P3 / Chapitre 42 : Le purgatoire

13 6 0
                                    

13 octobre 1944
21h16
Salle des fêtes du camp de concentration de Vaihingen.

Les deux hommes sont toujours à la table face à Tristan le soldat SS Francais, qui mettait en évidence le fait que tout ces vieux amis soient réunis au même endroit par hasard.

Ludwig est de retour et évoque la question de son garde.

Ludwig : C'est vrai que vous trouvez pas ca bizarre ? Car moi bien.

Comme à l'arrivée de River je me suis dit que c'était une grosse coïncidence mais maintenant vous deux, je peux dire que la providence nous a gâté. 

Tout comme l'échec de la tentative d'assassinat du führer je pense que nous voyons de quelle côté se trouve les dieux.

Et je peux vous dire que moi j'ai l'intuition pour sentir leurs présence tout comme l'âme de nos amis mort au combat contre les bolcheviques.

Thomas, Lucien, Brandon etc... d'ailleurs que deviens Xavier? Enfin je veux dire le lieutenant Heyvaert.

Arthur : Il est malheureusement décédé lors de notre évasion de Tokyo..

Ludwig : Par nos alliés japonais?

Harry : Non, il est décédé lors d'un ouragan en bateau.

Ludwig : Quelle malheur.. toutes mes condoléances.. mais du coup vous avez fait comment pour revenir en Allemagne?

Les deux infiltrés stressent en entendant cela mais Arthur garde son calme et trouve un mensonge à lui répondre.

Arthur : Après 30 jours les japonais nous ont retrouvés et nous ont rapatriés en Cologne, c'est d'ailleurs pour ca que nous sommes ici, c'est le camp le plus proche.

Ludwig : Oh, je vois ca donne plus de sens maintenant que tu le dit comme comme ca.

Je n'ai pas retrouvé notre ami River mais je vais tout de même me joindre à vous et commencer la célébration de nos retrouvailles, ca serait dommage de gâcher ca à cause de son absence.

Sinon, puis-je m'asseoir?

Harry : Bien sur.

Ludwig s'assit à la table et retourne à sa place en face d'Arthur et reprennent leurs conversation.

Ludwig : C'est donc de là l'origine de votre arrivé ici.  WUNDERBAR ! Et sinon vous aimez bien l'endroit?

Arthur : En dehors de prendre un verre avec vous, je peux dire que le travaille est facile et que les gardes ici sont très respectable.

Harry : Il a raison, il suffit de voir Tristan pour le comprendre, il est la creme de la creme des hommes.

Tristan : Sinon, j'ai pu comprendre que Harry est dans la meme situation que moi?

Harry : Oui, c'est le cas, je suis un britannique je ne peux donc pas retourner chez moi.

Tristan : Mais bien sur que ci, tout comme moi c'était la France mais maintenant en Allemagne c'est chez vous ici maintenant.  Ha ha ha ha ha.



Les autres se mettent à rigoler en retour.


Harry : Je me sens tellement bien ici, nous sommes de vieux amis, le lieu est tellement sympa et nous travaillons ensemble, que demander de plus?

Arthur : Oui.. depuis longtemps je me dis que cela n'allait plus être possible, que fut ma surprise quand j'ai appris que vous étiez aussi assigné dans cette établissement.

Le nazi prend son verre et le lève. 

Dans ce cas, je bois à nous les trois hommes les plus chanceux de cette pièce.

Tristan, je me joins à toi.

Les deux hommes boivent dans leurs verres.

Ludwig : Ha ha, je dois dire que la soirée à l'air amusante, j'ai passé assez de temps à chercher le soldat River mais impossible de le trouver, ces deux derniers jours je n'étais pas présent, j'étais dans le coin, on m'a appelé à Berlin car j'ai été convoqué par le chef Heinrich Himmler, il a voulu s'entretenir avec les fonctionnaires, officer et membre de la gestapo de vive voix. 

Mais maintenant je pense qu'il faut rattraper le temps perdu, alors messieurs, quoi de mieux qu'un jeux d'anecdote?

