Chapter twenty nine

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CHAPTER TWENTY NINE

PERLA

Je me gare brusquement devant le manoir des Giordano. Je souffle un bon coup, avant de me tourner vers Narciso et Luis. Ils sont couverts de suie, et Narciso est brûlé à quelques endroits visibles. Pendant le trajet, nous avons élaboré un plan. Ils restent dans la voiture, je récupère Leonardo et Giulia, et on rentre au QG. Nous avons besoin de nous poser, et de réfléchir à tout ce que nous venons d'apprendre. Les garçons m'ont conseillé de ne pas dire à Marco que nous l'avons démasqué. Nous allons faire les choses correctement, dans l'ordre. Ne pas agir sous le coup de la colère. Narciso me rassure d'un sourire en coin. Je sors de la voiture, pour entrer dans le manoir. Tout est silencieux.

      - Giuseppe ?

Je pénètre dans le premier salon, où la pièce est vide. Mon cœur s'emballe, de peur que Marco ait fait du mal à ma fille. Est-ce que Giuseppe est au courant que cet homme est un de nos ennemis ? Des voix retentissent au loin, provenant de la terrasse extérieure. Je m'approche silencieusement, et reconnait la voix de Marco.

      - Tout à brûlé, il ne reste que des cendres, dit-il.

Personne ne lui répond en face, j'en déduis qu'il est au téléphone. Je souffle de soulagement. Je ne sais pas comment j'aurai réagi si un membre des Giordano, ou même des De Luca, lui aurait répondu.

      - Tu sais qui était l'enfoiré qui était dans l'entrepôt ?

Il ne sait donc pas que les enfoirés sont Luis et Narciso, ce qui me soulage. Je m'approche, et toque doucement à la vitre de la terrasse, pour attirer son attention. Marco sursaute, comme prie en flagrant délit, en se tournant vers moi.

      - On se tient au courant, salut.

Il raccroche, avant de me sourire. Son sourire est si faux. Je m'en veux d'avoir laisser les enfants dans la même maison que lui. Mais je n'avais pas le choix, parce que Giuseppe était occupé, comme la nounou. Je m'en veux tellement, putain.

- Je... Je viens récupérer les enfants. Luis et Narciso sont rentrés du bar, ils sont complètement ravagés, dis-je avec un petit rire.
- Ils sont à l'étage, ils dorment.
- Merci, Marco.

Je retourne à l'intérieur, mais j'entends ses pas dans mon dos. Il ferme la baie vitrée, pour se retrouver dans la même pièce que moi. Je sens les poils de ma nuque s'hérisser. Son aura maléfique m'entoure, tente de m'attirer dans ses griffes. Je décide de l'ignorer, pour monter rapidement à l'étage. Ouf, il ne me suit pas. J'entre dans la chambre d'ami, ou effectivement, les deux enfants dorment chacun dans son lit. Je soupire de soulagement. Ils vont bien. Je déplace lentement Leonardo dans son cosy. Il râle un peu, mais se rendort aussi vite. Je mets Giulia dans sa poussette, avant de descendre au rez-de-chaussée. Je repère immédiatement Marco dans le grand salon, dos à moi. Il est sur son téléphone, la télévision devant lui est allumée. Il ne m'a pas entendu descendre, c'est mon moment. Je regarde rapidement les enfants, avant de m'approcher le plus silencieusement possible de lui. Je regarde par-dessus son épaule, en retenant ma respiration. Il écrit un texto à... Francesco. Il parle au père de Narciso putain !

[ Le voyeur qui était là a dû brûler dans l'incendie, puisque nous avons verrouillé les portes avant de partir. Le chef est rentré chez lui après le rendez-vous, il s'est encore plaint d'une crise qui lui donnait mal à la tête. ]

Fallen for the enemy : Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant