Chapter thirty three

1.9K 80 2
                                    

CHAPTER THIRTY THREE

PERLA
🌍 Samedi 6 octobre, villa d'Andrea De Luca, Naples
8h05

Des coups portés à la porte me font sursauter. Merde, il est déjà l'heure ? Je me frotte les yeux, alors que les draps remuent derrière moi.

- Pulcino mio ?

C'est mon oncle putain ! Je me redresse difficilement à cause du bras de Narciso autour de ma taille.

- Ou... Oui, je suis réveillée Zio.
- Clara est déjà là, elle est montée sur ressorts, dit-il en riant.

Je l'entends s'éloigner de la porte, avant de souffler.

- Bébé, il faut que tu partes, dis-je en sortant du lit.
- Mhm, mais pourquoi ? Quelle heure il est ? murmure-t-il, avant d'enfouir son visage dans l'oreiller.
- Il est huit heures, et nous sommes censés nous marier dans trois heures ! Tu n'es même pas censé être là, je te signale.

Il me rattrape par le bras, pour me forcer à me rallonger avec lui. Je retiens difficilement mon rire, alors qu'il me sert contre lui. Il m'embrasse sur le sommet du crâne, puis sur mon front, mes deux joues, mon nez, mon menton, pour finir dans mon cou. Je sais exactement ce qu'il cherche à faire. Je sens son érection grandissante frotter sur ma jambe.

- Amore, il faut vraiment que tu y ailles avant de se faire cramer, dis-je en souriant.
- Mais tu le sens, comme j'ai envie de toi ? murmure-t-il dans le creux de mon oreille. J'ai envie de te faire l'amour pendant des heures entières.
- C'est à ça que sert le voyage de noces, non ?

Il rit contre moi. Il se redresse, pour sortir de la couette. Ses cheveux sont décoiffés, son visage porte encore des traces de sommeil. C'est le seul moment de la journée où son front n'est pas marqué par la ride d'expression entre ses sourcils. Cet homme à constamment les sourcils froncés, et pourtant, aucune ride profonde sur son beau visage. Après tout, il approche de la trentaine. Putain, s'il entendait mes pensées, il ne ferait qu'une bouchée de moi.

- Couvrez-vous bandes d'obsédés, je rentre !

La porte s'ouvre à la volée, le corps de ma meilleure amie apparait au bout du lit. Une main sur ses yeux, et l'autre sur la hanche, elle est tournée vers nous. Mais je vois bien son petit sourire sous sa main. Comment a-t-elle su que Narciso été là ? Ce dernier remonte la couette sur ma poitrine, en ayant du mal à retenir son sourire, tout comme moi. Clara ouvre les yeux, avant de nous regarder tour à tour.

- Vous ne pouvez vraiment pas vous empêcher de rester loin de l'autre une seule nuit ? Vous êtes pires que des ado qui découvrent leur sexualité !
- Comment tu as su que j'étais là ? demande Narciso.
- Gregorio t'a entendu partir cette nuit, et il m'a prévenu. Vous avez de la chance que ce soit moi qui sois entré ici, et pas Andrea, dit-elle en souriant. Allez Giordano, tu n'as rien à faire là !

Nous nous regardons avec Narciso, en souriant.

- J'aimerai bien m'habiller, mais tu es là, Clara, dit Narciso en souriant.

Elle retient son rire, avant de quitter la pièce. Nous éclatons de rire, à l'instant où elle ferme la porte derrière elle. J'ai l'impression d'avoir seize ans, et de me faire attraper avec mon petit-ami dans mon lit, dans la maison familiale.

- Je suis content que ce soit elle qui soit venue, et pas ton oncle. Il m'aurait incendié pour avoir couché avec sa fille, dit-il en riant. Comme s'il ne savait pas comment Giulia avait été faite.

Fallen for the enemy : Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant