CHAPITRE 35.

101 9 0
                                    























Chapitre 36. La joie des retrouvailles.














SAADI Nourhane

Après ce qui sembla être une éternité de souffrance, une lueur d'espoir émergea enfin. Mes paupières s'ouvrirent lentement, révélant la présence réconfortante de mes proches : Aïshayah, Nassim, ma mère et Ibrahim. Leurs visages, empreints de soulagement et de joie mêlés, irradiaient d'une lumière douce et rassurante, tandis qu'Ibrahim sautillait joyeusement à mes côtés. Même si je demeurais incapable d'entendre leurs voix, leur simple présence suffisait à apaiser les tourments de mon esprit tourmenté, comme une bouée de sauvetage dans l'océan tumultueux de mes peurs.




— De l'eau...il me faut de l'eau. Dis-je en bégayant.

Ma mère— Ibrahim va chercher un verre d'eau dans la salle de bain pour ta sœur. s'exclama-t-elle tout en ayant les larmes aux yeux.

Ibrahim— Oui Khalti.







Ibrahim se leva aussitôt, son expression empreinte d'une détermination palpable, et se dirigea rapidement vers la salle de bain, laissant derrière lui une traînée d'incertitude dans mon esprit embrumé.

Tout autour de moi était flou, comme si j'étais plongé dans un brouillard épais, incapable de distinguer les contours nets de la réalité. Je me sentais désorienté, perdu dans un labyrinthe de confusion où chaque détail semblait échapper à ma compréhension. Je tentais désespérément de retrouver mes repères, de reconstituer le fil des événements qui m'avaient conduit à cet instant précis, mais tout me semblait échapper à ma mémoire défaillante.

Pendant ce temps, Nassim demeurait assis près de moi, sa présence silencieuse agissant comme un phare dans la tempête de mes pensées tourbillonnantes. Son regard compatissant me rassurait, même dans ma confusion la plus profonde.

Ma mère, quant à elle, était incapable de contenir ses émotions débordantes. Ses sanglots étouffés résonnaient dans la pièce, remplissant l'air de leur écho lancinant. Elle se blottit contre moi, ses bras serrés autour de moi comme si elle craignait que je ne lui échappe à nouveau.

Dans ce moment de vulnérabilité et d'incertitude, leurs présences réconfortantes étaient comme des ancrages, des points d'ancrage solides dans un océan tumultueux d'émotions. Même si les mots nous échappaient, l'amour et le soutien qu'ils offraient étaient incontestables.








Ma mère— Dis-moi que ce n'est pas un rêve ? me questionna-t-elle en me chuchotant à l'oreille.








Je lui caressai les cheveux avec un énorme sourire.











— Non ce n'est pas un rêve maman. Je suis vraiment là. l'a rassurai-je.










Aïshayah, elle, me contemplait avec un sourire radieux. Ses gestes empreints de douceur, caressant mes cheveux, étaient une manifestation tangible de son soulagement et de sa gratitude envers Allah pour m'avoir ramené parmi eux.

Je me sentais totalement dérouté, comme si j'avais été arraché à un sommeil profond et que le monde autour de moi était soudain devenu étrange et inconnu. La réaction émotionnelle intense de ma famille suggérait que j'avais probablement été plongé dans un état de coma, mais aucun souvenir des événements précédents ne parvenait à éclairer les ténèbres de ma mémoire troublée.

Ibrahim finit par réapparaître quelques minutes plus tard, un verre d'eau à la main, ramenant avec lui une note de normalité dans cette atmosphère chargée d'émotions.















Taht sama' almaktub | Où les histoires vivent. Découvrez maintenant