Alancia tome 1 : le pouvoir doré

Chapitre 15

Léna sortait de la salle de botanique après avoir été vérifier que sa plante prenait bien le soleil dont elle avait besoin. Le problème avec la Bonarifira, c'est que ses pétales se coloraient en fonction des émotions de la personne qui l'avait planté. Chaque jour, une nouvelle couleur apparaissait sur une nouvelle pétale, jusqu'à ce que la plante ait poussé en entier. Les trois dernières étaient noirs. Au contraire de celles de Kara qui semblaient se colorer d'un rouge étincelant. Celles-ci faisaient paraître la plante de Léna aussi terne que la nuit.

Une profonde amertume la rongeait et l'énervement avait pointé le bon de son nez hier soir.

Léna était sur le point de se rendre vers le gymnase lorsqu'elle ressentit une profonde aura de pouvoirs familier se heurter à elle. Kara était dans les parages et Léna confirma rapidement cette hypothèse.

— Salut, je t'ai cherché toute la matinée, dit Kara en manquant bousculer sa partenaire au tournant d'un couloir.

— Quelle coïncidence, je t'ai précisément évité toute la matinée, répondit amèrement la jeune Luthor.

— Il y a moyen que tu arrêtes d'être une vraie connasse ?

— Et toi de te la jouer salope ?

— Je te demande pardon ? Je te rappelle que c'est moi qui devrais être en colère contre toi dans toute cette histoire. Tu as fait exprès de me faire monter un cheval qui n'était pas le mien.

— Oh arrête avec ça ! Je t'ai dit que j'étais désolée.

— Donc c'est quoi le problème ?

— Ta relation avec Mon-El devient problématique.

— Je rêve ou Luthor est jalouse ? Demanda Kara en riant au nez de sa partenaire. Il me semble que je fais encore ce que je veux, je ne suis pas mariée à toi. Chacune d'entre nous fait sa vie. En dehors de nos pouvoirs rien ne nous lient.

— Tu sors avec qui tu veux. C'est pas mon problème si tu choisis des incapables. En revanche, j'apprécie beaucoup moins que tu loupes nos cours du soir pour t'envoyer en l'air. Tu veux me planter, libre à toi, mais ne comptes plus sur moi pour te former.

Kara sembla tout à coup se rendre compte qu'elle avait oublié sa séance hier soir.

— Léna, je suis désolée, ça m'est complètement sorti de la tête.

— Je me fiche de tes excuses.

— Tu ne vas pas cesser de me donner des cours seulement parce que je t'ai oublié une soirée ?

Léna releva un sourcil comme elle avait l'habitude de le faire et tourna les talons sans la moindre réponse.

La blonde la regardait partir jusqu'à ce qu'elle se rende compte des conséquences. Elle ouvrit la bouche béate avant de souffler d'exaspération. Le problème, c'est qu'elle savait que Léna ne plaisantait pas. Léna refusait de lui donner des cours et attendait le moment idéal pour y mettre fin.

— Tu peux pas arrêter comme ça ! Cria-t-elle au milieu du couloir.

— je vais me gêner, répondit Léna, accompagnée d'un doigt d'honneur magistral.

— Connasse.

— Je t'ai entendu, fini par dire Léna en partant vers la salle de combat.

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— Le combat est un art qui s'apprend. Chacun d'entre vous avez un talent particulier dans l'art de la guerre. Il vous suffit de puiser en elle. Vos pouvoirs sont vos alliés. Concentrez-vous. Votre pouvoir va vous aider à visualiser les mouvements de vos adversaires. C'est votre troisième oeil.