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CHAPITRE 11.

Chapitre 11. chaos.

SAHIN Akrahm

Espagne, Lloret del mar
3h47

Assis sur le rebord du lit, la douleur intense dans mon crâne commençait à devenir insupportable à force de trop réfléchir. La commissaire gisait toujours inerte au sol, victime du coup que je lui avais asséné. J'avais peut-être été un peu trop brutal, mais dans ma situation, la prudence n'était pas un luxe.

Je la regardai, son visage paisible trahissant son état inconscient. Jamais je n'aurais pensé que la police enverrait une femme aussi peu préparée pour m'appréhender. Ils avaient sous-estimé ma détermination, pensant pouvoir me capturer facilement.

Leur erreur allait se retourner contre eux. Grâce à cette commissaire imprudente, j'allais pouvoir obtenir des informations sur cette enquête absurde qui me concernait. J'allais retourner la situation à mon avantage.

Je soufflai profondément pour me calmer, puis sortis mon téléphone de ma poche. Il était temps de contacter Oussama.

Oussama— Ouais c'est qui ?

— Akrahm.

Oussama— La conne de ta mère. Pourquoi t'es partit. C'était hella.

— Plus jamais ma daronne dans ta bouche.

Oussama— T'es tendu toi. L'espagnol elle t'a recale ou quoi ?

— Pire que ça.

Oussama— Jure ? Elle était ganzou sans maquillage.

— C'est une keuf.

Sans même écouter ce que je venais de dire, il continua ses questions débiles.

Oussama— Elle doit sentir de b— Attend t'as qui quoi ?

— C'est une keuf. Une putain d'infiltrer.

Oussama— Jure ?

— Ouais. wAllah.

Oussama— Putain moi qui pensait que t'allais enfin baiser. Que t'allais être moins aigri. Échec sur nous.

— Ferme ta gueule. Y'a rien d'aigri chez moi.

Oussama— Reste dans le dénis.

— Toi t'as jamais croisé Ibrahim.

Oussama— Qui ?

— Personne. Personne. Tu connais pas.

Oussama— Hmm.

— Bref on a un truc à gérer. Donc bougez-vous le cul Jahmani et toi. Venez à l'hôtel.

Oussama— Putain fais chier. J'allais enfin ramener une meuf à l'hôtel. Casse les couilles.