser, et puis on doit retourner à l'animalerie.
— Mais il est trop jeune pour rester seul avec ce pervers...
— N'importe quoi, dit Shuji.
— Je passerais vous voir de temps en temps, dit Kazutora avec un petit sourire.
— Tu reviens pas, demanda Chifuyu sans comprendre.
— Non... Keisuke va t'expliquer.
— Oh d'accord. Tu viens Kei ?
— Oui..., dit Keisuke en faisant un triste signe de la main à son meilleur ami. Fais attention à toi Kazu.
— À croire qu'il est en danger, dit Shuji.
— Il s'en sortira très bien, t'inquiète pas chéri, dit Chifuyu en prenant son petit ami par la main pour l'amener vers l'entrée.
— Il est encore si petit..., murmura Keisuke.
— Oui je sais, mais il est temps pour lui de partir.
— Je sais pas si je suis prêt à le laisser s'envoler...
— Ça va aller.
— Hier encore il ne savait même pas embrasser...
Chifuyu ouvrit la porte de l'appartement et traîna son petit ami dehors, avant de refermer la porte derrière lui. Et bien, Keisuke semblait vraiment bouleverser de voir que Kazutora était en couple et avait des relations sexuelles... Mais au moins Kazutora avait réussi à lui parler sans fondre en larmes et à lui expliquer la situation. C'était un vrai soulagement pour lui, il se sentait libérer d'un énorme poids. Keisuke avait été très compréhensif, heureusement qu'il était là pour lui tout de même.
— J'ai réussi à lui parler, dit fièrement le jeune homme en se tournant vers son petit ami.
— Et il a compris ? Ou il faut que je lui fasse comprendre moi-même ?
— Il a compris. Et il va pas me forcer à revenir. Je suis content, je me sens plus léger maintenant..., dit Kazutora en posant sa tête sur la poitrine de son petit ami.
— Tu vois c'était pas la mère à boire, dit Shuji.
— J'avais l'impression que c'était une épreuve insurmontable. Je stresse toujours quand il s'agit de parler à quelqu'un d'un problème... Je stresse quand il s'agit de parler tout court...
— Kazu, t'as jamais pensé à aller voir un psy ?
— C'est trop stressant, je peux pas. Parler à quelqu'un de moi c'est... Non, je peux pas, dit Kazutora d'un air anxieux.
— Ah oui t'as raison, c'est beaucoup trop stressant. En plus tu devrais aligner plus de trois mots dans une phrase... Nan, là c'est carrément impossible. T'as raison, le fais pas c'est trop dangereux. Si ça se trouve ça te tuerait.
— Arrête, ça me fait vraiment peur, dit Kazutora en levant les yeux vers son petit ami.
— Tu devrais quand même y réfléchir. Mais je suis quand même fier de toi, t'as réussi à ne pas pleurer et à faire des vraies phrases à Baji pour lui parler ! T'as même réussi à parler à Chifuyu, ça fait trois personnes en une journée, c'est un exploit pour toi.
— Arrête de te moquer, s'exclama Kazutora en frappant sa poitrine.
— Mais je suis extrêmement sérieux bébé, assura Shuji en lui remettant son serre-tête tigre. Kazu j'ai une super bonne idée.
Kazutora haussa les sourcils d'un air méfiant. La dernière fois qu'il avait entendu Shuji lui dire ça c'était tout à l'heure, et il s'était retrouvé avec une queue de tigre en lui, à se trémousser sans aucune retenue contre son petit ami...
— Viens on fait des photos de toi en tigre, dit Shuji, visiblement très fier de son idée.
— Je le sentais arriver...
— Kazutora. On doit le faire. Ça serait incroyable.
— Mais je serais ridicule...
— Pas du tout. Kazutora t'as pas le droit de dire non, c'est mon rêve. Et on m'a toujours dit de croire en mes rêves, alors...
— Et après tu oses me dire que je passe mon temps nu..., soupira Kazutora. Par contre tu gardes les photos pour toi hein...
— Je partagerais jamais une photo comme ça. Déjà que ça me fait du mal de vendre les photos où t'es dénudé...
— C'est toi qui a voulu faire ça, rappela Kazutora avec un sourire joueur.
— Oui et bien je regrette. Je veux pas te partager. Bon déshabille toi, je vais chercher mon appareil.
Kazutora lâcha son petit ami pour partir dans le salon, et retira rapidement son bas et son haut. Il avait l'habitude de se déshabiller devant lui maintenant, mais il serait toujours aussi gêné de le faire. Ça le mettait tellement mal à l'aise de se dévêtir, il avait l'impression d'être informe... Mais Shuji lui disait toujours à l'aise, et il n'arrêtait pas de lui dire qu'il était magnifique. Il lui disait à sa manière, mais... Il arrivait à lui donner confiance en lui, et plus il le regardait, plus Kazutora se sentait beau à ses yeux. Il aimait voir ses iris briller devant lui, même s'il avait du mal à se sentir à l'aise.
— Kazu, tu veux la mettre ?
Le jeune homme se retourna et vit que Shuji avait débarqué dans le salon à toute vitesse, et qu'il tenait de nouveau la queue qu'il avait achetée entre ses mains. Kazutora rougit immédiatement et s'empara d'un coussin pour le jeter avec force sur lui en lui criant :
— Va tout de suite ranger ça espèce de pervers !─────── ༻𖥸༺ ───────
J'espère que ce petit os vous a plu, même s'il était très coquin 🤭
J'aime beaucoup le Shuzou, ce ship a du potentiel. Sauf que quand j'en écris j'ai l'impression de trahir le bajitora 🥲
D'ailleurs vous inquiétez pas, j'ai pas oublié que j'ai une troisième partie de mes os bajitora à sortir 👀En ce moment j'ai envie d'écrire sur des nouveaux ships, ou sur des ships que j'ai pas trop fait en os, donc je vais essayer de trouver des idées. J'aimerais bien faire un drakey, parce que j'ai jamais fait d'os sur eux. J'aimerais aussi faire des ryufuyu (un ship beaucoup trop bien), et maintenant je veux aussi faire du Yuzuha et Izana- Alors vous allez me dire, qu'est-ce que tu nous fais Millie ? Mais je peux tout vous expliquer. Voilà, depuis la fin de insta 1 j'ai un coup de cœur sur eux deux, parce que c'est de mâles alphas, deux stars, deux déesses/dieux... En plus pour ceux qui ont lu et qui ont capté, ils sont un peu beaucoup ensemble dans Criminel de pensées. Bref me jugez pas- Mais j'ai trop envie de tenter un truc sur eux et voir ce que ça donne...
Bon voilà c'est dit 🗿Du coup je vous dis à demain pour Insta 2 ! (Et n'oubliez pas, Kazutora et Hanma sont ✨ 100 % hétérosexuels ✨ dedans)
Zoubi zoubi ;)
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Commande d'os
Fanfiction⚠️ Commandes fermées ⚠️ - Baji x Chifuyu - Mikey x Draken - Koko x Inui - Rindo x Sanzu - Kazutora x Chifuyu - Kazutora x Baji - Kazutora x Senju - Kazutora x Hanma - Wakasa x Shinichiro - Takemichi x Hinata - Mitsuya x Hakkai - Kaku x Izana Tout...