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CHAPITRE 23.

Chapitre 23. Innatendu.

KAHRAMAN Ayça

Assise dans la salle d'attente, j'étais prise d'une anxiété oppressante alors que je patientais, dans l'attente des résultats de ma prise de sang. Mon esprit était en proie à un tourbillon d'émotions tumultueuses, oscillant entre le stress, la peur et la tristesse. Depuis lundi, cette incertitude pesait lourdement sur mes épaules, plongeant mon esprit dans un abîme de doutes et de soucis. Je m'efforçais de repousser l'idée même qu'il puisse s'agir de quelque chose de grave, mais la pensée obsédante continuait de me hanter, me laissant dans un état de vulnérabilité déconcertant.

À mes côtés, Nour était assise, sa présence calme et réconfortante agissant comme un baume sur mes inquiétudes. Malgré mes craintes, elle restait là, solidaire, prête à m'apporter son soutien indéfectible dans les moments les plus difficiles. Sa simple présence était un réconfort inestimable, une épaule sur laquelle je pouvais m'appuyer dans cette épreuve.

Ibrahim, quant à lui, était également là, faisant preuve d'une détermination sans faille à mes côtés. Son soutien inconditionnel et sa force tranquille étaient pour moi une source d'inspiration, m'encourageant à affronter cette épreuve avec courage et détermination.

Nous étions tous les trois réunis dans cette salle d'attente, attendant avec une impatience fébrile les résultats qui allaient sceller notre destin. Vingt minutes semblaient une éternité dans cet environnement confiné, où le temps semblait s'être figé, suspendu dans un vide oppressant. Nous étions tous plongés dans un état d'ennui latent, conscient de notre impuissance face à cette situation qui nous échappait.

Aucune distraction n'était possible dans cet endroit stérile, dépourvu d'internet et de réseau. Nous étions condamnés à patienter, prisonniers de nos propres pensées, dans l'attente anxieuse de ce maudit papier qui allait décider de notre sort.

Ibrahim— Putain c'est long cette merde.

Nour— Plus tu vas dire c'est long, plus le temps va passer lentement donc ferme là.

Ibrahim— Tes plus que sous tension toi.

Nour— Non j'ai juste super chaud. J'aime pas.

Ibrahim— T'as raison fait trop chaud ici frère

Il retira sa veste.

Ibrahim— Ah voila là c'est mieux.

Nour— Soit content qu'on a prit un rendez vous, parce qu'imagine on était allés dans le truc des sans rendez vous.

— L'enfer.

Ibrahim— Au nom j'ai hleh quand j'ai vu la file taleur.

Nour— Alors soit content d'être là.

Ibrahim— Tu deviens plus aigri que moi, c'est une d.

Nour— Dose. Je suis juste stressée.