Tristan : Oui, ca serait le top, superbe, une partie !

Ludwig : Et vous deux vous êtes d'accord?

Harry : Bien sur.

Arthur : C'est une excellente idée !

Ludwig : Wunderbar!   Alors, je vous explique, le concepte de ce jeu consiste à chacun à notre tour se raconter une anecdote et les autres devront deviner si cela est vrai ou faux et à la fin il y aura un gagnant et un perdant.

Le gagnant sera celui qui aura deviné le plus d'anecdote en l'occurrence 2, et pas de mensonge que des histoires vrai.

Alors qui veut commencer?

Tristan : Moi !

Ludwig : Allez vas-y.

Tristan : Je commence.. alors.. comme vous le voyez je suis bien blanc aryen.

Harry : C'est exacte.

Tristan : Et bah laissez moi vous dire, avant la guerre ma mère m'a annoncé que sa grand mère avait baisé avec un bougnoul du sénégale, qui était une colonie française et l'est encore, j'ai donc un arriere grand pere negre, je ne suis donc pas de race pure et j'ai 7,5% de race negresse.

Cette histoire est donc une réalité ou une fiction?

Arthur et Harry se mettent à rigoler mais Ludwig éclate de rire.

Ludwig : Tu aurais pu faire un peu plus crédible mon ami. Je vote faux.

Arthur : Faux

Harry : Je vote faux aussi.

Tristan : Et bah... cette histoire..  est bien sur.. fausse. HA HA HA HA. Vous avez eu le doute hein?!

Ludwig : Mais bien sur que non, tu veux mourir ou quoi Tristan à un moment on y aurait cru.

-Dit il en rigolant.

Ludwig : Mais sinon, à qui le tour?

Harry : A mon tour, un jour à Londre j'étais aller à la banque et j'ai vu un homme me regarder bizarrement derrière moi puis il sort une arme et décide de réaliser un braquage, un homme se déguisant en policier se cache et me dit de jeter un papier, je le fais cela distrait le criminel et grace à mon aide il a pu surprendre le délinquant et l'arrêter.

Cette histoire est vrai ou fausse?

Ludwig : Mmmm.. je dirais que cette histoire est fausse.

Arthur : Moi je crois que c'est possible. 

Tristan : Pas moi, je vais partir du même avis que le chef. je vote Faux.

Harry : Et bien sachez que cette histoire est totalement vrai.

Ludwig : Hein? Quoi?

Harry : Feur.

Le britannique fait un sourir provocateur au nazi.

Les hommes applaudissent Harry pour montrer leurs respect.

Arthur : A mon tour.. quand j'étais jeune je suis parti en vacance en Autriche et un jour j'ai trouvé dans une grotte  avec tellement de Reichspfennig que j'ai pu acheter une arme pour aller chasser avec mon père. 

Ludwig : Court mais efficace, je dirais vrai.

Harry : Trop simple, je dirais faux.

Tristan : Moi aussi, je vote faux.

Arthur : Et bien sachez que c'est vrai.


Ludwig : Je le savais ! ha ha ha , la psychologie inversé, stratageme des juifs. Tu m'auras pas avec ça dit il en rigolant.

Arthur : Et bien je pense que c'est ton tour Ludwig.

Ludwig : Et oui, je suis prêt à vous raconter.

Le nazi prend son verre et bois une gorgée avant de commencer à raconter son histoire.

Ludwig : Alors, ca va vous paraitre trop facile mais j'y reviendrai. Alors, sachez qu'un jour j'ai été à un événement, une sorte de célébration et j'ai croisé des amis à moi, on s'est assis et on a discuté et enfaite ma visite n'était pas fortuite ce qui implique qu'elle ne l'était pas pour autrui car je le savais mais il s'avérait que mes fameux "amis" étaient devenu des agents travaillants pour les ennemis et qu'ils essayaient de me planter un couteau dans le dos.





 










 



 









































Les OubliésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant