P2 / Chapitre 31 : La boucle

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10 octobre
12h16
Camp de concentration de Vaihingen

Adler est encore réveillé par les deux personnes faisant l'amour bruyamment.

Il regarde pour trouver un moyen de s'échapper, il touche tous les coins de la porte, il essaie quelque chose avec la serrure mais ne réussi rien, il regarde en dessous de la porte sa seule source de lumière.  

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15h23

Ludwig est dehors en train de fumer une cigarette avec le garde qui s'occupe de l'américain.

Ludwig : Il est entrain de perdre la boule.

SS Francais : Oui..

Ludwig : Et toi, t'es à fond dans ton boulot, si je te confie ce job c'est parce que je sais que la violence ne marchera pas avec lui, il est trop loyal à son pays ca se voit.

Mais il y a des mecs plus durs à briser que d'autres.

SS Francais : Oui, il est pas loin.

Ludwig : Ouais, tu m'étonnes.

Et tu sais  quoi? Etant donné que tu fais du super bon boulot, je pourrais peut être te laisser une journée de repos.

Le français le regarde sans réponse pendant quelques secondes.

Ludwig : Ou alors tu voudrais plus que je m'arrange pour que tu puisse passer du bon temps avec une travailleuse ?

Le français continue de le regarder sans répondre.

Ludwig : Ohh.. merde.. ca fonctionne là dessous ? Genre ton pénis il va bien ? Faut dire que l'autre, là...  à méchamment souffert quand ton pays s'est fait libérer et que t'as dû revenir ici si tu voulais pas te faire buter pour collaboration... les résistants ils t'ont peut être.. Ou bien il est un peu fatigué?

SS Francais : Non, ca va.. Mais je passe mon tour. Tout va bien. 

Ludwig : Tu es sur que tout va bien, Tristan ?

Car c'est l'happy hour au bar à chattes et je te donne le droit bouffer et boire jusqu'à plus soif et toi tu me répond que tu passes ton tour.

Y a pas un soucis là?

Tristan : Je sais pas, j'ai pas terminé ma mission.

Je ne le mérite pas encore.

Ludwig : Non mais de quoi tu parles? C'est ce qu'on prend qu'il faut mériter.

Tristan : Non mais j'ai envie de le faire.

Ludwig : Toi t'es vraiment un bon gars, c'est bien, mon petit.

L'allemand lui fait une tape sur l'épaule et le garde SS retourne à ses occupations.

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18h28

Adler est comme à son habitude enfermé dans sa pièce étant torturé devant subir les bruits de Ludwig et cette femme entrain de copuler comme d'habitude, quand soudain la porte s'ouvre.

Il s'agit d'un jeune garçon avec le titre "juden" inscrit sur sa tenue avec  le regarde et lui donne un sandwiche, le commandant le récupère et le mange sans réfléchir.

Le juif referme en partie la porte, l'américain remarque qu'il n'a pas fermé la porte complètement. 

Il regarde en dessous de la porte pour voir si il y a quelqu'un en vérifiant si il peut entrevoir une ombre.

Il décide d'ouvrir la porte doucement se disant que Ludwig est occupé à faire l'amour et que si le juif a réussi à faire cela ca veut dire que il y a pas grand monde autour.

Il ouvre la porte, il regarde aux alentours et voit personne, il traverse les couloirs doucement et prudemment.

L'américain finit par voir un garde rentrer dans une pièce et derrière lui des SS avancer dans le couloir et file dans la direction opposé.

Il met sa main sur une poignée de porte pour sortir du bâtiment mais un juif met sa main sur son épaule.

Juif : Retournes-y tant que tu le peux encore. Dit toi que tout ce qu'il peut te faire subir, il peut aller plus loin. 

Il peut toujours aller plus loin. Tu arriveras pas à y lui échapper. Et quand on te retrouvera ce sera bien pire.

Les deux hommes se regardent, mais Adler tourne le dos au prisonnier et continue sa route en ouvrant la porte.


