Chapitre 38. Nouvelle surprenante.KAHRAMAN Ayça
Elle me lançait des regards en coin pendant que j'essayais de les éviter. La honte de ce qui s'était passé me submergeait, mais je savais que c'était la seule personne qui pouvait m'aider.
— Et du coup...on s'est....
Aïshayah— Vous vous êtes quoi ?
Je soupirai un bon coup.
— On s'est embrassé et maintenant depuis ce matin il m'ignore.
Aïshayah— Attend quoi ?
Je crois qu'elle a eu un instant de beug.
— On s'est embras-
Elle me coupa la parole.
Aïshayah— Eh mais je suis choquée.
Elle alluma par la suite la radio et mit une musique. Elle commença à chanter, crier et danser.
Aïshayah— Bah putain enfin depuis j'attend qu'il ouvre les yeux sur sa sorcière de fiancée.
— Miskina wesh.
Aïshayah— Y'a pas de miskina, elle est grave louche cette meuf.
— Tu l'aimais bien avant.
Aïshayah— Un jour tu vas voir quand elle va te faire un coup de pute depuis tu fais la bénévole alors que tu sais que la meuf t'aime pas.
— Et elle a raison. Guette je viens d'embrasser son fiancé. Elle va bientôt se marier avec lui et moi comme une conne je l'embrasse.
Aïshayah— Arrête de dire que tu es conne. Ce n'est clairement pas vrai. Tu es juste amoureuse ma vie.
— Bah j'aurais grave préféré ne pas être amoureuse d'un mec qui m'ignore depuis ce matin.
Un petit rire lui parvenut.
Aïshayah— Crari là mon clochard de frère est entrain de perdre ses couilles parce qu'il t'as embrassé.
— Ouais.
Aïshayah— Faut vraiment que je lui touche deux mots à cet imbécile. À son grand âge il ne sait toujours pas gérer une meuf. Wesh c'est une d, depuis je lui répète qu'une fois qu'il a embrassé une fille, mari-là. Et lui comme un chien, il se casse et t'ignore.
— C'est pas très grave.
Aïshayah— Bah si c'est grave. Qu'il assume ses actes. Et toi, il faudra vraiment que tu t'en durcisse parce que là t'es grave une victime wesh.
— Je ne suis pas une victime, j'aime juste pas la confrontations.
Elle rigola encore une fois.
Aïshayah— Et bah tu vas voir toutes les confrontations que tu vas avoir quand tu seras marié avec mon frère.
— Mais déjà tu t'emballes vite hein, qui t'as dit que j'allais me marier avec lui ?
Aïshayah— Bah toi.
— J'ai juste dit que l'on s'était embrassés pas que l'on allait se marier.
Aïshayah— Orh c'est la même chose.
— C'est clairement pas la même chose imbécile.
Aïshayah— Oui. Pour moi c'est la même chose, une fois que tu as embrasé une meuf, bah tu l'as marie. C'est logique.
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Taht sama' almaktub |
RandomAu cœur des quartiers sereins de la banlieue, Ibrahim, un jeune mauritanien de 18 ans, entrelace les fils de sa vie sous le regard bienveillant de la mère de son beau-frère, résidant aux côtés de sa sœur de lait, Nourhâne. Dévoué à surmonter les déf...