20 Décembre 1944
10h19
Grodno Гродна Territoire Biélorusse
Zone de regroupement soviétique
Un soldat soviétique est dans un véhicule accompagné d'un de ses camarades, ils se dirigent vers un village où se trouvent leurs unités.
Ils arrivent à destination et se stationnent, l'homme sort du véhicule, prend un bidon se trouvant dans le coffre puis soudain un soldat l'interpelle.
??? : Viens par ici Safranov !
L'homme suit son camarade et se retrouvent dans une troupe de soldat qui encerclent deux soldats allemand, ceux ci se faisant huer par les russes.
Soldats dans la foule : Buttons les !!!
Commandant soviétique : A quoi vous pensez ?! Ces salopards, vous voulez les tuer !? Simplement les tuer et puis c'est tout?
Un des allemand se lève et prend la parole en pointant du doigt son semblable.
Soldat Allemand : C'est le SS! C'est lui ! C'est un Finlandais qui a pris les armes avec les SS !
Le deuxième prisonnier s'exclame.
Soldat SS : T'es serieux toi?!
Une personne dans la foule se met à parler de manière agacé et énervée.
Soldat Soviétique : Vos gueules ! Les fascistes de votre genre vous avez brûlé ma maison y a 1 an bande de chien !
Soldat allemand : Ce sont les SS comme lui ! La Wehrmacht nous on a rien à voir avec ce genre de chose !
Safranov pose son bidon sur le sol, met ses mains dans ses poches ,s'avance au milieu de la foule et se met à leurs donner un ordre.
Safranov : Commencez déjà par vous rasseoir.
Les deux hommes s'exécutent et le prisonnier essaie encore de dissuader les soviétiques.
Soldat Allemand : Ecoutez je n'ai rien fait de mal c'est la guerre on dois juste suivre les ordres !
Son homologue à sa droite le coupe dans son discour.
Soldat SS : Ferme ta gueule ! Sale porc ! Un allemand typique !
Safranov : C'est quoi ton probleme? T'as quoi à nous dire toi ?
Soldat SS : Vous avez qu'à nous exécuter je ne suis pas un lâche comme lui, vous avez envahi mon pays et maintenant vous faites les victimes.
Votre nation ne mérite pas d'exister, les pays comme les vôtre n'ont pas droit à un futur votre race inférieure d'esclave répandent le communisme comme une maladie.
Votre nation ne mérite pas d'exister et nous allons réussir cette objectif peu importe le nombre de territoire que vous prenez, vous avez peut être arrêtez d'attaquer la Finland et c'est la raison pour laquelle je suis ici, pour continuer à vous anéantir.
Si ce n'est pas aujourd'hui, alors demain. Si ce n'est pas la Finland alors l'Allemagne. Meme si le Reich tombe ca changera rien.
Son collègue commence à paniquer et commence à élever la voix.
Soldat de la Wehrmacht : Vous voyez c'est pas moi qui pense comme ca, c'est lui !
Le russe se retourne et s'adresse à son publique.
Safranov : Vous avez aimé ce qu'il vient de dire?
Tout les soldats prennent un air sérieux suite au monologue du prisonnier.
Soldat Allemand : Tuez ce type pas moi ! Tuez le ! Pitiez !
Safranov : T'as qu'à le faire toi même.
Après avoir fini sa phrase il sort un couteau de sa poche et le jette entre les deux soldats nazi.
Les deux se jettent l'un sur l'autre en essayant de prendre le couteau, ils se frappent mutuellement, s'étranglent, se griffent jusqu'à se que le SS tranche la gorge de son homologue.
Après avoir fait cela il regarde les gens autour de lui avec les yeux grand ouvert, après cela l'homme en a assez et se retire du troupeau.
Il tape sur l'épaule de la personne qui l'a interpellé et ils partent plus loin, pendant la marche ils discutent.
Soldat Soviétique : Tu vas voir dans quelques mois on va marcher sur Berlin, les troupes ont déjà nettoyés toutes la pologne, ça m'étonne qu'on ait encore des prisonniers ici.
Safranov : Les allemands sont vraiment pas malin..
Soldat Soviétique : Les deux là?
Safranov : Non. de manière général, les plans qu'ils ont eu, ils viennent ici pour combattre le communisme mais faut savoir qu'avant la guerre sa réputation était pas au top, on s'est juste rassemblés autour d'une personne car avec leurs idéologie veulent qu'on soit sous esclavage..
Soldat Soviétique : C'est vrai que dit comme ca.
Safranov : Bon, sinon c'est demain qu'on part en pologne?
Soldat Soviétique : Bien sur, tu crois qu'on est ici pourquoi?
Safranov : Bon allez Lodvïk, on doit y aller.
Lodvïk : T'as raison, je vais chercher et filtrer de l'eau, je suppose que toi aussi tu as des choses à faire.
Safranov se sépare de son ami et se dirige vers son camion pour aller rechercher un bidon d'essence et part faire le plein des véhicules pour le départ de demain quand soudain il entend une explosion au loin.
Il est étonné d'entendre cela mais se dit qu'il s'agit peut être d'un jeté volontaire, il continue son travaille jusqu'à ce qu'il entend des tire, il se demande ce qu'il se passe, pose le bidon par terre et marche de manière accélérée jusqu'à ce qu'il voit la scène horrifique qui l'attendait.
Il voit une masse de gens et de cadavre sur le sol, des soldats sans membres et ses camarades gémirent de douleur, comprenant que le groupe s'était tous regroupés au même endroit il réalise que tout le monde est mort.
Il regarde devant cela et aperçoit le soldat SS poignarder au loin un de ses camarades, Safranov se met donc à crier, s'avance vers lui qui essaie de se justifier.
Soldat SS : Je te jure ce n'est pas moi ! ECOUTE MOI ! LA GRENADE C'EST PAS MOI JE TE LE PROMET !
Il continue à s'avancer jusqu'à ce qu'il entend le déclic d'une arme pointée derrière lui.
Il se retourne lentement et voit son partenaire Lodvïk le pointer avec une arme.
Lodvïk : Maintenant tu vas faire tout ce que je te dit si tu veux pas que je te tue d'une balle dans le crâne.
Le russe s'exécute, pose son arme et commence à parler.
Safranov : Tu veux quoi?.. t'es un traitre, c'est ca ce que tu es Lodvïk?
Lodvïk : Ce que je veux c'est que tu m'emmènes à Königsberg, moi, ce type et deux de mes collègues.
Safranov se retourne et voit un véhicule conduit par une femme transportant un blessé en uniforme allemand avec un bandage autour de la tête allongé à l'arrière de la benne.
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Les Oubliés
Adventure"Les Oubliés" raconte l'histoire d'un jeune Belge à la recherche d'aventure et d'un sens à sa vie après la capitulation de la Belgique face à l'Allemagne nazie en 1940. Poussé par une idéologie anticommuniste, il s'engage dans la brutale Légion étra...