Le commandant se retrouve à courir au milieu du camp, tous les prisonniers qui sont entrain de travailler se retourner et les gardes utilisent rapidement leurs sifflet et le poursuivent. 

Il arrive à courir jusqu'à l'entrée du lieu mais celui-ci est fermé.

Les gardes sautent sur lui, le plaquent au sol et un se met à lui donner des coups de matraques et se mettent à parler entre-eux.

Garde SS : Appel le chef !!!

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18h 41

Ludwig est en train de copuler avec la fille quand il se fait interrompre, une personne toque à sa porte.

Ludwig : Bordel c'est quoi ca.

La femme : Putain...

Le jeune homme se lève, met un short et ouvre la porte.

Ludwig : C'est quoi  ce bordel ?!

Garde : Désolé monsieur mais un de vos détenus s'est échappé, il a été arrêté au milieu de la cour. 

L'allemand claque la porte au nez de son subordonné, il met 5 minutes à enfiler son uniforme de fonctionnaire SS, il ouvre la porte et traverse les couloirs jusqu'à la porte de sortie.

Il voit au loin le gardes qui plaquent Adler au sol, il s'avance vers eux avec un grand sourire et se met devant le commandant.

Ludwig : Levez-le.

Les allemands soulèvent l'américain, le tiennent par les bras et ils le placent en face de Ludwig.

Ludwig : Alors.. tu fais dans ton froc maintenant ? Franchement tu t'attendais à quoi en faisant ca?

Adler le regarde droit dans les yeux d'un air irrité et Ludwig fait de même d'un air satisfait.

Ludwig : Les gars, c'est qui votre führer? 

Tout les gardes SS : Hitler !

Ils répondent en faisant un salut nazi.

Ludwig : Tu vois ? Il est partout.

Allez Adler soit raisonnable, c'était l'occasion pour toi de me prouver que tu avais assimilé cette vérité fondamentale. 

Et tu as échoué.. c'est con, parce que ta vie aurait pu vachement s'améliorer.

J'ai pas raison?

Tout les gardes SS : Jawohl ! Heil Hitler !

Ludwig : Le francais qui te surveille t'a laissé le choix.  Mais j'ai pas l'impression que t'as pigé.

Alors je vais t'expliquer clairement.  Tu as trois options.

La première c'est que tu finis comme ce gosse que j'ai buté quand t'as ramené ton cul.

La deuxième c'est que tu quitte ta cellule de merde tu rejoins la Waffen SS, tu utiliseras ton expérience de commandant en allant au front te battre pour le Reich contre les alliés ou les soviets mais tu regretteras qu'on t'es pas tué. 

Et la troisième, tu bosses pour moi, tu va tuer quelqu'un con dans le camp pour mettre la pression aux travailleurs juifs, tu suivras mes consignes et les ordres d'Himmler et puis tu vis comme un roi !

Et c'est ton jour de chance car normalement les gens n'ont que les deux premières options.

Je pense pas que ce soit un choix difficile.

Autant que tu le saches, il n'y a pas d'option numéro quatre. C'est ca ou rien.

Y a que comme cela que ca peut marcher.

Il le regarde pendant de longues secondes mais Adler refuse d'un signe de la tête. 

Adler : Ferme ta gueule, tu peux sucer mes couilles et me descendre.

Ludwig : Je m'y attendais pas à celle-là, y a pas grand-chose qui te fait peur toi.

J'adore ! Mais.. je pense pas que le führer lui.. je crois pas qu'il va aimer ça.. c'est un peu du manque de respect tu vois?

Heureusement pour toi, ca restera entre nous aujourd'hui. Pas vrai les gars?

Les gardes autour de l'homme se mettent à rigoler.

Ludwig : Bon.. je m'en vais, comme t'as l'habitude de l'entendre je vais retourner à mes occupations et toi petit coquin tu vas continuer à écouter ça dans ton trou.

Le jeune homme s'en va et les SS ramènent Adler dans sa cellule.  






















  



































 







































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