CHAPITRE 1.

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Chapitre 1. Harmonie Familiale.


   














ABDELLAHI Ibrahim

Banlieue parisienne, France
6h01

Les heures s'écoulaient, la lueur tamisée de ma chambre révélant l'aube naissant. Un film, en fond sonore, ne faisait que d'amplifier le calme ambiant, me laissant méditer sur l'avenir, à un horizon incertain. Les rêves et les espoirs vagabondaient dans l'obscurité, tandis que la réflexion prenait le dessus face aux défis qui se dessinaient à l'horizon.

J'étais étendu sur le lit, immergé dans ma routine matinale. Le labyrinthe de mes pensées naviguaient entre le passé, présent et futur, tissant le fil de ma réflexion matinal.

Aujourd'hui, mes pensées se tournaient vers l'été dernier, vers le Maroc et ses plages magnifiques, l'odeur du tajine, la douceur de la liberté. L'Adhan, appel de la prière, résonait en échos avec mes souvenirs, tout comme les rues bondées et le marché agité ou les touristes se faisait souvent arnaqués.

Oujda, grâce à ma tante, était devenue une ville familière, aussi connue que ma propre poche, malgré mon origine mauritanienne. La perte de ma mère avait incité ma soeur à renoncer à nos racines, une décision complexe que je ne pouvais qu'accepter malgré mon désaccord.

Frusté par mon ignorance de la Mauritanie, mes efforts à l'âge de 14 ans pour en apprendre d'avantage sur ma famille et mon village d'origine n'avaient pas été conséquent. J'ai finis plus tard par abandonné.

J'entendis les cries de ma tante, résonnait à travers les murs ce qui me stoppa dans mes pensées envahissantes.




Khalti Fatiha— Ibrahim fi9 rah w9it Iftour hadi. cria-t-elle depuis la cuisine.

Réveille toi c'est l'heure de déjeuner *

— J'arrive. répondis-je tout en criant à travers les murs insonorisés.




Je suis sûr et certain qu'elle ne m'avait pas entendu.

Ma tante Fatiha veille sur moi depuis mes premières années, me conférant le statut de fils, sans faire de distinction parmi sa propre descendance.

À la suite de la mort de ma mère suite à son cancer, Aïshayah, ma sœur, a assumé la responsabilité.

Puis elle a finit par tombé amoureuse d'un homme, Nassim.

Nassim vivant quant à lui avec sa petite sœur Nourhâne et sa mère, il a finalement très vite fait les présentation entre nous tous.

Nour, est devenue mon amie depuis mes premiers jours à la maternelle, et Fatiha, la matriarche de cette sphère familiale.

Après l'union d'Aïshayah et Nassim, Khalti Fatiha, a généreusement proposé de m'accueillir temporairement, le temps que les jeunes mariés s'habituent à leur vie conjugale.

Mon lien grandissant avec ma tante a suscité en elle le désir de me retenir, de m'intégrer de manière indélébile au sein de la vie quotidienne familiale. Ainsi, une requête a été adressée à ma sœur, lui exposant l'idée de me voir demeurer chez nous, aux côtés de Nour et d'elle-même, pour une durée indéfinie. Naturellement, Aïshayah a donné son consentement.

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